Reid Wm.C.
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1 - [Joie naturelle éphémère ou joie de l’évangile]
2 - [Joie dans les nouveautés ou joie dans l’Esprit Saint]
3 - [Joie selon les circonstances ou joie du Seigneur Jésus et de l’apôtre Paul]
La joie naturelle est très précieuse et, selon Ecclésiaste 2:26, elle est l’une des trois choses que Dieu donne à l’homme qui est bon devant Lui. La bonté naturelle, dans le gouvernement de Dieu, apporte la récompense de la joie naturelle. Mais les joies de la nature s’estompent rapidement quand arrivent les épreuves et les peines qui sont le sort de l’homme, quand l’âme exercée découvre à la longue que tout n’est que vanité et poursuite du vent. Le caractère éphémère de la joie naturelle a été démontré aux noces de Cana de Galilée, lorsque le vin vint à manquer ; mais ce fut là que, par le moyen du vin meilleur qu’Il y fournit, le Seigneur Jésus révéla une source de joie d’un genre entièrement nouveau. Cette joie nouvelle vient de Dieu, et on la connaît en recevant l’Évangile. À la suite du ministère de Philippe à Samarie où il prêcha Christ, nous lisons : « Et il y eut une grande joie dans cette ville » (Actes 8:8) ; dans le même chapitre, Philippe parla du Seigneur Jésus à l’Éthiopien, qui ayant cru la parole annoncée, « continua son chemin tout joyeux » (Actes 8:39).
Souvent des choses nouvelles apportent de la joie quand on les reçoit ou quand elles commencent, puis la joie fait place à des détresses qui rongent comme la gangrène. Mais le christianisme est très différent. Après nous avoir sauvés de nos péchés, Dieu nous fait entrer dans Son royaume, et ce royaume est caractérisé par la « joie dans l’Esprit Saint » (Rom. 14:17) ; et pour que nous possédions cette joie en permanence, Dieu nous en a donné la source en versant Son amour dans nos cœurs par le Saint-Esprit qu’Il nous a donné (Rom. 5:5). L’un des précieux fruits de l’Esprit est la joie selon Gal. 5:22.
Les joies de la nature dépendent des circonstances. Si les circonstances d’un homme sont pénibles, sa joie disparaît. Mais la joie donnée par le Seigneur est indépendante des circonstances, et persiste donc dans les temps d’épreuve et de tristesse. Bien que le Seigneur Jésus ait été sur terre un « homme de douleur et sachant ce que c’est que la langueur » (És. 53:3), Il est écrit de Lui « qu’Il se réjouissait en esprit » (Luc 10:21). Sa joie provenait de la communion avec Son Père, malgré Son rejet par les hommes. L’apôtre Paul, suivant les traces de Son Maître, partagea Son rejet et Sa douleur, mais il connaissait la bénédiction de la joie de son Maître, et exhortait les autres à la joie. Dans l’épître aux Philippiens, il parle à plusieurs reprises de « ma joie », et il les exhorte à « se réjouir toujours dans le Seigneur ».
La nuit où Il a été trahi, le Seigneur Jésus a parlé de beaucoup de choses à Ses disciples. Il les a avertis de la tribulation qu’ils subiraient de la part du monde, mais Il leur a aussi promis Sa joie, en les assurant qu’Il leur disait « ces choses afin que Ma joie soit en vous et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:11). 1 Jean 1:1-4 nous montre que cette joie se réalise lorsque nous apprenons la réalité de la vie éternelle en communion avec le Père et le Fils. Puissions-nous vraiment connaître sa joie en communion avec Lui.