calendrier Bonne Semence, 5 novembre 2024
L’idolâtrie, dans la Bible, est présentée sous un double aspect : matériel et moral.
Les deux premiers commandements que Dieu donne sont sans équivoque : «Je suis l’Éternel, ton Dieu… Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas d’image taillée» (voir Exode 20. 2-4). Les idoles de bois et de pierre, censées représenter la divinité, pullulent depuis longtemps dans le monde païen. Ces objets en eux-mêmes ne sont rien, mais derrière eux se cachent les démons et le diable lui-même.
Nous sommes invités à rejeter tout contact avec l’idolâtrie. «Ne soyez pas non plus idolâtres… Fuyez l’idolâtrie» (1 Corinthiens 10. 7, 14).
L’idolâtrie est également présentée sous un aspect moral, intérieur. Jésus a dit : «Personne ne peut servir deux maîtres… : vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses (Mammon)» (Matthieu 6. 24). Mammon était le dieu de l’argent. Plus tard l’apôtre Paul parlera de personnes avides d’argent, en précisant que la cupidité est de l’idolâtrie (Éphésiens 5. 5). On peut avoir d’autres idoles : le travail, le pouvoir, les loisirs, etc. Ou bien «l’idole du jour» : telle célébrité du monde du sport, du spectacle, idoles éphémères qui s’en vont. Pareillement, «l’obstination [est] comme une idolâtrie» (1 Samuel 15. 23) : être entêté dans ses pensées, et décider de tout, tout seul, c’est faire de soi-même son propre dieu.
Une idole s’interpose entre Dieu et nous. Tout ce qui, dans notre vie, prend la place qui revient à Dieu, est une idole. Chacun peut alors s’interroger : ai-je des «idoles» dans ma vie ?