Bremicker E.A.
Table des matières détaillée :
1 - Encouragement au service pastoral
2 - L’assurance dans le service pastoral
3 - La sphère du service pastoral
4 - La vraie disposition du cœur dans le service pastoral
5 - La rémunération du service pastoral
ME 1993 p. 65-66
La première épître de Pierre, chapitre 5, versets 1 à 4, fournit de précieuses indications à tous ceux qui se sentent appelés à un service pastoral auprès des enfants de Dieu. Pierre, qui avait lui-même reçu un tel service de la part du Seigneur, présente ici, conduit par le Saint Esprit, ses propres expériences. Elles nous stimulent aussi à ne pas nous lasser dans le service auprès de nos frères et sœurs dans la foi. Si Pierre s’adresse en premier lieu aux anciens afin de les exhorter, nous pouvons néanmoins tirer de ses paroles des principes généraux valables pour tous les serviteurs du Seigneur.
Prêtons attention aux cinq points suivants :
Tout service auprès de nos frères et sœurs devrait trouver son mobile dans l’empressement de nos cœurs. Dieu ne contraint personne au service, mais il désire que nous l’accomplissions par reconnaissance envers lui. Recherche du gain ou esprit de domination sont des tendances charnelles qui ne peuvent que nuire au service. Et Dieu qualifie ceux qui aiment le servir avec joie.
Dieu
nous donne une heureuse certitude lorsque nous accomplissons un service
pastoral envers autrui. C’est qu’il s’agit de son
troupeau, le « troupeau de Dieu ». En nous occupant
des fautes et des insuffisances de nos frères et sœurs, nous sommes en danger
de nous décourager. Or Dieu ne voudrait pas diriger nos regards sur ces
manquements, mais sur le merveilleux fait que ce sont ses
brebis qu’il s’est acquises. Il ne s’agit pas de notre propre
troupeau, mais du troupeau de Dieu.
L’apôtre
Pierre exhorte les anciens : « Paissez le troupeau de Dieu qui est avec vous
». Le service
pastoral commence toujours dans le domaine le plus étroit : celui de sa
propre famille. Ensuite il s’étend aux croyants de la localité où nous
habitons. Dieu attribue à chacun sa sphère, et il a même confié à certains un
service au-delà de leur secteur immédiat. Soyons donc attentifs à reconnaître
notre propre sphère d’activité, à y être fidèles et à ne pas la dépasser.
Elle
nous est présentée par ces paroles : « Étant les modèles du
troupeau ». Si nous ne sommes pas disposés à suivre nous-mêmes humblement
le bon Berger, notre service ne sera pas accepté. Nous ne pouvons pas attendre
et exiger d’autres ce que nous ne voulons pas pratiquer nous-mêmes. Donc, l’exemple
est de première importance.
Dieu récompensera tout ce qui est fait par amour pour lui. Au serviteur fidèle est réservée « la couronne inflétrissable de gloire ». Elle sera donnée lorsque le Seigneur Jésus, présenté ici comme le souverain pasteur, sera manifesté, lorsqu’il viendra sur cette terre. La rémunération ne devrait pas être la véritable motivation du service ; elle est cependant une stimulation donnée par Dieu, afin de ne pas nous lasser dans le service pour lui.
Par-dessus tout, nous avons le privilège d’avoir toujours devant nos yeux notre divin et parfait modèle, le Seigneur Jésus. Lui seul pouvait se désigner comme le bon berger. Quelle grâce de le connaître et d’être à son service !