Introduction à la lecture de la Bible

VOUS QUI, POUR LA PREMIÈRE FOIS


PEUT-ÊTRE, TENEZ UNE BIBLE ENTRE VOS MAINS,


SAVEZ-VOUS QUE :


André Espic


Tables des matières :

1 - La valeur de la Bible

2 - POURQUOI LA BIBLE A-T-ELLE TANT D’ENNEMIS ?

3 - PEUT-ON Y AJOUTER OU EN RETRANCHER QUELQUE CHOSE ?

4 - SA PRÉSENTATION

5 - SA COMPOSITION

5.1 - Ancien Testament

5.2 - Nouveau Testament

6 - LANGUES ET TRADUCTIONS

7 - Traductions en français

7.1 - Les versions dites catholiques

7.2 - Les versions dites protestantes

8 - POURQUOI LIRE LA BIBLE ?

9 - QUI PEUT COMPRENDRE LA BIBLE ?

10 - QUE FAUT-IL CHERCHER DANS LA BIBLE ?

11 - COMMENT LIRE LA BIBLE ?

12 - UNITÉ DE LA BIBLE

13 - LES ALLIANCES


1 - La valeur de la Bible

La BIBLE est prodigieuse par sa composition, tous ses écrivains ont une merveilleuse unité de doctrine et de pensées. Ses premières pages ont plus de 3500 ans, les dernières près de 1900 ans.

Une quarantaine d’auteurs, aussi différents que possible par leur culture ou leur profession, ont transcrit son message, s’ignorant souvent les uns les autres.

Écrite pendant une période de 1700 ans, elle nous parle avec le même à propos et la même fraîcheur que si elle était écrite aujourd’hui exprès pour nous.

Ce qui différencie la Bible de tout autre livre, c’est précisément son origine et sa nature. Nous sommes en face d’un livre absolument unique et qui ne peut être comparé à aucun autre livre, car la BIBLE est la Parole de Dieu.

La BIBLE est inspirée de Dieu, c’est-à-dire que Dieu a communiqué sa pensée aux hommes qu’il a choisis à cet effet. Ce ne sont pas des sentiments ou des idées que Dieu donne à ses prophètes ou apôtres, ce sont ses messages, ses paroles : une parole révélée, donnée par le moyen du Saint-Esprit ; « de saints hommes de Dieu ont parlé étant poussés par le Saint-Esprit » (2° épître de Pierre chapitre 1° verset 21 fin) dit Pierre. Paul dira : « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire » (2° épître de Paul à Timothée chapitre 3 verset 16). Il en est ainsi des textes qui heurtent ma raison ou mes sentiments comme aussi des passages que je considère comme équivoques ou contradictoires.

Remarque : Les textes entre guillemets sont textuellement cités de la BIBLE elle-même.

Elle est inspirée, non seulement dans son contenu, mais aussi dans ses termes, sa lettre. Ce n’est pas le rédacteur qui a adapté la pensée de Dieu compte tenu de son caractère et de son éducation. C’est Dieu qui a choisi et formé un homme pour exprimer telle partie de la révélation (lère épître de Paul aux Corinthiens chapitre 2 verset 13).

Elle parle un langage si simple qu’un enfant peut en saisir le message essentiel et, en même temps, si profond que le croyant le plus avancé ne peut en épuiser le contenu.

Elle montre une connaissance parfaite de l’homme à tous les stades de son histoire. Quel privilège d’avoir entre les mains une révélation divine, de posséder l’histoire donnée par Dieu, du passé, du présent, de l’avenir.

Peut-être vous demandez-vous si la BIBLE est vraiment la Parole de Dieu ? Celui qui nous a donné ce livre peut aussi vous communiquer la certitude qu’il est de Lui. Le même Esprit, qui a conduit les divers écrivains, nous convainc que c’est la voix même de Dieu qui s’adresse à nous.

La Bible n’est pas la propriété d’un peuple, d’une église, d’une confession, mais s’adresse à tous, instruits ou ignorants, pauvres ou riches, jeunes ou vieux, Dieu étant le créateur de tous et Il « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1° épître à Timothée chapitre 2 verset 4).

Personne n’a le droit de la réclamer comme sa propriété, d’en interdire la lecture ou d’en affaiblir l’autorité.


2 - POURQUOI LA BIBLE A-T-ELLE TANT D’ENNEMIS ?

Ce livre juge l’homme, sa conduite, son coeur. Il le met à nu et lui dit la vérité sur lui-même et sur le monde auquel il appartient.

Le diable hait la Parole de Dieu et se sert d’hommes incrédules pour s’efforcer de la discréditer. Il se peut qu’ils soient très instruits, très savants, de grands philosophes, versés dans la littérature, des gens très compétents pour trancher une question difficile, pour discuter un sujet scientifique. Il peut choisir des êtres très aimables, estimables, Mais, ne possédant pas la vie divine, ceux-ci ne comprennent « ni ce qu’ils disent, ni ce sur quoi ils insistent » (1° épître à Timothée chapitre 1 verset 7) -l’homme naturel laissé à ses propres ressources « ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu ; et il ne peut les connaître parce qu’elles se discernent spirituellement » (1° épître aux Corinthiens chapitre 2 verset 14).

Les écrits et les discours des incrédules sur la Bible sont semblables à ce qu’un ignorant pourrait dire au enseigner sur l’astronomie ou un sauvage primitif sur la désintégration de l’atome.


3 - PEUT-ON Y AJOUTER OU EN RETRANCHER QUELQUE CHOSE ?

Le Christ a déclaré : « Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne soit accompli. Quiconque donc aura supprimé l’un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; et quiconque l’aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Évangile selon Matthieu chapitre 5 versets 18 et 19).

L’apôtre Jean écrit : « Moi, je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre ; et que si quelqu’un ôte quelque chose des parole du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans ce livre » (Apocalypse chapitre 22 versets 18 et 19). Dans les Proverbes, nous lisons : « N’ajoute pas à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes chapitre 30 verset 6).

Il n’est donc pas permis aux hommes, ni même aux anges, d’ajouter à la Parole de Dieu, ni d’en rien retrancher.

Dès le premier siècle, l’Église n’avait pas d’autre guide que la Bible. C’est ainsi que, lors de la prédication de Paul et de Silas, « les hommes de Bérée reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Écritures pour voir si les choses étaient ainsi » (Actes des Apôtres chapitre 17 verset 11).


4 - SA PRÉSENTATION

La Bible se divise en deux sections :

1°) la première partie, appelée Ancien Testament, écrite avant la venue du Christ.

2°) la deuxième partie, appelée Nouveau Testament, écrite au cours du premier siècle de notre ère.

En général, le texte est présenté sur deux colonnes. Les divisions arbitraires se nommant « chapitres » sont repérées par des chiffres en caractères gras — les subdivisions appelées « versets » sont indiquées par des chiffres en général imprimés dans la marge. Ces dernières ont été introduites pour permettre de situer facilement un texte dans le livre.

Exemple : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, verset 24 — ce qui peut, en abrégé, s’écrire : Matt. 7:24 signifie que pour trouver cette citation dans votre Bible, il faut l’ouvrir à l’Évangile selon Matthieu, tourner les pages jusqu’à la division 7 en chiffre gras, et chercher dans cette division le nombre 24 où nous lisons : « Quiconque entend ces miennes paroles et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc ».


5 - SA COMPOSITION

5.1 - Ancien Testament

Dieu donne cet ordre à Moïse, 15 siècles avant J.C. : « Écris ceci pour mémorial dans le livre » (Exode chapitre 17 verset 14). Le livre de la révélation divine commence donc à être écrit. Chaque fois que cela fut nécessaire, l’Esprit, de Dieu saisit un homme qui ne fut qu’un instrument pour en poursuivre la rédaction. Quatre siècles avant notre ère, le dernier des prophètes, Malachie, a parlé.

Israël était le dépositaire de l’Ancien Testament formé de trois parties :

1 — La Torah (loi de Moïse)

2 — Les Neviim (les prophètes)

3 — Les Kethubim (psaumes et autres écritures)

Il comprend les 39 livres qui se trouvent dans toutes les Bibles. Après sa résurrection, le Christ se référera à ces trois sections (Évangile selon Luc, chap. 24 verset 44).

Dès la première traduction en grec de l’Ancien Testament, 250 ans avant J.C., quelques livres profanes furent ajoutés au texte sacré : les livres « apocryphes » appelés plus tard « deutéro-canoniques » qui n’ont rien de commun avec la révélation divine, mais ont pour plusieurs une valeur historique et morale. Nous les trouvons dans certaines de nos Bibles.

Les citations de l’Ancien Testament abondent dans le Nouveau Testament ; presque tous les livres de l’Ancien Testament y sont cités. Le Christ et les apôtres s’y réfèrent comme faisant autorité. En revanche, jamais ils ne citent les apocryphes ou deutéro-canoniques qu’ils connaissaient, mais qui ne faisaient point partie du canon hébraïque.


5.2 - Nouveau Testament

Il est écrit presque entièrement en grec, langue répandue alors dans tous les pays méditerranéens. À ce moment, la Bonne Nouvelle de Celui que l’Ancien Testament annonçait s’est accomplie et l’Évangile est proclamé. Les apôtres annoncent le message de Jésus Christ, des communautés naissent et, pour fortifier leur foi, des lettres leur sont adressées : 21 épîtres.


Dieu suscite quatre hommes pour nous communiquer le récit de la vie terrestre de Jésus-Christ que nous trouvons dans les 4 évangiles :

1°) Matthieu, un percepteur, apôtre du Christ, écrit vers l’an 40 et présente le Messie sous des aspects divers.

2°) Marc, le fils spirituel de l’apôtre Pierre, écrit vers l’an 61 et s’applique à nous parler du parfait serviteur,

3°) Luc, un médecin, compagnon de l’apôtre Paul, écrit vers la même date et dépeint le Christ dans son humanité.

4°) Jean, apôtre, écrit vers l’an 90, présentant un quatrième aspect du Christ : le Fils de Dieu.


Aux évangiles et aux épîtres, il faut ajouter les Actes des Apôtres et l’Apocalypse, ce qui donne pour l’ensemble du Nouveau Testament un total de 27 livres,

Dans la tâche de chaque homme choisi, le Saint Esprit était là, selon la promesse du Christ, (Évangile de Jean, chap. 14 verset 26 et chap. 16, versets 13 et 14) pour :

1 — nous enseigner et rappeler toutes les choses qu’il avait dites : les Évangiles.

2 — nous conduire dans toute la vérité : les Actes et les Épîtres.

3 — nous annoncer les choses à venir : l’Apocalypse.

Nous ne possédons plus les originaux : les persécutions furent terribles aux premiers siècles de l’Église, et il est certain que tout fut mis en oeuvre par les ennemis de l’Évangile pour les détruire. Datant du 4° au 15° siècle, plus de 2000 manuscrits nous étaient parvenus. Ces dernières années, d’autres encore plus anciens ont été découverts et viennent confirmer l’exactitude du texte transmis.


6 - LANGUES ET TRADUCTIONS

L’Ancien Testament est écrit en hébreu, à part quelques sections isolées dans Esdras, Jérémie chapitre 10 et Daniel, écrites en chaldéen, idiome très voisin de l’hébreu. Une seule et même langue malgré la diversité des écrivains et des lieux où ils vécurent !

Entre 285 et 246 avant J.C., 72 savants juifs, sous les ordres du roi égyptien, Ptolémée Il Philadelphe, le traduisirent en grec. Dès le début de l’ère chrétienne, bien des communautés voulurent posséder le Nouveau Testament dans la langue de leur pays.

Au IIème siècle, il y aura des traductions latines ; dans la 2° moitié de ce siècle, ce sera la traduction syriaque de toute la Bible, suivie par les traductions en égyptien, éthiopien, gothique, arménien, arabe, slave, etc … Au IVème siècle, Saint Jérôme nous donne la traduction latine appelée « Vulgate » sur laquelle, pendant de nombreux siècles, les traductions seront faites. Aujourd’hui, les meilleures traductions sont tirées des originaux hébreu et grec. La Bible, soit totalement soit partiellement, est traduite en plus de 1500 langues ou dialectes.


7 - Traductions en français

Diverses confessions religieuses ont publié une traduction de la Bible. Nous trouvons celle du rabbinat français Zadok Kahn où se trouve seulement l’Ancien Testament. Les Juifs, attendant toujours le Messie, ne reconnaissent pas le Christ comme Celui que l’Ancien Testament annonce.


7.1 - Les versions dites catholiques

(Chanoine Crampon, Cardinal Liénard, les moines de Maredsous, de Jérusalem, Osty, etc … ). Des notes complémentaires y ont été introduites pour donner l’interprétation de l’église. Depuis le 16° siècle à l’époque de la contre-réforme, 7 livres deutéro-canoniques ont été ajoutés au canon sacré de l’Ancien Testament. Ce sont les livres de Tobie, Judith, Sagesse, Ecclésiastique, 1 et 2 Maccabées, Baruch.


7.2 - Les versions dites protestantes

(Osterwald, Segond, Synodale) dépourvues de notes explicatives sont les plus répandues et ne contiennent que le canon partant des textes originaux hébreux et grecs.

Il faut aussi mentionner la traduction J.N. DARBY qui suit presque mot à mot le texte original ; le style en est un peu heurté, mais particulièrement fidèle au texte original ; elle constitue un précieux instrument de travail et de comparaison pour ceux qui ne peuvent pas lire les textes originaux en hébreu et en grec.

Ces dernières années sont apparues quelques versions se voulant populaires. (André Frossard, Kuen, de Beaumont, etc … ). Certains de leurs traducteurs ont toutefois pris trop de liberté à l’égard du texte original ce qui ne peut qu’altérer le message divin.

Il est important de posséder une bonne traduction.

Depuis 1975 il existe aussi une traduction commune de la Bible appelée TOB.


8 - POURQUOI LIRE LA BIBLE ?

C’est le commandement de Dieu : « Terre, terre, terre, écoute la Parole de l’Éternel » (Jérémie chapitre 22 verset 29)

La nature nous parle de la puissance et de la sagesse du Créateur.

La conscience témoigne de la justice de Dieu, mais est obscurcie par le péché.

Ni l’une ni l’autre ne donnent une réponse aux nombreuses questions que nous nous posons. La Parole de Dieu — la BIBLE — est la révélation que Dieu nous a donnée de Lui-même et de ses voies. Dieu n’a pas seulement voulu se révéler à nous dans sa création, mais Il lui a plu de nous dire ce qu’il est en Lui-même, afin que nous Le connaissions, que nous puissions nous réjouir en Lui et Le glorifier, que nous comprenions Sa grandeur, Sa sagesse et Son amour. Dieu n’est plus un être lointain et indifférent : Il m’aime, Il veut faire de moi Son enfant.

La Bible est la Révélation suprême de Dieu, elle est aussi le sûr fondement de la foi (Épître aux Romains chapitre 10 verset 17 et 1 Thes. chapitre 2 verset 13).


9 - QUI PEUT COMPRENDRE LA BIBLE ?

Des personnes instruites ?

Voici ce que le Christ dit : « Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et tu les as révélées aux petits enfants » (Évangile selon Matthieu chapitre 11 verset 25).

L’apôtre Paul écrira : « Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie ? Car, puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient » (1° épître aux Corinthiens chapitre 1 versets 20 et 21).

La Bible s’adresse :


S’ils le délaissent : « Les sages sont couverts de honte, ils ont peur, et sont pris ; voici ils ont méprisé la Parole de l’Éternel et quelle sagesse ont-ils ? » (Jérémie 8,9)


10 - QUE FAUT-IL CHERCHER DANS LA BIBLE ?

La Bible n’est pas écrite pour satisfaire notre curiosité, mais pour montrer à l’homme le chemin du salut et du vrai bonheur,

Elle contient d’innombrables et extraordinaires renseignements d’ordre géographique, historique, scientifique, mais ne s’y intéresse que parce qu’ils font partie de l’histoire de l’homme ou du peuple auquel Dieu a lié la Révélation.

Elle est avant tout : « le Livre de la révélation de l’Amour de Dieu pour l’homme et du moyen qu’il met en oeuvre pour le sauver de la perdition éternelle ».

À travers les expériences humaines les plus diverses, Dieu veut nous instruire sur l’homme. La Bible dévoile notre coeur, non pas notre coeur physique, mais le centre de notre être, le foyer de nos désirs et de nos affections.

Elle dénonce le mal qui est péché, qui ronge comme un cancer. Elle met le doigt sur nos plaies, ce que nous essayons de dissimuler. L’homme dépeint par la Bible n’est pas beau, mais il est VRAI.

Dès les premières pages de ce Livre, nous voyons l’homme dans sa fébrile activité, tenté, désobéissant, déchu, mais cherché par Dieu qui « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Évangile selon Jean chapitre 3 verset 16).

C’est pourquoi, à travers toutes les pages de l’Ancien Testament, il est fait mention, en termes plus ou moins voilés, de la venue du Christ.


11 - COMMENT LIRE LA BIBLE ?

N’ouvrez jamais la Bible comme un autre livre ! La Bible est la Parole de Dieu, que vous l’acceptiez ou non. Ici, c’est Dieu qui veut vous parler, vous instruire, se révéler à vous, vous conduire dans toute la vérité.

C’est Dieu qui, par son Esprit, peut seul réellement vous ouvrir les Écritures, vous aider à en saisir le sens et à vous les approprier.

Voici, donc quelques conseils :

1) Invoquez, avant d’ouvrir votre Bible, Celui qui en est l’Auteur ; peu importe la forme de la prière ; David priait ainsi : « Ouvre mes yeux et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi » (Psaume 119 verset 18).

2) Les hommes de la Bible écrivaient pour être compris du plus grand nombre. Il faut donc lire les mots dans la Bible en leur donnant d’abord le sens commun.

3) Le sens d’une phrase est en général donné par ce qui précède ou suit ; aussi faut-il toujours laisser le texte dans le contexte.

4) Ne pas oublier que la Bible s’explique toujours par la Bible et ne peut faire l’objet d’une interprétation particulière, si érudit en soit le commentateur.

5) Dieu ne veut pas faire de nous des savants religieux, bibliques, prophétiques, mais il a quelque chose de personnel à nous dire. La connaissance, sans fruit, enfle (1 Corinthiens chapitre 8 verset 1 et 1 Corinthiens chapitre 13 versets 1 et 2).

6) La Bible contient une révélation complète. Ma lecture ne doit donc pas s’arrêter à quelques passages préférés, mais il est nécessaire de lire la Bible tout entière.

7) Il est préférable qu’un débutant commence par le Nouveau Testament qui est l’explication de l’Ancien et nous présente le salut vécu.

8) Rien n’est plus profitable qu’une nourriture prise régulièrement et tous les jours ; il n’en est pas autrement pour la Bible.

9) Vous ne pouvez rien y ajouter ni rien en retrancher ; parfois le texte heurtera votre pensée, laissez alors la Pensée de Dieu régir la vôtre ; l’attitude contraire n’est que de l’orgueil.

10) Notre logique peut être choquée et nous disons : il y a contradiction. Cela n’est qu’apparent. La Bible ne se contredit pas, mais présente souvent divers aspects d’une même chose.

11) Le seul moyen de faire des progrès est de mettre en pratique ce que nous avons appris. Jacques 1,23 dit : "Si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir ; car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était."

12) En lisant, pensez que cela est écrit expressément pour vous. À chaque lecture, posez-vous, par exemple, les questions suivantes :


La Parole de Dieu est vivante et opérante. Parce qu’elle est vie et action, il en résulte toujours ou l’endurcissement ou la foi :


12 - UNITÉ DE LA BIBLE

Dans l’Ancien Testament, le Nouveau Testament est caché. Dans le Nouveau Testament, l’Ancien est révélé. On ne peut les séparer ; voici, à titre d’exemples, quelques symboles ; vous en découvrirez d’autres, à mesure que vous avancerez dans la lecture du Livre.


ANCIEN TESTAMENT

Arche de Noé : Genèse 6 et 7

Échelle de Jacob : Genèse 28,10 — 22

L’Agneau Pascal : Exode 12

Le Chandelier Exode 25.31 — 40

La Manne Exode 16,9 -36

Le Serpent d’airain Nombres 21,4 — 9

Le Tabernacle Exode 25 à 30

NOUVEAU TESTAMENT

Jésus nous sauve du jugement : 1Thes. 1,10

Jésus le chemin : Év. de Jean 14,6

Jésus l’Agneau de Dieu : Év. de Jean 1,29

Jésus la lumière : Év. de Jean 8,12

Jésus pain de vie : Év. de Jean 6.32 — 34

Jésus élevé sur une croix : Év. de Jean 3,14

Jésus élevé dans le ciel : Épître aux Hébreux chap. 9


Il y a aussi des hommes dont les circonstances annoncent un des aspects de la vie du Christ


Joseph haï et vendu : Genèse 37

Joseph, celui vers qui il faut venir pour trouver la nourriture : Genèse 41,53 — 57

Moïse avocat, intercède pour le peuple Exode 32

Jésus haï et vendu E.V.. de Jean 1,11 et 15,24

Jésus celui qui donne et rassasie Matthieu 11,28 Jean 7,37

Jésus notre avocat 1 Jean 2,1


Il y a aussi des promesses et des prophétiesde l’Ancien Testament qui se sont accomplies, d’autres sont à venir.

En ce qui concerne le Christ, plus de 700 ans avant sa venue, il est fait mention de :

Sa naissance à Béthléhem (Michée 5,2 ). La Vierge qui concevra (Ésaïe 7,14). La fuite en Égypte (Osée 11,1). Sa mission (Ésaïe 61,1). Il sera haï sans cause (Psaume 35,19 ; Psaume 69,4).Vendu 30 pièces d’argent (Zacharie 11,13). Trahi par son intime ami (Psaume 41,9). Outragé par les soldats (Ésaïe 50,6). Mis au rang des malfaiteurs (Ésaïe 53,12). Ses mains percées (Psaume 22,16). Son côté percé (Zacharie 12,10). Le partage de ses vêtements (Psaume 22,18). Son abandon par Dieu (Psaume 22,1). Sa mort (Ésaïe 53,8 et 9). Sa résurrection (Psaume 16,10). Son retour (Zacharie 14,4 et 9).


13 - LES ALLIANCES

Pour faciliter la compréhension du message, il faut aussi distinguer les différentes alliances.

Ancienne alliance avec Adam, avec Noé, avec Abraham, avec Moïse,

Nouvelle alliance en Jésus-Christ

1 — Le Messie étant rejeté par les Juifs, ces derniers sont mis de côté pour un temps. Nous sommes dans le temps de la patience de Dieu.

L’Évangile — la Bonne Nouvelle — est annoncée (voir Actes 10,36 à 43; Romains 10,12 et 13; Éphésiens 2,11 à 22).

Très proche est la réalisation de la promesse de Jésus-Christ d’enlever ceux qui lui appartiennent pour être avec Lui, éternellement selon Jean 14,1 à 3, 1 ère épître aux Corinthiens 15,42 à 57; lère épître aux Thessaloniciens 4,16 et 17.

2 — Après cela : Les jugements apocalyptiques tombent, sur la terre habitée tout entière (lère épître aux Thessaloniciens 5,3; Apocalypse 3,10 ainsi que Apocalypse 6 et suivants)


Un reste d’Israël, après avoir traversé de terribles épreuves, reconnaîtra son Messie (Zacharie 12).

C’est alors que le Christ apparaîtra, établira son Règne (Zacharie 14,4) et que ressusciteront les croyants mis à mort pendant cette période (Apocalypse 20,4 à 6).

Une ère de paix de 1000 ans suivra sous l’autorité du Christ, avant une révolte finale et la défaite définitive du Diable et de ceux qui l’auront suivi (Apocalypse 20,6 à 10).

Résurrection des incrédules et leur condamnation (Apocalypse 20,11 à 15). Nouveaux cieux et nouvelle terre (2 Pierre 3,10 à 16). État éternel (1 ère épître aux Corinthiens 15.20 à 28)