Hamilton Smith [ajouts bibliquest entre crochets]
[L’auteur, en suivant la version autorisée anglaise King James, KJV, a systématiquement utilisé le terme « église ». Nous l’avons remplacé par le terme « assemblée » selon la version J.N.Darby du texte biblique]
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1.2 - « Le témoin fidèle et véritable »
1.3 - « Le commencement de la création de Dieu »
Le message adressé à l’assemblée à Laodicée nous présente la condition solennelle de l’Assemblée, à la fin de son histoire, en tant que témoin responsable pour Christ sur la terre. Cette condition est présentée telle qu’elle est vue par le Seigneur. Ainsi, nous ne sommes pas laissés à nos propres conclusions partielles quant à la condition de la chrétienté dans les derniers jours ; nous avons le jugement infaillible de Celui dont les yeux sont comme une flamme de feu et aux yeux duquel toutes choses sont nues et découvertes.
Dans la condition de Laodicée, nous voyons le résultat final du premier écart de l’assemblée à Éphèse. Le manquement de l’assemblée en tant que témoin pour Christ a commencé par la perte du premier amour ; il se termine par la perte de Christ Lui-même. L’assemblée professante peut chercher à s’accréditer en conservant le nom de Christ, mais Lui-même est dehors. Alors, quand cette dernière phase est atteinte, la condition est irrémédiable et la sentence prononcée est inébranlable ; la parole prononcée par le Seigneur est : « Je te vomirai de ma bouche ».
Le Seigneur se présente à Laodicée comme « l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu ». On remarquera donc que, dans cette assemblée comme dans celle de Philadelphie, le Seigneur se présente sous Ses attributs moraux plutôt que sous un quelconque caractère judiciaire ou officiel. Il y a cependant une différence : à Philadelphie, les attributs sont destinés à encourager l’assemblée ; à Laodicée, ils sont une réprimande pour l’assemblée.
En tant qu’Amen, Christ est la confirmation et l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu (2 Cor. 1:20). Le chrétien est béni de toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes (Éph. 1:3). Toutes ces bénédictions, prévues par Dieu pour l’assemblée, ont été assurées par l’œuvre de Christ et sont déployées en Christ — Lui est l’Amen. L’assemblée, par une marche cohérente dans la séparation du monde, aurait dû être, dans sa mesure, une confirmation de la vérité de l’appel céleste et un témoignage rendu à cette vérité. Hélas, l’assemblée professante a abandonné son appel céleste, s’est installée sur terre et est devenue le monde. Au lieu d’être une confirmation, elle est devenue la négation de la vérité de Dieu.
Dans tout Son chemin, Christ a toujours été fidèle à Dieu et un vrai témoin pour Dieu dans le monde. L’assemblée a été laissée dans le monde pour être fidèle à Christ et pour être un vrai témoin de Christ en tant qu’épître de Christ. Hélas ! par manque de fidélité à Christ, elle a cessé d’être un témoin pour Christ. Tiède ou indifférente à Christ, elle finit par témoigner d’elle-même, car elle dit : « Je suis riche… et je n’ai besoin de rien ».
En Christ, nous voyons la mise à nu et la mise de côté de tout ce qui caractérisait l’homme déchu, qu’il soit Juif ou Gentil, et la mise en évidence parfaite de toutes les qualités qui caractériseront la nouvelle création. Ainsi, « dans le Christ Jésus, ni circoncision ni incirconcision n’ont de valeur, mais une nouvelle création » (Gal. 6:15). L’assemblée aurait dû être « une sorte de prémices des créatures » (Jacques 1:18). L’ancienne création a été gâtée par le péché ; mais le dessein de Dieu est d’avoir une nouvelle création où tout sera en accord avec Son cœur. Si l’assemblée était marquée par « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Gal. 5:22), elle témoignerait de la nouvelle création. Hélas ! au lieu de présenter ces belles qualités, l’assemblée professante est devenue si complètement corrompue que, dans sa dernière phase, il n’y aura « rien sur la face de la terre entière qui soit aussi diamétralement opposé à Dieu que la chrétienté professante ».
Chaque attribut dans lequel Christ est présenté, exprime ce que l’assemblée aurait dû être dans le monde pour Dieu et pour Christ. Ainsi, la manière dont Christ se présente à Laodicée est une réprimande solennelle à l’assemblée professante. C’est comme si le Seigneur disait : « Je Me présente à toi dans tout ce que tu aurais dû être, afin de prouver à quel point tu n’as pas répondu à Ma pensée ».
Néanmoins, lorsque l’assemblée a totalement failli à confirmer les promesses de Dieu, à être fidèle à Dieu, à être un vrai témoin vis-à-vis du monde et à manifester les fruits de la nouvelle création, et quand, en conséquence de sa faillite, son jugement prochain est annoncé, il n’en reste pas moins vrai que tout élément de responsabilité sur lequel l’assemblée a failli, a sa parfaite réalisation en Christ. Il est toujours « l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu ».
Après s’être présenté comme la norme parfaite d’après laquelle la condition de l’assemblée peut être jugée, le Seigneur, dans les paroles solennelles qui suivent, expose la condition de l’assemblée dans ses derniers jours, montrant à quel point elle s’est éloignée de la norme qui est manifestée en Lui.
Nous ne sommes pas laissés à notre vision limitée et à notre connaissance partielle, car nous avons le jugement de Celui qui peut dire : « Je connais tes œuvres ». Tout d’abord, celui qui connaît doit dire : « Tu n’es ni froid ni bouillant ; je voudrais que tu sois ou froid ou bouillant ». D’un côté, la grande masse de la chrétienté n’est pas « bouillante ». Ils n’ont pas de zèle pour Christ ; ils ne sont pas touchés par Sa grâce, pas animés par Ses paroles ni contraints par Son amour. D’un autre côté, ils ne sont pas « froids ». Ils font une profession religieuse, mais en même temps ils sont totalement indifférents aux attaques contre Sa Personne et à la négation de Son œuvre. La chrétienté est marquée par l’indifférence à l’égard de Christ. De plus, l’indifférence à Christ entraînera toujours la tolérance du mal. Dans la dernière phase de la chrétienté, il n’y a plus qu’indifférence quand la vérité est remplacée par l’erreur, quand la parole inspirée est abandonnée au profit d’idées incrédules des hommes, et quand la mondanité la plus grossière est pratiquée de toutes parts.
Une telle condition est si odieuse à Christ qu’Il finira par vomir l’assemblée professante de Sa bouche. Il n’a aucun espoir de changement ou de rétablissement dans la masse de la grande profession chrétienne. Il affirme clairement que le temps vient où tout ce qui professe Son nom sur la terre sera totalement rejeté par Lui-même. Et lorsque ce qui professe Son Nom sera rejeté et chassé par Christ comme tout à fait nauséabond, la Bête dira : « Cela me convient tout à fait, et je le récupérerai et le porterai » (Apoc. 17:3-8).
Le Seigneur nous donne ensuite d’autres signes du dernier état de la chrétienté. Après avoir entendu ce que le Seigneur dit de la chrétienté, nous entendons maintenant ce que la chrétienté dit d’elle-même. Les paroles du Seigneur sont les suivantes : « Tu dis : Je suis riche et je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien ». Qu’est-ce que cela, sinon de l’auto-occupation, de l’autosatisfaction et de l’autosuffisance ? L’assemblée était censée représenter Christ, et ainsi attirer à Christ. L’effondrement quant à la responsabilité est si complet que l’assemblée professante finit par parler d’elle-même et par chercher à attirer à elle. Avec la plus grande autosatisfaction, elle peut se vanter de ses richesses intellectuelles, de son nombre et de ses avantages matériels dans ce monde. Son autosuffisance est si grande qu’elle peut dire : « Je n’ai besoin de rien ». Et pourtant, malgré toutes ses vanteries illuminées, elle ignore totalement son véritable état, car le Seigneur doit dire : « Tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ». Combien il est solennel de constater qu’il est possible de s’enorgueillir de nos richesses spirituelles tout en ignorant totalement notre véritable état spirituel. Le Seigneur dit : « Je sais », et « Tu ne sais pas ».
Telle est donc l’état solennel de la chrétienté professante dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Indifférente à l’égard de Christ, tolérante à l’égard du mal, occupée d’elle-même, satisfaite d’elle-même, pleine de suffisance et ignorante de son véritable état.
Si les paroles du Seigneur à Philadelphie nous apprennent ce que Christ approuve dans les derniers jours, et donc ce à quoi nous devons nous efforcer de répondre, le message à Laodicée nous apprend ce que le Seigneur condamne catégoriquement, et ce que nous devons éviter rigoureusement.
Cherchons donc avant tout à avoir la gloire du Seigneur devant nous, et prenons garde qu’en raison du relâchement général, nous ne devenions tolérants à l’égard du mal. Tout en cherchant à marcher dans la vérité de l’assemblée, n’essayons pas d’attirer à nous, ou de faire quelque chose de nous-mêmes, en nous vantant de la lumière ou des richesses spirituelles. Puissions-nous marcher dans cette humble dépendance de Christ qui nous préservera de l’esprit d’autosuffisance qui nous aveuglerait sur notre véritable état.
Le constat solennel du Seigneur est suivi du conseil de grâce du Seigneur. La grande masse de la chrétienté conserve le Nom de Christ, maintient la profession de christianisme, mais, en fait, n’est pas convertie. À ceux-là, le Seigneur dit : « Je te conseille d’acheter de moi ».
Le Seigneur est, en effet, « le témoin fidèle et véritable », et combien est doux et tendre ce dernier appel à la grande masse inconvertie de la chrétienté. Il semble dire : « Si vous êtes malheureux et misérables, et pauvres, et aveugles et nus, c’est vous qui êtes faits pour Moi, et je suis Le Seul à être fait pour vous. J’ai l’or, un vêtement blanc et un collyre, et bien que vous soyez pauvres, vous pouvez acheter de Moi sans argent et sans prix ». Les paroles du Seigneur « Je te conseille d’acheter de Moi » illustrent la nécessité d’un lien personnel avec Christ. Le fait que le Seigneur doive donner un tel conseil est une preuve évidente que la grande masse qui compose la profession chrétienne dans sa dernière phase n’a aucune foi personnelle en Christ, et manque donc de toutes les bénédictions spirituelles que Christ assure au croyant. Ils n’ont pas la justice divine devant Dieu, ils n’ont pas le caractère de Christ devant les hommes et ils n’ont aucun vrai discernement spirituel.
Le Seigneur les exhorte à se tourner vers Lui pour obtenir de « l’or passé au feu », afin d’être riche. L’« or passé au feu » parle de la justice de Dieu disponible pour tout pécheur par la mort de Christ, grâce à laquelle le pécheur qui croit en Christ est placé devant Dieu en tant qu’homme justifié, aussi exempt de péchés et de jugement que Christ ressuscité.
En outre, le conseil du Seigneur montre la nécessité de vêtements blancs pour être vêtus. Si l’or parle de la condition de justice dans laquelle le croyant apparaît devant Dieu, les vêtements blancs parlent de la justice pratique dans la vie du croyant devant les hommes (Apoc. 19:8). Le fait d’être vêtus de vêtements blancs implique que, devant les hommes, nous avons revêtu le beau caractère de Christ, et qu’ainsi nous montrons quelque chose de Son humilité et de Sa débonnaireté, de Sa grâce et de Sa douceur, de Sa patience et de Son support, de Sa sainteté et de Sa sanctification.
En outre, malgré toute l’érudition et le niveau intellectuel dont elle se targue, la grande masse de la profession chrétienne manque totalement du discernement spirituel qui appartient au plus simple des croyants en Christ par l’Esprit. L’apôtre Jean peut dire aux petits enfants en Christ : « L’onction que vous avez reçue… vous enseigne toutes choses » (1 Jean 2:27). Ainsi le Seigneur conseille à ces professants sans vie de se tourner vers Lui pour obtenir un « collyre ». Paul, une fois converti, fut « rempli du Saint-Esprit… Et aussitôt il tomba de ses yeux comme des écailles ». Il voyait toutes choses clairement.
Le conseil du Seigneur nous apprend avec beaucoup de bonheur que Son désir pour tout croyant est « que tu sois riche », « que tu sois vêtu » et « que tu voies ». Ces trois désirs résument brièvement ce que le chrétien doit être en traversant ce monde. Il est quelqu’un qui, devant Dieu, est enrichi de toutes les bénédictions assurées par la mort de Christ, et présentées en Christ ressuscité à la droite de Dieu. Il est quelqu’un qui représente Christ, dans le monde où Lui est absent, en présentant le caractère de Christ ; et il est quelqu’un qui, par le Saint-Esprit, a les yeux ouverts pour voir toutes choses clairement.
De même qu’aux jours de l’apostasie d’Israël, l’Éternel avait Ses sept mille hommes qui n’avaient pas fléchi le genou devant Baal, de même, dans les derniers jours de l’histoire de l’Église sur la terre, au milieu de la vaste profession qui va subir le jugement, le Seigneur a les Siens, qu’Il connaît et qu’Il aime. Ayant aimé les Siens, Il les aime jusqu’à la fin (Jean 13:1). Néanmoins, Il peut être amené à les reprendre et à les châtier. Le Seigneur doit donc dire : « Je reprends et Je châtie tous ceux que J’aime ». L’amour ne peut être indifférent à aucune tache sur l’objet de l’amour. Il se peut donc que le Seigneur doive nous réprimander pour des manquements précis, et nous châtier afin que nous puissions participer à Sa sainteté. Mais Il veut que nous sachions que l’amour — un amour qui surpasse l’entendement — est à la base de toutes Ses actions envers nous. La main qui frappe est mise en action par un cœur qui aime. En jugeant nos pensées, nos paroles, nos voies, à la lumière de Son amour, ne devrions-nous pas trouver beaucoup de quoi éveiller le zèle envers Lui en pensant à toute Sa patience et à tout Son support à notre égard ; et beaucoup de quoi appeler à la repentance de notre part, lorsque nous nous rappelons nos nombreux manquements. C’est le regard d’amour du Seigneur qui a brisé l’apôtre Pierre et l’a amené à se repentir avec des larmes amères.
Si les aspirations du cœur s’éveillent vers Lui lorsqu’Il nous rappelle Son amour, alors, pour nous encourager, Il voudrait que nous sachions qu’Il désire ardemment une place dans nos cœurs. Il se tient à la porte et frappe. Si nous entendons Sa voix et ouvrons la porte, Il est prêt à entrer. Souvenons-nous que la poignée de porte se trouve de notre côté de la porte. À celui qui ouvre, le Seigneur dit : « J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi ».
Il ne nous imposera pas Sa compagnie, mais quiconque désire sa compagnie, qu’il se souvienne que le Seigneur, de Son côté, désire notre compagnie, car Il se tient à la porte et frappe. Quand nous pensons à tout ce qu’Il est dans Son amour et Sa grâce, il n’est pas étonnant que nous devrions désirer Sa compagnie. Qu’Il désire notre compagnie est une grande merveille.
Si nous Le laissons entrer, Il soupera avec nous. Il entrera dans tous nos exercices ; Il nous conseillera dans nos difficultés, nous sera en secours dans notre faiblesse et nous soutiendra dans nos problèmes, mais Il fera plus encore, car Il nous amènera à souper avec Lui. Il nous élèvera au-dessus de nos affaires pour entrer dans les Siennes, et nous fera participer à Ses pensées et à Ses désirs. Nous traitant comme Ses amis, Il nous dira, comme aux disciples : « Je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:15). Il déroulera devant nous la gloire du monde à venir, et la bénédiction encore plus profonde de la maison du Père. Il nous amènera ainsi à souper avec Lui tandis qu’Il ravira nos âmes avec les choses invisibles et éternelles qu’aucune défaillance de notre part ne pourra jamais toucher.
C’est une vraie bénédiction que le Seigneur laisse entendre, qu’aux derniers jours de la chrétienté, il est encore possible pour tout croyant de jouir de la communion la plus douce et la plus étroite avec Lui. Il n’est pas question de revenir à un grand déploiement de puissance devant le monde comme au commencement, mais il est possible de revenir au premier amour et à la communion avec Lui-même.
Le Seigneur nous encourage très heureusement à vaincre, à surmonter les maux de la chrétienté en se présentant Lui-même comme le Vainqueur. Lorsqu’Il était sur terre, le Seigneur était entouré par le monde du judaïsme corrompu, et Ses dernières paroles à Ses disciples ont été : « Vous aurez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, Moi j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Il a proclamé la grâce au monde, Il a averti le monde, Il a pleuré sur le monde, mais jamais Il ne s’est associé à ses formes extérieures de religion, ni n’a admis ses principes mondains, ni n’a accepté sa corruption. Refusant le monde, Il s’est retrouvé dans l’opprobre — un homme méprisé et rejeté. Mais la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée comme sans valeur est devenue la tête de l’angle (1 Pierre 2:7). Il a été élevé sur le trône du Père. De nos jours, nous sommes entourés du monde de la chrétienté corrompue, et avec Lui-même devant nous comme notre exemple parfait, nous sommes exhortés à vaincre, à surmonter son indifférence à l’égard de Christ, sa tolérance du mal et son exaltation des hommes. Ayant vaincu, nous nous retrouverons dans l’opprobre et l’obscurité dans le monde présent ; mais dans le monde à venir, nous aurons l’appréciation de Christ en partageant Son trône.
Le message se termine par un appel à tous ceux qui ont l’oreille ouverte pour écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées (assemblées). Pour profiter de la pensée de Christ divinement mise par écrit quant à l’évolution de la faillite de l’Assemblée dans Sa responsabilité, et quant à la condition de la vaste masse professante dans les derniers jours, et quant au chemin des croyants au milieu de cette faillite, nous devons écouter, non pas le message à une seule assemblée, mais les paroles du Seigneur enregistrées par l’Esprit et adressées à toutes les assemblées ou églises. Puissions-nous alors avoir l’oreille ouverte et le cœur exercé pour entendre la voix du Seigneur par l’Esprit, et ainsi jouir d’une douce communion avec Christ, et Lui rester fidèles jusqu’à ce qu’Il vienne.
Oh, j’entrerai et je souperai, chère âme,
Nous aurons ensemble ce qui est à toi et ce qui est à Moi ;
Tu boiras à la coupe pleine de mon cœur, chère âme,
Tu goûteras à la coupe pleine de mon royaume,
Tu goûteras au vin de Mon royaume.
Je t’apporterai une joie éclatante du haut de ceux d’en-haut, —
Une communion bénie et libre ;
Une gloire de joie, un ravissement d’amour,
Un paradis de chants, — pour toi !