Psaume 32 et Ps. 25, 33, 34, 35 — Grâce, directions et gouvernement de Dieu

Hole Frank Binford

Extrait de « Scripture Truth » Vol. 28, 1936, page 14

1 - [La grâce dans l’Ancien Testament]

2 - [La grâce dans le Nouveau Testament]

3 - [La grâce dans l’Ancien Testament sans qu’elle soit nommée]

4 - [La grâce connue jusqu’à ne plus avoir aucune conscience de péchés]

5 - [Faute coupable, fraude, gémissement]

5.1 - [Faute coupable]

5.2 - [Fraude]

5.3 - [Gémissement, rugissement]

5.4 - [Confession]

5.5 - [Confiance]

5.6 - [Chants de triomphe de la délivrance]

6 - [Dieu guide — Ps. 32:8-9]

6.1 - [Dieu guide (donne des directions)]

6.2 - [Intelligence spirituelle / la bride et le mors]

6.3 - [Dieu enseigne par Sa Parole écrite — Ps. 25]

6.4 - [Comment être guidé dans les détails]

7 - [Gouvernement de Dieu]

7.1 - [Action gouvernementale de Dieu pas toujours visible]

7.2 - [Psaume 33 — Gouvernement : contre / pour]

7.3 - [Psaume 34 — Gouvernement en faveur des justes]

7.4 - [Psaume 35 — Gouvernement contre ceux qui font le mal]

8 - Conclusion


1 - [La grâce dans l’Ancien Testament]

Il n’est pas dit grand-chose sur la grâce dans l’Ancien Testament. Le mot lui-même y apparaît une quarantaine de fois ; pour la moitié il s’agit de « trouver grâce » aux yeux de ses semblables, mais Dieu n’a rien à y voir. Dans quelques passages, il y a l’idée que Dieu accorde la grâce, comme par exemple : « L’Éternel donnera la grâce et la gloire » (Ps. 84:11). Mais ces passages sont rares ; il s’y en ajoute d’autres dans lesquels il est dit, ou Dieu dit, qu’Il est un « Dieu de grâce » ou « faisant grâce ». On peut donc dire que, dans l’Ancien Testament, la grâce de Dieu est un fait reconnu, mais non pas un fait marquant.


2 - [La grâce dans le Nouveau Testament]

Dans le Nouveau Testament, elle est un fait prééminent, en particulier dans les épîtres, et nous y découvrons pourquoi elle occupait une si petite place dans l’Ancien Testament. Il est dit, en relation avec la première venue de Christ : « la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue » (Tite 2:11). En accord avec cela, il est dit aussi qu’après la période de la loi, « la grâce et la vérité vinrent par Jésus-Christ » (Jean 1:17). La grâce a toujours existé en Dieu, mais ce n’est qu’à l’apparition de Christ qu’elle a été pleinement et franchement mise en lumière.


3 - [La grâce dans l’Ancien Testament sans qu’elle soit nommée]

En lisant les Écrits de l’Ancien Testament, nous avons à multiples reprises des aperçus de la grâce de Dieu, même là où elle n’est pas nommée. Un exemple frappant se trouve au Psaume 32:1-7. Ce passage présente la grâce de Dieu en pardon et en délivrance, accordée à celui qui confesse honnêtement sa culpabilité et sa misère. David en avait fait la profonde expérience, en raison de la gravité de son péché et de la profonde conviction qu’il en avait eue quand on lui avait fait sentir ce péché. Il nous fait partager cette expérience dans ce Psaume. C’est bien sûr une expérience par laquelle nous devons tous passer pour obtenir la bénédiction dont parle ce psaume.


4 - [La grâce connue jusqu’à ne plus avoir aucune conscience de péchés]

Il y a cependant une grande différence entre David et nous. Lui ne pouvait pas jouir de ne plus avoir, comme nous, « aucune conscience de péchés » (Héb. 10:2). Il vivait sous la loi qui n’était que « l’ombre des biens à venir ». Ses sacrifices ne pouvaient « jamais … rendre parfaits ceux qui s’approchaient » (Héb. 10:1). Il pouvait connaître, et connaissait, la bénédiction d’être pardonné de tel ou tel grand péché, mais il ne pouvait pas connaître la purification « une fois pour toutes » qu’apporte l’évangile. Ce n’est que lorsque Christ est venu et a été « offert une fois pour porter les péchés de plusieurs » que les adorateurs « purifiés une fois pour toutes », n’ont donc plus eu « conscience de péchés ». Nous pouvons donc lire ce qui est écrit au Psaume 32 dans son plein sens — un sens que David n’a jamais pu avoir dans ses pensées quand il l’écrivit.


5 - [Faute coupable, fraude, gémissement]

5.1 - [Faute coupable]

Le schéma général de ces sept versets s’applique à toute âme convertie, sans exception, bien qu’il puisse y avoir de nombreuses variantes dans les détails. Nous commençons tous par la faute coupable. Nous pouvons parler de transgression, de péché et d’iniquité, comme le fait le psaume ; chacun de ces mots a un sens particulier, mais ils sont tous groupés sous l’en-tête général de faute coupable.


5.2 - [Fraude]

Vient ensuite la fraude. Cela signifie tromperie, hypocrisie, manque de franchise et malhonnêteté. Elle suit toujours la faute coupable et cela, depuis le début, comme en témoigne Genèse 3. Dès que nos premiers parents ont senti leur faute coupable, ils ont cherché à se cacher de devant Dieu et à rejeter la faute sur l’autre. Chaque être humain fait de même. C’est un instinct profondément ancré dans notre race déchue.


5.3 - [Gémissement, rugissement]

La fraude est un acte misérable ; elle ne mène qu’à gémir, car c’est ce que signifie le mot « rugir » (v. 3). David a assez vite gémi, car Dieu faisait peser sur lui sa main en discipline, de jour comme de nuit, et il dépérissait. Il l’exprime de manière très vivante et imagée : « Ma vigueur s’est changée en une sécheresse d’été ». C’est un mauvais signe si un pécheur ne gémit pas de sa faute coupable et de sa fraude, car cela signifie qu’il y est insensible, et que Dieu diffère peut-être Ses actions jusqu’au jour à venir de la rétribution. Il est heureux que le gémissement suive rapidement.


5.4 - [Confession]

Le gémissement doit se poursuivre jusqu’à ce que la confession ait lieu. Le péché doit être reconnu. L’iniquité qui avait été cachée avec le plus grand soin doit être amenée à la lumière de la présence de Dieu. Les transgressions doivent être confessées non pas à l’homme simplement, mais d’abord « au Seigneur ». C’est tout le contraire de la fraude. L’attitude précédente s’inverse totalement ; toute tromperie et toute hypocrisie sont abandonnées. C’est la franchise et l’honnêteté devant Dieu.

La confession conduit directement et aussitôt à recevoir la grâce et à en jouir. Comme le dit David : « et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché ». Il a la certitude de goûter la béatitude de l’homme « dont le péché est couvert » parce qu’il a découvert son péché. La confession de la part de David, a conduit à ce que, de Son côté, Dieu couvre son péché. David s’est mis en règle avec Dieu.


5.5 - [Confiance]

Mais il y a plus. Dès que David est en règle avec Dieu, tout change. Au lieu d’être un objet de crainte, Dieu devient l’objet de sa confiance. Il sait comment trouver Dieu et comment Le prier. Il a découvert qu’il peut se cacher en Dieu, où il trouve refuge et protection quand il est menacé par les tempêtes et les soucis de cette vie ; car bien que la question de son péché soit réglée, les problèmes subsistent. Son attitude correspond à l’adage attribué à Augustin : Le meilleur moyen de fuir Dieu est de fuir vers Lui.


5.6 - [Chants de triomphe de la délivrance]

Nous avons noté six points dans ces versets : trois concernant la faute coupable et trois concernant la grâce qui l’efface. Le point culminant est le septième que nous notons : il est « entouré de chants de triomphe de la délivrance ». Délivré de la faute coupable de son péché, et du poids intense des soucis, il était joyeux. Telle est la grâce de Dieu.


6 - [Dieu guide — Ps. 32:8-9]

Nous en arrivons maintenant au fait d’être guidé, c'est-à-dire de recevoir des directions ; cela rend beaucoup de gens perplexes. Les v. 8 et 9 le résument de manière très simple, sans dire tout ce qu’il y a à dire sur le sujet, mais en donnant les deux éléments essentiels : la promesse expresse d’être guidé par Dieu, et un avertissement sur la nécessité que nous ayons un cœur intelligent.


6.1 - [Dieu guide (donne des directions)]

Une fois que notre relation avec Dieu est droite, que nos péchés sont pardonnés, que Dieu lui-même est notre refuge, et que les chants de la délivrance nous entourent, Dieu va nous guider. Notez qu’il n’y a pas de « si » à ce sujet.

L’affirmation est précise et sans réserve : « Je t’instruirai, et je t’enseignerai… je te conseillerai, ayant mon œil sur toi ». Dans le psaume suivant, nous lisons également que l’œil de l’Éternel est sur ceux qui Le craignent, mais là c’est pour qu’ils soient délivrés (33:18-19) ; ici, c’est pour les guider. Ainsi, quant à la sollicitude et la bienveillance de Dieu, nous pouvons assurément compter sur Ses conseils.


6.2 - [Intelligence spirituelle / la bride et le mors]

Mais, de notre côté, nous ne pouvons en aucun cas considérer comme acquis l’intelligence spirituelle que nous avons et qui nous permet de profiter des conseils qui nous sont donnés. Il nous est tout à fait possible d’être comme le cheval ou le mulet. Le verset nous dit : « dont l’ornement est la bride et le mors, pour les refréner, quand ils ne veulent pas s’approcher de toi ». La bride et le mors sont toujours gênants et parfois douloureux. Le cheval est souvent arrêté par une secousse désagréable, parce qu’il ne comprend pas les pensées de son maître. Il se peut que nous soyons exactement ainsi. La bride et le mors des circonstances désagréables mais impérieuses peuvent souvent nous arrêter subitement, ou nous orienter brusquement sur un chemin inattendu. Quand Dieu agit de cette manière, nous pouvons être reconnaissants, même si ce n’est pas la meilleure façon pour être conduits.


6.3 - [Dieu enseigne par Sa Parole écrite — Ps. 25]

Dieu désire que nous ayons de l’intelligence pour apprécier Son instruction, Son enseignement et Son conseil, que nous trouvons avant tout dans Sa Parole. Il va sans dire que nous devons l’étudier diligemment, mais nous devons aussi être dans un bon état moral pour tirer profit de notre étude. Or cet état d’esprit n’est pas décrit au psaume 32, mais il l’est au Psaume 25, où l’on peut lire :

Ces versets mettent l’accent sur trois choses : la douceur ou débonnaireté, l’obéissance et la crainte de l’Éternel. La douceur ou débonnaireté implique que notre propre volonté est maîtrisée et réduite au silence. L’obéissance implique d’accepter et exécuter la volonté de Dieu. La crainte de l’Éternel implique d’avoir conscience de Sa présence, de Le respecter et de Lui être soumis, ce qui induit la douceur et l’obéissance. Si nous possédons ces caractères moraux et spirituels, nous profiterons des conseils qui nous sont donnés.

En conclusion, si nous avons un problème pour être conduits, cela vient de notre propre état spirituel. Du point de vue objectif, quant à la lumière et la direction venant de Dieu, et donc ce qui est extérieur à nous-mêmes, il n’y a aucune difficulté car Dieu s’engage à nous conduire. Du point de vue subjectif, l’intelligence et la spiritualité sont requises de notre part pour discerner et répondre à la direction donnée ; c’est là que les difficultés apparaissent.


6.4 - [Comment être guidé dans les détails]

Le Psaume 32 contient la promesse d’instruire et d’enseigner, mais il ne précise pas comment. C’est le Psaume 25 qui le dit : c’est en observant « Ses témoignages » que les sentiers de l’Éternel seront pour nous gratuité et vérité ; or Ses témoignages sont sous la forme des Saintes Écritures. La Parole de Dieu est la principale source de toute lumière pour nous diriger. Nous y trouvons les grands principes d’action qui doivent nous gouverner. Quant aux petits détails propres à chacun, il ne faut pas s’attendre à les trouver dans les Écritures. Néanmoins, nous pouvons chercher et trouver des conseils dans de nombreuses circonstances complexes si nous restons dans la crainte du Seigneur, si nous nous attendons à Lui avec prière dans un esprit de douceur ou débonnaireté, et si nous obéissons à ce que nous connaissons de Sa Parole révélée.

Nous ne disons pas que nous serons toujours sûrs et conscients d’être guidés, sur le moment. Quand la Parole de Dieu nous dirige clairement et que nous lui obéissons, nous pouvons en être sûrs. Dans les petits détails de la vie, lorsqu’il s’agit de savoir où nous irons et ce que nous ferons, nous pouvons être guidés d’une heureuse manière si nous sommes en bon état, si, avec douceur et obéissance, nous ne cherchons pas notre propre plaisir, mais celui de Dieu. Il s’est engagé à nous guider et Il le fera. La seule chose qui nous empêchera de l’être, est de tenir à notre propre volonté ou nos propres plaisirs. Si nous marchons avec simplicité, dans le jugement de nous-mêmes, en désirant Sa gloire dans nos décisions, nous avons toujours des raisons d’être reconnaissants quand, en regardant en arrière, nous découvrons que c’est Sa main qui nous a guidés.


7 - [Gouvernement de Dieu]

7.1 - [Action gouvernementale de Dieu pas toujours visible]

Avant d’arriver à la fin du Psaume 32, nous avons un troisième grand sujet : le gouvernement de Dieu. La grâce est assez bien exposée, puisqu’elle occupe sept versets. Le fait de conduire n’occupe que deux versets, mais comme nous l’avons noté, le Psaume 25 traite ce sujet plus complètement. Un seul verset est consacré au gouvernement de Dieu, mais les Ps. 33 à 35 traitent tous de cette question importante. N’oublions pas que Dieu gouverne moralement l’univers et qu’Il a ordonné les choses de façon que les hommes récoltent ce qu’ils ont semé, dans cette vie même. Cela a toujours été vrai et l’est encore aujourd’hui. Les différentes dispensations n’affectent pas ce fonctionnement. Cela s’applique aux hommes du monde, et tout particulièrement aux saints. On a souvent l’impression que l’homme du monde échappe à l’action du gouvernement de Dieu dans cette vie. C’est parce qu’il poursuit sa course vers le jugement dernier et que le crash final arrivera à ce moment-là. Dans le Psaume 73 il nous est donné la solution à ce problème. Le saint ne vient pas en jugement. La question criminelle (si on peut utiliser ce terme) due à ses péchés, a été réglée éternellement ; mais la question gouvernementale demeure, et elle revêt une importance toute particulière. Il n’est pas rare de voir un saint tomber sous la main de Dieu en discipline, suite à un péché, tandis qu’un incrédule, qui a fait exactement la même chose, y échappe.

Cependant, de façon générale, les méchants qui pratiquent le mal, en récoltent les peines, et l’homme pieux qui se confie dans le Seigneur est entouré de miséricorde. C’est ce qui est dit au verset 10 ; c’est la normale des choses. Mais, nous vivons dans un état de choses où ce qui est anormal prévaut souvent, c’est pourquoi l’exécution du gouvernement de Dieu est souvent compliquée. Il est donc nécessaire d’approfondir la question dans les trois psaumes suivants.


7.2 - [Psaume 33 — Gouvernement : contre / pour]

Le Psaume 33 célèbre la justice de Dieu exprimée dans tous Ses actes — « La parole de l’Éternel est droite, et toute Son œuvre est avec vérité. Il aime la justice et le jugement ». Le psalmiste parle ensuite de la justesse et de la fermeté de toutes Ses œuvres dans la création, tandis que, d’autre part, le conseil des nations et les desseins des peuples sont tous réduits à néant. Mais si, du haut de sa demeure, Dieu regarde les fils des hommes et les châtie, il est vrai aussi que « l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, … pour délivrer leur âme ». Son saint gouvernement agit dans les deux sens : contre les impies, mais aussi pour Son peuple.


7.3 - [Psaume 34 — Gouvernement en faveur des justes]

Le Psaume 34 développe ce thème du gouvernement de Dieu agissant en faveur de ceux qui sont pieux. Les v. 12 à 16 sont cités en 1 Pierre 3:10-12, pour établir le fait que, si le chrétien rend le bien, pour le mal et les insultes qu’il peut recevoir du monde, il héritera d’une bénédiction pour lui-même. S’il sème la bénédiction, il récoltera la bénédiction. Il en est ainsi dans le gouvernement de Dieu.

Au v. 15 de ce psaume, il est dit aussi que « les yeux de l’Éternel regardent vers les justes ». Cette fois-ci, ce n’est pas pour guider, comme au Psaume 32. Ce n’est pas non plus pour délivrer, comme au Psaume 33. C’est en gouvernement, pour écouter leur cri et pour agir en leur faveur. Mais, notons que c’est pour « les justes » qu’il agit ainsi.

Ce point est important, car il soulève la question de l’état spirituel qui doit nous caractériser. Ce caractère est bien mis en évidence au cours du psaume.


En lisant attentivement le psaume, nous découvrons non seulement que Dieu agit en gouvernement en faveur de Son peuple, mais aussi que le peuple pour lequel il agit est décrit comme :


C’est une belle liste ! Pourtant, les qualités citées ne sont pas celles que le monde admire, bien au contraire. Ce sont celles que Dieu approuve, celles qui Le font intervenir en faveur de ceux qui les possèdent.

Il ne s’engage pas à intervenir immédiatement, mais Il interviendra, tôt ou tard. Le danger, bien sûr, c’est qu’au lieu d’être pauvres en esprit, de marcher dans la crainte de Dieu en cherchant Sa face avec un cœur brisé, de nous confier en Lui et de Le servir, nous nous fassions justice nous-mêmes. Il nous abandonnera alors à notre sort et nous laissera récolter le fruit de nos propres voies. C’est alors que, souvent, nous nous retrouvons sous un gouvernement qui s’applique plutôt au monde.


7.4 - [Psaume 35 — Gouvernement contre ceux qui font le mal]

Le Psaume 34 dit que « la face de l’Éternel est contre ceux qui font le mal », mais c’est le Psaume 35 qui détaille cet aspect des choses. Ce psaume explique longuement comment Dieu amènera finalement les impies et les persécuteurs à la honte et au jugement. Les pauvres et les nécessiteux qui sont serviteurs de l’Éternel seront délivrés et amenés à la prospérité au jour où Dieu amènera à la confusion et à la destruction leurs ennemis ; ceux-ci, comme la balle devant le vent, iront à la destruction sur un chemin obscur et glissant. Tel sera le gouvernement de Dieu à leur égard, dans cette vie. Il y a bien sûr le sombre puits de l’enfer devant eux, dans la vie à venir, mais ce n’est pas le sujet du psaume.


8 - Conclusion

Pour nous, la conclusion de tout ceci est la suivante : la grâce nous introduit dans une vie de piété et de dévouement ; une telle vie de piété est le secret d’un chemin où nous sommes guidés par Dieu, et où nous sommes l’objet de son saint gouvernement agissant en notre faveur et non pas en correction contre nous.