L’étoile du matin

Darby John Nelson (ajouts bibliquest entre crochets)

The Christian’s Friend : 1881


1 - [Le résidu fidèle avant qu’arrive le jour selon Malachie 3 et 4 et Luc 2]

2 - [2 Pierre 1:19 l’étoile du matin levée dans le cœur — la parole prophétique et son annonce]

3 - [La nuit est fort avancée et le jour est proche]

4 - [Venue de Christ comme l’étoile du matin]

5 - [Christ, l’Étoile du matin — L’Esprit et l’épouse disent « Viens ! »]

6 - [Relation étroite et connue avec le Seigneur]

7 - [L’affection pour Christ détourne du monde et produit la paix]

8 - [Le jugement aura lieu, mais nous attendons le Seigneur, non pas le jugement]

9 - [Effet de l’attente du Seigneur sur la marche du croyant]


1 - [Le résidu fidèle avant qu’arrive le jour selon Malachie 3 et 4 et Luc 2]

« Je lui donnerai l’étoile du matin » (Apoc. 2:28). Qui est celui qui voit l’étoile du matin ? C’est celui qui veille durant la nuit. Tous voient le soleil dans sa clarté ; mais ceux qui voient l’étoile du matin et l’obtiennent comme leur part, sont seulement ceux qui ne sont pas de la nuit, alors qu’ils savent que moralement c’est la nuit et qu’ils attendent en regardant vers l’étoile du matin. Ce sont des enfants, non de la nuit, mais du jour, et c’est pourquoi ils attendent le jour. Lorsque se leva l’étoile qui salua Jésus, né roi des Juifs, il y avait les Anne et les Siméon qui attendaient la consolation d’Israël. Et qui étaient les amis d’Anne en ce jour de ténèbres ? Simplement ceux qui attendaient la rédemption d’Israël, et c’est à eux qu’elle parlait de Lui. En eux s’accomplissait la parole de Malachie : « Ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre ». Nous voyons qu’ils se connaissaient, et ils jouissaient de la consolation en esprit par la vérité de Jésus d’après ce qui suit dans le prophète : « Pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera, et la guérison sera dans ses ailes ». Il s’agissait d’un petit nombre de pauvres méprisés qui étaient peu connus et dont on ne s’occupait guère ; mais ils « attendaient » la rédemption en Israël, conscients de la ruine et du mal, parce que vivants pour la gloire de Dieu et pour le privilège d’être Son peuple. En eux, si faibles qu’ils fussent, nous trouvons une marque de foi bien plus éclatante que chez Élie lorsqu’il faisait descendre le feu du ciel. Ils ne remettaient pas le temple en ordre, mais ils parlaient ensemble des pensées de Dieu. Élie remettait les choses extérieures en ordre, mais il n’avait pas la foi pour les choses intérieures (*). Élie n’avait pas une confiance simple dans la grâce indéfectible de Dieu envers le résidu. La loi était la mesure de ce qu’il comprenait ; mais les Anne et les Siméon avaient le secret de Dieu dans leur âme (« le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, pour leur faire connaître Son alliance », Ps. 25:14), et ils marchaient dans le sentier étroit et silencieux de la foi, ne remettant pas le temple en ordre, mais parlant à tous ceux qui attendaient la consolation en Israël. Mais étaient-ils satisfaits de l’état de choses ? Non, mais dans la séparation du mal, ils attendaient la consolation d’Israël, qui seule pouvait redresser le mal. Et il en est de même de nos jours. Les chrétiens ne peuvent changer Jésabel, ni se mêler aux simples adorateurs du temple, les prétendus systèmes religieux actuels. Ils marchent, tout en les laissant au jugement du Seigneur, loin des attaques violentes dirigées contre eux, dans une séparation tranquille de tout le mal, et durant la longue nuit sombre et douloureuse, ils attendent et guettent patiemment l’étoile du matin du jour de gloire. « À celui qui vaincra… je lui donnerai l’étoile du matin » ; et cette étoile du matin, c’est Christ Lui-même. C’est la manière dont Il est connu de ceux qui, malgré la nuit, ne sont pas de la nuit, étant enfants du jour. L’étoile du matin est partie avant que le monde voie le soleil, avant que le soleil se lève, avant que le jour apparaisse. Mais avant que le soleil se lève, il y a l’étoile du matin pour ceux qui guettent dans la nuit. Le monde verra le soleil ; mais l’étoile du matin sera partie, en ce qui concerne le monde, avant que le soleil se lève. Ainsi, nous serons partis pour être avec l’étoile du matin avant que le jour de Christ apparaisse au monde ; et quand Christ apparaîtra, nous apparaîtrons aussi avec Lui en gloire.


(*) Remarquez le caractère de Christ ici. Parfait sous la loi Lui-même, Lui, selon la patience infaillible de Sa grâce, supportait toutes choses, et faisait entendre la voix du berger à toutes les brebis dans la bergerie. Le pauvre Élie, tout dévoué qu’il fut, fait descendre le feu sur les désobéissants, mais n’atteint pas les sept mille que Dieu connaissait. Christ refuse de faire tomber le feu. Il porte le jugement, alors qu’Il a gardé la loi et qu’Il a fait entendre à tout prix la voix de l’Éternel aux plus pauvres, aux plus coupables, aux plus cachés du troupeau. La conséquence — comme aussi la cause — est que les brebis du troupeau sont à Lui, et que tout pouvoir de jugement Lui est donné sur tous.


2 - [2 Pierre 1:19 l’étoile du matin levée dans le cœur — la parole prophétique et son annonce]

Trois passages se réfèrent à cette étoile du matin, auxquels il est important de se référer. En 2 Pierre 1:19, il est dit : « Nous avons la parole prophétique rendue plus sûre (c’est-à-dire confirmée), à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lumière qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour se lève et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ». Les prophètes d’Israël avaient prophétisé du plein jour de bénédiction sur la terre, en disant : « Lève-toi, resplendis, car ta lumière est venue » (És. 60:1). « Un Roi régnera en justice » (És. 32:1). Et leur témoignage a été confirmé aux disciples par la vision sur la sainte montagne. Ils prophétisèrent aussi des événements à venir sur le monde et son jugement sous toutes ses formes de volonté et de puissance rebelles — de Ninive et de Babylone, et des bêtes qui doivent surgir sur la terre — ils prophétisèrent aussi de Jérusalem et de sa portion du fait de son éloignement de Dieu : et le jugement a été ainsi indiqué, de sorte qu’il y avait une lumière d’avertissement au milieu des ténèbres de ce monde lui-même, et cette lumière était un rappel à celui qui y prêtait attention, d’éviter le crime de la volonté humaine qui conduit au jugement divin. Ils faisaient bien d’y prêter attention, jusqu’à ce que l’étoile du jour se lève dans leur cœur, car elle était la lumière dans un lieu obscur. Mais l’étoile du jour elle-même était quelque chose de plus excellent encore.


3 - [La nuit est fort avancée et le jour est proche]

Les prophéties, en effet, sont claires, leur avertissement est net ; elles me gardent de me mêler à l’esprit du monde, dont le jugement est annoncé. Dans l’Apocalypse, il est parlé d’esprits impurs, semblables à des grenouilles, qui s’en vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu Tout-puissant. Si je ne comprends pas exactement qui sont les grenouilles et ce qu’elles représentent, la portée de la prophétie est néanmoins évidente. Ce ne sont pas des puissances du bien ; elles conduisent les rois de la terre à la bataille du grand jour de Dieu le Tout-Puissant. Il s’agit donc d’une lumière qui brille dans un lieu obscur, la nuit de l’histoire de ce monde en l’absence de Christ. Mais l’étoile du matin est Christ Lui-même, comme on le voit en Apoc. 22. Il est l’étoile brillante du matin. Il sera le Soleil de Justice pour le monde quand Il apparaîtra ; mais alors ce sera le jugement. Les méchants seront comme de la cendre sous la plante des pieds (Mal. 4:3) — comme du chaume (Mal. 4:1) — et le jour du Seigneur comme du feu. Mais l’étoile apparaît à ceux qui veillent, avant que le soleil apparaisse au monde, selon ce que je peux comprendre par l’avertissement prophétique que ce lieu obscur va être jugé, que « la nuit est fort avancée, et le jour est proche » ; pourtant, il fait nuit maintenant, quoi que les gens puissent penser. Et je veux l’étoile du matin dans mon cœur (l’espérance de Christ avant le jour, venant recevoir l’Église pour Lui-même — car l’étoile du matin est donnée aux vainqueurs) pour encourager mon âme à travers la longue et morne nuit, plus sombre maintenant qu’elle ne l’était alors, mais encore loin d’être terminée, tandis que les ténèbres de la nuit s’épaississent toujours jusqu’à ce que l’aube d’un autre jour se lève de l’autre côté du ciel et que l’étoile du matin apparaisse pour fixer l’œil de l’âme vigilante qui est dans l’attente, et pour encourager le cœur avec une espérance sûre et certaine. Et que désirons-nous des choses de ce lieu obscur, qui est maintenant sous le jugement pour avoir cloué le Fils de Dieu sur la croix ? Ne cherchez donc pas les richesses, les honneurs, la puissance de ce monde, sur lequel le Christ vient exécuter le jugement. Un seul rayon de la gloire de Christ flétrira d’un coup toute la gloire de ce monde souillé, comme une feuille d’automne. Ne continuez donc pas à vous mêler au monde et à amasser des richesses. Qu’en ferez-vous quand Christ viendra ? Souvenez-vous que le Seigneur est proche. Mais est-ce que je me tiens séparé du monde simplement parce qu’il va être jugé ? Certainement pas. Ma part entière pour le temps et l’éternité est en Christ ; l’étoile du jour s’est levée dans mon cœur. Je suis séparé du monde par affection, et non par crainte.


4 - [Venue de Christ comme l’étoile du matin]

La venue de Christ comme l’étoile du matin est distincte du lever du soleil ; car, lorsque le soleil se lèvera sur le monde, ce sera pour le jugement (Ésaïe 2 et Malachie 4:1-3). Mais à côté et avant tout cela, nous avons notre part en Christ ; nous ne sommes pas de ce monde, nous en sommes rachetés, nous appartenons au Seigneur Jésus-Christ, et nous Le rejoindrons en haut avant qu’Il soit manifesté pour le jugement de ce monde ; c’est pourquoi les tonnerres du jugement ne peuvent pas nous atteindre, parce que nous sommes assis avec Lui dans le ciel, d’où viennent les jugements. En Apoc. 4, nous avons un tableau très béni et consolant de la position de l’église. On y voit les vingt-quatre anciens assis sur leurs trônes, autour du trône, d’où viennent les tonnerres, les éclairs et les voix : et ils restent parfaitement impassibles. Mais est-ce de l’insensibilité ? Certainement pas, car quand Dieu Lui-même dans Sa sainteté est mentionné, ils se prosternent immédiatement et jettent leurs couronnes devant Lui. Cette sainteté ne cause aucune crainte, lorsque les créatures vivantes proclament la triple sainteté de Celui qui est assis sur le trône ; c’est leur adoration qui éclate, et ils se prosternent et jettent leurs couronnes devant Lui dans le plein sens de la bénédiction de Celui qui est seul assis sur le trône. Christ est donc cette étoile du matin, et si le jour a commencé à luire, si l’étoile du jour s’est levée dans nos cœurs, nous savons que nous sommes associés avec Christ Lui-même, étant à l’intérieur de ce lieu d’où procède le jugement.


5 - [Christ, l’Étoile du matin — L’Esprit et l’épouse disent « Viens ! »]

À la fin de l’Apocalypse, nous retrouvons la place de l’Étoile : Apoc. 22:16. Le Seigneur nous ramène depuis le témoignage prophétique vers Lui-même — « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange » — « Je suis la racine et la postérité de David (ceci est en rapport avec le fait qu’Il est la source et l’héritier de la promesse, en tant que Roi de Sion — « Domine au milieu de tes ennemis », Ps. 110:2), et l’étoile brillante du matin ». Mais au moment où Il se présente comme l’Étoile brillante du Matin « l’Esprit et l’épouse disent : Viens » ; le Saint Esprit dans l’église dit : « Viens ». Cette réponse est ce qui se rapporte à Lui-même. La mention de Lui attire et éveille la réponse de l’Esprit. C’est le caractère dans lequel l’église elle-même a à dire à l’égard de Sa venue. Dieu, dans l’amour de Son propre cœur, a associé l’Église avec Jésus, et la seule mention de Son nom éveille le cri : « Viens ! » car il touche une corde qui donne une réponse immédiate ; c’est pourquoi Il ne dit pas ici : « Voici, je viens bientôt ». La question ici n’est pas de savoir quand Il viendra, mais que c’est Lui-même qui vient. Il ne parle pas de Sa venue, si bénie que soit cette pensée, mais Il se révèle Lui-même ; et c’est ce qui éveille la réponse du cœur par la puissance du Saint Esprit. Nous sommes pour Lui, et nous serons avec Lui : il ne peut y avoir moins que cela, car Il nous appelle « Son corps ». Quelle place glorieuse que celle-là ! Non pas simplement merveilleuse, mais glorieuse — l’identification avec le Christ de Dieu. Aucune explication de l’écriture prophétique (aussi belle et vraie soit-elle — aussi utile soit-elle comme avertissement solennel à l’égard du monde) ne pourra jamais prendre la place, dans l’âme enseignée de Dieu, de la connaissance de son union vivante avec un Jésus qui vient, et de l’attente actuelle de Lui-même. Une simple explication de Sa venue en tant que doctrine n’est pas l’espérance propre du saint. Cette espérance n’est pas une prophétie ; c’est l’attente réelle, bénie et sanctifiante d’une âme qui connaît Jésus, et qui attend de Le voir et d’être avec Lui.

Seule l’épouse entend la voix de l’Époux, qui fait aussitôt jaillir le désir de Sa venue. Il lui répond en l’en assurant ; puis la Révélation se termine, laissant ceci comme son attente à elle, quoi qu’Il ait pu lui communiquer auparavant au sujet du jugement de ce monde, auquel elle n’appartient pas. Le Seigneur Jésus est représenté comme partant Lui-même, et venant prendre Son épouse pour être avec Lui. Puis, alors que le monde dit « Paix et sécurité », une destruction soudaine vient sur eux, et ils n’échapperont pas.


6 - [Relation étroite et connue avec le Seigneur]

Paul termine 1 Thes. 4 par ces paroles : « Ainsi, nous serons toujours avec le Seigneur ». Est-ce tout ? Oui, c’est tout, car pour le cœur qui a appris à L’aimer, il ne peut rien dire de plus. Puis il ajoute (*) : « Vous n’avez pas besoin que je vous écrive au sujet des temps et des saisons » (1 Thes. 5:1). Vous êtes les enfants du jour, c’est ce que vous attendez. Aucune explication de ceci, comme doctrine, ne peut jamais toucher le cœur. Vous ne pouvez pas faire comprendre une relation à une personne : pour la comprendre, il faut être soi-même dans cette relation. Une âme non vivifiée peut comprendre d’une certaine manière ce que signifie la prophétie ; mais rien moins que le sens et le goût d’être en relation avec Christ Lui-même ne peut donner le désir de Sa venue personnelle. Et pourquoi ? Parce que pour cela, il faut que la relation soit connue. En Apoc. 22:16, la relation est connue, l’affection est éveillée, et la réponse est immédiate.


(*) Je n’ai aucun doute sur le lien direct de 1 Thes. 5 avec 1 Thes. 4:14 (1 Thes. 4:15-18 étant une parenthèse).


7 - [L’affection pour Christ détourne du monde et produit la paix]

Prenons le cas d’une femme qui attend son mari ; il frappe à la porte. Pas un mot ne sort de sa bouche ; mais sa femme sait déjà qui est à la porte, car c’est celui qu’elle aime qui est là, et ainsi les sentiments et les affections naturels propres à une épouse sont éveillés, lorsque la corde est touchée par ce qui agit sur elle. Mais alors il faut que le lien soit dans le cœur ; l’affection doit être là pour produire la réponse ; la corde qui vibre avec cette vérité bénie doit être là pour être éveillée par elle. Il y a une telle conscience de l’union avec Jésus, par la puissance de l’Esprit de Dieu, qu’à l’instant même où l’on parle de Lui sous ce caractère, la corde est touchée, et le cri instinctif est : « Viens ». Aucune quantité d’intelligence, simplement, ne produira cela. Et quelle différence entre attendre le Seigneur Jésus, parce qu’Il a fait de moi et de Ses saints une partie de Lui-même et de Son épouse, et attendre Sa venue pour juger les pauvres pécheurs ! Notez maintenant l’effet pratique de cette attente de Jésus : elle nous fait quitter d’un coup le monde pour aller au ciel. Si mon cœur est droit dans ses affections pour Lui, je regarde trop droit vers le haut pour faire attention aux choses qui m’entourent. Il y a bien des choses autour de moi dans le monde, beaucoup d’agitation et de tumulte ; mais cela ne trouble pas le calme bienheureux de mon âme ; car rien ne peut altérer notre relation indissoluble avec un Jésus qui vient, comme rien ne doit nous brouiller dans l’espérance.


8 - [Le jugement aura lieu, mais nous attendons le Seigneur, non pas le jugement]

Voir la venue du Seigneur Jésus pour l’Église change le caractère de mille passages de l’Écriture. Prenons les Psaumes par exemple — ceux qui parlent des jugements sur les impies, comme « les justes lavant leurs pieds dans le sang des méchants » (Ps. 58:10). Ce n’est pas nous qui disons cela. C’est le langage de Juifs, et de Juifs pieux aussi, qui seront délivrés par la verge de la puissance frappant leurs ennemis, lorsque toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de Lui. Mais est-ce que je désire que mes ennemis soient détruits pour arriver à Christ ? Certainement pas. Je les laisserai pour être avec Lui. C’est une pensée triste en effet, bien que nous reconnaissions le juste jugement de Dieu, que ce jugement s’accomplisse sur ceux qui Le méprisent et sur Sa grâce. Mais en ce qui me concerne, je monte directement vers Christ au ciel. Ma place est en Lui, tandis que Lui est caché en Dieu, dans l’union la plus étroite et la plus intime. J’appartiens à l’épouse, je suis un membre de Son corps, de Sa chair et de Ses os. Lorsque nous nous accrochons à ce centre béni, Christ, et avec Lui, par conséquent, à Dieu Lui-même, alors tous les passages de l’Écriture tombent à leur place ; et nous obtenons une compréhension spirituelle, par le Saint Esprit, des choses dans le ciel et de notre lien avec elles, et des choses de la terre et de notre séparation d’avec elles ; et, par-dessus tout, nos cœurs sont à leur place, car, étant fixés sur Jésus Lui-même, nous L’attendons. Quand il apparaîtra, nous apparaîtrons avec Lui en gloire, et nous serons pour toujours avec le Seigneur.


9 - [Effet de l’attente du Seigneur sur la marche du croyant]

Puisse le Seigneur nous donner une telle compréhension de la rédemption et de notre position en Lui que nous puissions fixer nos cœurs sur Lui de sorte que nous marchions chaque jour comme des hommes qui attendent leur Seigneur, qui a promis de venir nous prendre avec Lui, veillant au milieu d’une nuit de ténèbres, conscients que c’est la nuit, bien que nous ne soyons pas de la nuit, mais veillant et attendant le jour, ayant l’étoile du matin levée dans nos cœurs ! Que le Seigneur nous garde des idoles, et surtout de tout ce qui a la saveur de Jésabel, afin que nous soyons dans la crainte de Le chagriner en aucune de ces choses qui sont venues gâter et corrompre ce qu’Il avait autrefois planté de si beau, pour être la manifestation de Sa gloire dans ce monde obscur et mauvais.