Petits Prophètes : Osée à Malachie

Leslie M. Grant


Calendrier « The lord is near », 1982, 1985, 1986, 1987, 1988, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994,1995, 1996, 1997, 1998, 2000, 2002, 2003, 2005, 2007, 2009, 2012, 2013, 2015, 2016, 2018



1 - Osée 1:10-11

Cependant le nombre des fils d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne se peut mesurer ni nombrer ; et il arrivera que, dans le lieu où il leur aura été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, il leur sera dit : Fils du Dieu vivant. Et les fils de Juda et les fils d’Israël se rassembleront, et s’établiront un chef.

9 mai 2007

Osée était un prophète de l’Éternel, à qui il avait été donné d’abord la responsabilité de dénoncer la triste infidélité de la nation d’Israël, et de déclarer la Parole de Dieu contre eux : « Pas mon peuple ». Cependant dans ce même chapitre il rapporte les paroles positives de Dieu ci-dessus.

C’est une prophétie étonnante, si nous considérons que bien des siècles plus tard, Israël est toujours dans cette triste condition de ne pas être le peuple de Dieu. La nation a été réduite au même nombre que les moins peuplées des nations, et continue à être l’objet de la haine et du mépris de la majorité de celles-ci. Cela est avéré, non seulement à cause de leur infidélité continuelle envers Dieu, mais parce qu’ils ont refusé Sa bonté lorsqu’Il a envoyé Son Fils bien-aimé pour les gagner et les ramener à Lui, et qu’ils ont crucifié leur véritable Messie. Et ils continuent jusqu’à ce jour à Le refuser froidement.

La prophétie ci-dessus a-t-elle failli ? - Absolument pas ! Mais quand la grande tribulation éclatera sur le monde, il semblera qu’il n’y ait plus d’espoir de voir cette prophétie s’accomplir, puisque « il arrivera dans le pays … que deux parties y seront retranchées et expireront ; mais un tiers y demeurera de reste » (Zacharie 13:8). À partir de ce petit nombre qui restera, Dieu agira dans Sa grâce infinie pour multiplier énormément leur nombre car, brisés dans une profonde repentance et dans la foi, ils reconnaîtront enfin Jésus comme leur Roi et leur Dieu.

Plus que cela : bien qu’Israël ait été divisé en deux camps depuis la scission aux jours de Roboam et de Jéroboam, ils seront unis de nouveau sous un seul Chef, le Seigneur Jésus Christ.


 


2 - Osée 6:3

Sa sortie est préparée comme l’aube du jour ; et il viendra à nous comme la pluie, comme la pluie de la dernière saison arrose la terre.

1 janvier 1986 et 27 août 2013

C’est la vérité ! Le Seigneur vient ! Aussi certain qu’Il est venu autrefois sur la terre en grâce et en humilité, Il reviendra aussi. Pour Israël Sa venue sera comme l’aube du jour après des siècles de ténèbres lugubres, des ténèbres dues à leur refus de Celui qui était la lumière du monde au temps de Sa première venue. Qu’il sera merveilleux, pour le petit résidu de cette nation, quand « se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes » (Malachie 4:2), ce soleil réveillant la foi, éclairant les yeux, ranimant les cœurs, fortifiant les mains.

Mais en même temps qu’Il apportera la lumière et la chaleur du soleil bienvenu, Il viendra comme des averses de pluie fraîche sur une terre qui a été pendant longtemps durcie par la sécheresse. Accord bienfaisant ! Il n’apportera pas des torrents dévastateurs, ni une chaleur brûlante et accablante. Par de douces averses Il arrosera la terre assoiffée, et le soleil qui les accompagnera donnera la lumière et la chaleur qui permettent aux fruits précieux de se former et de remplir la terre.

Avant cela, toutefois, l’Église aura été enlevée pour rencontrer son Seigneur en l’air ; car Il viendra pour elle comme « l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22:16) avant le lever du soleil, pour la bénir de la joie inexprimable de Sa propre présence. Ce sera une bénédiction bien plus grande que celle dont Israël jouira, et pourtant nous trouverons un très grand plaisir à être témoins, depuis le ciel, de la grandeur et de la pureté de la bénédiction qui sera accordée à cette nation restaurée, et aussi à voir que d’autres nations seront bénies en se soumettant à ce glorieux Seigneur des seigneurs et Roi des rois. Nous pouvons bien faire écho à cette ardente prière : « Amen, viens, Seigneur Jésus » (Apocalypse 22:20).


 


3 - Osée 14:1-2

Israël, reviens à l’Éternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité. Prenez avec vous des paroles, et revenez à l’Éternel ; dites-lui : Pardonne toute iniquité, et accepte ce qui est bon, et nous te rendrons les sacrifices de nos lèvres.

2 mai 2007

Bien que cette prophétie d’Osée ait énuméré une longue succession d’actions rebelles contre Dieu de la part des fils d’Israël, Dieu n’en est pas courroucé contre eux au point de les détruire. Il continue plutôt à plaider avec cette nation coupable pour qu’elle retourne à Celui qui les avait si grandement bénis dans le passé, et qui désire les bénir encore plus en dépit de leur iniquité. Ils étaient tombés, non pas seulement dans le péché et la transgression, mais dans l’iniquité, la méchanceté hardie et provocante de la rébellion. Que la bonté de Dieu est extraordinaire, de plaider ainsi avec ceux qui sont si coupables !

Il ne leur demande pas de Lui apporter de grands dons matériels, mais leur dit seulement : « Prenez avec vous des paroles », car tout ce que Dieu cherche réellement, c’est une expression honnête de foi qui vienne du cœur. Cela implique, bien sûr, qu’ils confessent leur iniquité et qu’ils recherchent le pardon. L’homme naturel n’aime pas admettre qu’il est un pécheur, mais s’il cherche à s’approcher de Dieu sans tenir compte de son péché, il sera complètement déçu.

Dieu peut ôter toute iniquité, mais seulement à cause de la valeur du sacrifice de Christ sur la croix du Calvaire. Cela seul fait propitiation pour le péché. Les fils d’Israël ne seront conscients de cela que lorsqu’ils se tourneront sincèrement vers le Seigneur Jésus, leur Roi et leur Dieu. Qu’ils seront heureux que toute leur iniquité soit ôtée !

En vérité, lorsque Dieu les recevra dans Sa grâce, ils lui rendront les sacrifices de leurs lèvres. Il se peut qu’ils aient accompli cette formalité, d’offrir des veaux en sacrifice, mais sans une foi réelle. Mais maintenant qu’ils seront enfin amenés, par la grâce de Dieu, à se courber devant leur Rédempteur, le Seigneur Jésus Christ, ils apprendront à Lui offrir un sacrifice de louanges, comme fruit de leurs lèvres.


 


4 - Joël 3:15-16

Le soleil et la lune seront obscurcis, et les étoiles retireront leur splendeur ; et l’Éternel rugira de Sion, et de Jérusalem il fera entendre sa voix, et les cieux et la terre trembleront ; et l’Éternel sera l’abri de son peuple et le refuge des fils d’Israël.

18 avril 1998

Au cours de ce grand jour dont parlent ces versets, il y aura, littéralement, des spectacles impressionnants, mais le fait que le soleil et la lune soient obscurcis a un sens spirituel pire que l’obscurité physique. Le soleil est le symbole de la lumière suprême vue en Christ, « le soleil de justice ». Cela sera obscurci parce que le monde, dans son athéisme, rejette Christ, et il sera laissé dans une obscurité spirituelle complète. La lune est le symbole d’Israël comme vase du témoignage de Dieu, responsable de refléter la lumière dans une terre enténébrée ; on ne verra plus de lumière en Israël. Les étoiles aussi, représentant les croyants, retireront leur lumière ; leur témoignage se terminera quand le Seigneur Jésus viendra enlever Son Église. Quelle obscurité complète en résultera ! – sans rien pour atténuer l’horreur de l’état misérable du monde ! Tel sera le temps de la grande tribulation.

Ensuite, « l’Éternel rugira de Sion, ». L’Éternel (Jéhovah), c’est le Seigneur Jésus, qui viendra avec puissance et majesté très grandes, et fera connaître Sa gloire comme par un violent orage. Sa voix provoquera la terreur dans le cœur de Ses ennemis – les nations rassemblées alors autour de Jérusalem dans le but de combattre contre leur grand Créateur. Certaines nations se rangeront du côté d’Israël dans une tromperie religieuse idolâtre, alors que d’autres seront déterminées à détruire Israël.

Mais pendant le temps où Dieu permet que les fils d’Israël soient punis pour leur idolâtrie, Il viendra à leur secours au milieu des plus grandes souffrances qu’ils aient jamais vues.

« Les cieux et la terre trembleront ». Mais l’Éternel sera un abri et un refuge pour les enfants d’Israël. Grâce merveilleuse !


 


5 - Amos 9:11

En ce jour-là, je relèverai le tabernacle de David, qui est tombé, et je fermerai ses brèches, et je le relèverai de ses ruines, et je le bénirai comme aux jours d’autrefois.

9 juin 1982

Amos (qui signifie : charger) reçut sa prophétie dans les jours d’Ozias, qui régnait en Juda au temps où Jéroboam II régnait en Israël, et « deux ans avant le tremblement de terre » qui fit évidemment une forte impression. La prophétie fut sans doute connue avant qu’ait lieu le tremblement de terre, de sorte que, quand il se produisit, cela aurait donné un sens très sérieux à la prophétie.

Le livre d’Amos est impressionnant par sa condamnation précise et réfléchie du mal, en particulier en Israël, et les jugements mesurés qui en résultent de la part de Dieu. Le mal est décrit d’une manière calme, judiciaire, plutôt que dans une colère violente ; et la punition, de la part de Dieu, est parfaitement adaptée à la culpabilité.

Tout d’abord, différentes nations sont appelées, pour ainsi dire, à comparaître pour être jugées : les Syriens, les Philistins, Tyr, Ammon, Moab, et Édom. Mais si Dieu doit, avec justice, juger les nations, Juda et Israël doivent alors paraître aussi devant Son trône, et le jugement doit être adapté avec une vérité et une impartialité parfaites.

Cependant la prophétie, de la même manière que toutes les prophéties, se termine par la victoire de Dieu sur le mal, et la restauration finale de Juda et d’Israël par la puissance et la grâce de Dieu.

Ce livre nous montre donc bien que Dieu doit juger, avec calme et précision, aussi bien nos propres voies que les voies des autres, cependant que, dans Sa grâce, Il trouve Son plaisir à restaurer.


 


6 - Abdias 12

Mais tu n’aurais pas dû regarder le jour de ton frère, le jour de son désastre ; et tu n’aurais pas dû te réjouir au sujet des fils de Juda, au jour de leur destruction, et tu n’aurais pas dû ouvrir ta bouche toute grande au jour de la détresse.

30 novembre 1998 et 31 août 2009

L’Éternel a dit cela à Édom quand il contemplait avec méchanceté les calamités qui avaient envahi les habitants du royaume de Juda. Édom est la nation descendant d’Ésaü, le frère de Jacob. Du fait qu’ils avaient une telle relation, n’auraient-ils pas dû être au moins attristés des peines que Dieu avait permis qu’elles s’abattent sur Son peuple ? Dieu, certainement, n’afflige personne par un esprit amer de vengeance, mais toujours dans le désir d’attirer les cœurs à nouveau à Lui, et Il agissait avec Israël en ayant en vue ce résultat plein de grâce.

Édom illustre la chair, qui est à la fois égoïste et sans cœur. Elle écrase volontiers l’autre pour être elle-même exaltée. Mais l’égoïsme manque toujours son but. Celui qui s’élève sera abaissé à la fin. Car l’Éternel prend pleinement en compte tous les actes, et tous les motifs de ces actes.

Aussi l’Éternel avertit Édom au verset 15 : « Comme tu as fait, il te sera fait ; ta récompense retombera sur ta tête ».

Il y a là pour nous aussi une instruction importante. Il nous est dit, en Proverbes 24:17-18 : « Si ton ennemi tombe, ne te réjouis pas ; et s’il trébuche, que ton cœur ne s’égaie pas ; de peur que l’Éternel ne le voie, et que cela soit mauvais à ses yeux, et qu’il ne détourne de dessus lui sa colère ». Au lieu de cela : « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire » (Romains 12:20).


 


7 - Jonas 1:1-3

Et la parole de l’Éternel vint à Jonas, fils d’Amitthaï, disant : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car leur méchanceté est montée devant moi.

Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel ; et il descendit à Joppé, et trouva un navire allant à Tarsis.

10 avril 2007

Au début de l’histoire de Jonas, il ne nous est pas dit qu’il était prophète ; mais il lui fut donné la responsabilité d’un prophète quand Dieu lui dit d’aller à Ninive pour témoigner contre elle de sa méchanceté. Quand Dieu parle à l’un de Ses serviteurs, il devrait certainement être prêt à obéir promptement. Mais Jonas était décidé à ne pas obéir. Il ne resta pas simplement où il était, mais eut l’idée bizarre qu’il lui fallait partir aussi loin que possible au lieu d’obéir. Est-ce qu’il ne se rendait pas compte que cela ne faisait aucune différence pour l’Éternel ? L’Éternel n’était-Il pas capable d’agir avec lui dans un bateau ou à Joppé tout aussi effectivement que n’importe où ailleurs ?

Pourquoi désirait-il tellement se soustraire à cette responsabilité ? - Il répond lui-même à cette question au chapitre 4:1-2. Quand la grande ville de Ninive se repentit à la suite de son exhortation, « il pria l’Éternel et dit : « Éternel, je te prie, n’était-ce pas ma parole, quand j’étais encore dans mon pays ? C’est pourquoi j’ai voulu d’abord m’enfuir à Tarsis, car je savais que tu es un Dieu qui fais grâce et qui es miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté, et qui te repens du mal dont tu as menacé ». Mais Jonas n’avait pas la même miséricorde et la même bonté que Dieu. Il espérait évidemment que Ninive serait détruite plutôt qu’épargnée. Il se souciait plus de sa propre réputation que de l’âme des hommes perdus. Il demanda même que sa vie fut reprise, en disant qu’il était mieux pour lui de mourir que de vivre. Ne se donnait-il pas la peine de constater que sa prédication avait eu le résultat merveilleux d’amener tout Ninive à rechercher l’Éternel ?

Mais si nous cherchons à servir le Seigneur pour des motifs égoïstes, nous aussi serons déçus et mécontents. Que l’amour soit notre véritable motif.


 


8 - Jonas 2:2-4

Et Jonas pria l’Éternel, son Dieu, des entrailles du poisson, et il dit : J’ai crié à l’Éternel du fond de ma détresse, et il m’a répondu. Du sein du shéol j’ai crié ; tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, dans le cœur des mers, et le courant m’a entouré ; toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi.

17 avril 2007

Jonas, à cause de sa désobéissance à Dieu, fut jeté par-dessus bord par les marins quand ils virent qu’il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de l’épreuve que leur avait causée Jonas. En fait, c’est même lui qui leur dit d’agir ainsi, parce qu’il savait que Dieu avait envoyé cette terrible tempête à cause de lui. Et quand les marins firent cela, la tempête s’apaisa immédiatement. Mais Dieu avait préparé un grand poisson pour qu’il avale Jonas, et celui-ci fut dans le ventre du poisson pendant trois jours et trois nuits.

Il semble incroyable que Jonas n’ait pas prié avant la fin même de ce temps ! Lorsqu’il eut fini de prier, l’Éternel commanda au poisson de le vomir sur la terre sèche.

Le Seigneur Jésus fait référence à cette occasion comme un signe pour qu’Israël le prenne à cœur, lorsqu’Il dit : « Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12:40). Ainsi, l’expérience que fit Jonas était destinée à être un type de ce que le Seigneur Jésus expérimenterait. Toutefois, Jonas ne connut rien des souffrances et de l’agonie que le Seigneur devrait supporter, seul, quand Il fut « fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5:21), avant d’être enseveli. De cette manière, Il « a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24). Qu’il était bien plus vrai de Lui que de Jonas : « Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (verset ci-dessus). Bien que Jonas ait pu ressentir une telle chose, cela ne pouvait être vrai de personne sauf du Seigneur Jésus. Car cela se réfère au jugement même de Dieu, tombant sur la Personne sainte et bénie du Seigneur Jésus Christ, notre Sauveur, pour notre salut.


 


9 - Jonas 2:4

Tu m’as jeté dans l’abîme, dans le cœur des mers, et le courant m’a entouré ; toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi.

11 décembre 1994

Jonas, après avoir été trois jours dans le ventre du grand poisson, pria l’Éternel en ces termes. Bien que ce soit les marins qui l’avaient jeté par-dessus bord, il était bien conscient que Dieu était à l’origine de cette terrible expérience. Tandis que les vagues et les flots de Dieu passaient sur lui, il était à l’intérieur du poisson, protégé contre la violence des vagues, bien qu’il ait ressenti le mouvement des rouleaux de la mer houleuse, même à l’intérieur du poisson.

Mais ces paroles ont une application beaucoup plus symbolique dans le cas des souffrances du Seigneur Jésus, bien que le langage soit alors figuré. Combien plus le Seigneur Jésus a supporté que ne l’a fait Jonas ! Les profondeurs dans lesquelles Il fut amené lorsqu’Il souffrait l’agonie du jugement de Dieu à cause de nos péchés, sont insondables. Et, à la différence de Jonas, le Seigneur n’avait aucune protection contre la force terrible de ces vagues d’angoisse. Il n’y avait absolument rien pour adoucir les terreurs de la colère de Dieu qu’Il supportait volontairement pour nous racheter de la terrible culpabilité de nos péchés. Et il n’y avait personne non plus pour L’aider à les supporter.

Qu’il est vrai que toutes les vagues, tous les flots du jugement de Dieu ont passé sur Lui. Bien que Jonas ait certainement ressenti cela ainsi, ce n’était pas réellement le cas. La mesure des souffrances de Jonas n’est rien, comparée à celles de notre Seigneur de gloire béni. Ses souffrances, en vérité, ne peuvent se mesurer qu’en relation avec la profondeur de Son amour pour nous. Il supporterait le jugement terrible de Dieu jusqu’à l’extrême limite afin de faire propitiation pour tous les péchés de toutes les personnes qui mettraient leur confiance en Lui comme en leur Sauveur.


 


10 - Jonas 4:8

Et il arriva que, quand le soleil se leva, Dieu prépara un doux vent d’orient, et le soleil frappa la tête de Jonas, et il défaillait, et il demanda la mort pour son âme, et dit : Mieux me vaut la mort que la vie.

18 juin 1990

Le soleil peut être un ami merveilleux ; il peut pourtant aussi être un ennemi redoutable. Jonas n’aimait sûrement pas le soleil quand il était son ennemi : il défaillait sous sa chaleur, et il pria en demandant à mourir à cause de sa misère.

Mais Dieu n’accéda pas à sa demande, car Jonas avait à apprendre la leçon que l’Éternel cherchait à lui enseigner. Le témoignage de Jonas à Ninive avait produit ce merveilleux résultat, d’amener toute la ville à se tourner vers Dieu dans la repentance. Jonas n’était cependant pas rempli de reconnaissance envers Dieu comme il aurait dû l’être, en voyant Dieu montrer de la miséricorde envers des pécheurs repentants. Il voulait réellement voir la ville détruite à cause de son péché !

Le soleil est un symbole de la gloire de Dieu révélée dans Son Fils bien-aimé. Pour les croyants, qui ont reçu les ondées rafraîchissantes de la Parole de Dieu, cette révélation éclatante est remplie d’une bénédiction et d’une joie indicibles. Pour un incrédule, cette révélation est trop brillante, sa chaleur est insupportable. La chaleur du jugement de Dieu peut être en vérité terrible. En conséquence, Dieu donna à Jonas cette leçon, que Sa gloire est révélée seulement en puissance et en justice souveraines, avec en plus le vent d’orient du jugement. Exposé à cette chaleur, sans même l’ombre du kikajon, Jonas s’est trouvé dans une détresse insupportable. Oserait-il souhaiter cela à d’autres ?

Est-ce que nous ne souhaitons pas aux autres la chaleur précieuse du soleil de l’amour du Seigneur Jésus, en même temps que l’ombre de Ses tendres soins qui protège d’une trop grande chaleur, mais donne la lumière et le réconfort qui remplissent le cœur de reconnaissance ?


 


11 - Jonas 4:10-11

Et l’Éternel dit : Tu as pitié du kikajon pour lequel tu n’as pas travaillé, et que tu n’as pas fait croître ; qui, né en une nuit, a péri en une nuit ; et moi je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne savent pas distinguer entre leur droite et leur gauche, et aussi beaucoup de bétail !

24 avril 2007

Bien que Jonas ait vu que, parce que Ninive s’était repentie, elle n’avait pas été détruite au bout de quarante jours, il est évident qu’il espérait encore qu’elle serait détruite peu après. Il se fit une cabane à l’est de la ville, et s’y assit, espérant voir la destruction de la ville ! Comment pouvait-il être aussi insensé ? L’Éternel prépara alors un kikajon, qui pousserait vite et abriterait Jonas de la chaleur. Jonas en fut très content, mais le jour suivant, l’Éternel fit qu’un ver attaqua le kikajon, qui se dessécha. La chaleur accabla tellement Jonas qu’il pria en demandant à mourir. Dieu lui avait demandé auparavant s’il avait raison d’être fâché, et il n’avait pas répondu. Cette fois-ci il répondit à la question de Dieu, avec défiance : « Je fais bien de m’irriter jusqu’à la mort » (verset 9).

C’est à cette exclamation de Jonas que Dieu répond dans les versets ci-dessus. Il montre à Jonas à quel point il est absolument incohérent. Dans un cas il a pitié du kikajon, qui n’était qu’une création temporaire de Dieu. Mais il considérait que Dieu ne devait avoir aucune pitié pour la grande ville de Ninive, qui comprenait, non seulement un grand nombre de personnes qui avaient gravement péché contre Dieu, mais plus de 120 000 êtres humains qui ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche, certainement des enfants qui n’avaient pas encore atteint l’âge de responsabilité, et aussi « beaucoup de bétail », qui ne méritait pas d’être détruit.

Cependant, l’Éternel a le dernier mot. Il est particulièrement bon de savoir cela, parce que ce livre a évidemment été écrit par Jonas selon la direction de l’Éternel. Car cela semble indiquer que l’Éternel a employé l’expérience de Jonas pour le restaurer à la fin en l’amenant à une véritable soumission à l’Éternel.


 


12 - Michée 6:8

Il t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ?

5 mars 2007

Bien que, au temps où Michée a écrit cela, Israël ait été encore sous la loi, ce verset n’est cependant pas une répétition de la loi, et il pourrait sembler qu’il y manque une bonne partie de ce que la loi disait réellement. Toutefois, dans ce cas-ci, Dieu insistait sur le fait que la loi exigeait des caractères moraux qu’on ne voit habituellement chez personne.

Combien y a-t-il de personnes qui fassent toujours ce qui est droit, combien, qui aiment toujours la bonté, qui marchent humblement avec Dieu ? Quelqu’un osera-t-il dire qu’il n’a jamais failli en aucune de ces vertus ? La nature de l’homme est tellement pécheresse qu’il trouve cela impossible.

Nicodème était sans aucun doute un homme relativement droit, qui pensait qu’il n’avait besoin que d’enseignement, mais le Seigneur Jésus lui a dit : « Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). En conséquence, il est bien évident que, sans la nouvelle naissance, ces qualités vues en Michée 6:8 ne se trouveront jamais chez personne.

En fait, aussi bien la loi de Moïse que les enseignements de Michée 6:8 ont été donnés, non pas parce que Dieu s’attendait à ce que les hommes obéissent à ces choses, mais pour éveiller l’homme afin qu’il se rende compte qu’il lui était impossible d’y obéir, si diligemment que ce soit qu’il l’essaie. Il faut aussi que l’homme prenne conscience qu’il doit dépendre de la grâce de Dieu dans le Christ Jésus pour naître de nouveau par la puissance de l’Esprit de Dieu. Il faut que ses péchés soient pardonnés en vertu du sacrifice sans prix de Christ sur la croix du Calvaire et que, par grâce, il lui soit donné une vie nouvelle qui n’est pas contaminée par le péché.

À cet égard, nous sommes complètement dépendants de l’intervention de Dieu en grâce et en compassion. La vie nouvelle, alors, nous poussera à agir justement, à aimer la bonté, et à marcher humblement avec Dieu, cependant sans jamais nous vanter de faire ainsi. Car la vieille nature pécheresse peut quelquefois s’immiscer, nous humiliant vraiment. Comme nous avons besoin de dépendre du Seigneur, notre Protecteur !


 


13 - Michée 7:18 (1)

Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? Il ne gardera pas à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté.

14 novembre 1985

On a dit que l’un des philosophes grecs a conclu qu’il est inconcevable que le grand Dieu de la création puisse jamais pardonner aux hommes le tort d’avoir violé l’ordre de Sa création. Il ne fait pas de doute que c’est là de la saine philosophie, car la rébellion contre l’ordre de Dieu est un crime extrêmement grave. Comment peut-il être pardonné ?

Mais les philosophes oublient trop souvent une chose, à savoir que le Dieu de la création est capable d’accomplir ce qui est au-delà de ce que l’intelligence des philosophes peut concevoir. Qui, en vérité, est un Dieu comme le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui sait comment pardonner d’une manière infiniment merveilleuse ?

Car c’est Dieu qui a prévu, dans Sa sagesse et Son amour immenses, le moyen parfait de grand prix, par lequel le péché des coupables peut être pleinement pardonné en toute justice. C’est Lui qui a envoyé Son propre Fils, depuis la place la plus haute d’honneur et de dignité, vers un monde de péché et de culpabilité. C’est Dieu qui L’a donné, Lui, le Seigneur Jésus, pour qu’Il porte les péchés sur la croix du Calvaire, lorsque, seul, Il a souffert une angoisse indicible sous le terrible jugement de ce même grand Dieu. Cependant, de plein gré, dans un amour pur et une soumission parfaite, cet Agneau béni, l’Agneau du sacrifice, a supporté le jugement afin que les coupables puissent être libérés.

Dieu trouve Son plaisir dans la bonté, et en même temps, Sa justice est satisfaite, en pardonnant pour l’éternité toute âme qui, par la foi, reçoit Son Fils bien-aimé.


 


14 - Michée 7:18 (2)

Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? Il ne gardera pas à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté.

3 octobre 1988 et 9 octobre 2016

Ce sera là le langage venant du cœur de ceux du résidu d’Israël après qu’ils soient passés par les angoisses de la grande tribulation. Ils se reconnaîtront indignes de toute grâce que Dieu leur montre, car ils jugeront leurs péchés comme jamais auparavant, en particulier quand ils verront leur Messie venir avec puissance et une grande gloire, et qu’ils prendront conscience que c’est le même Jésus qu’ils avaient crucifié. Ils se rendront alors compte que c’est leur propre grand Dieu, et ils lui répondront, dans la soumission et l’émerveillement : « Qui est un Dieu comme toi ? »

Beaucoup ont affirmé qu’Israël, ayant rejeté son Messie, ne pourra jamais être restauré. Les fils d’Israël se reconnaîtront certainement indignes d’une quelconque restauration ; mais quel homme d’entre les nations oserait dire qu’il est plus digne de la grâce de Dieu que ne le sont les Juifs ? Le Seigneur Jésus n’a-t-Il pas dit sur la croix : « Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » ? C’est un Dieu si grand qu’Il pardonne vraiment l’iniquité. L’iniquité n’est pas simplement le péché, mais c’est un péché déterminé et obstiné, quand même on sait qu’il faut faire mieux. Israël a été coupable de cela pendant des siècles. Les Gentils (les non-Juifs) peuvent-ils dire qu’ils sont meilleurs ?

Dieu, également, passe « par-dessus la transgression » - la désobéissance à des lois exprimées et définies. Les Israélites ont, sans qu’ils aient aucune excuse, enfreint leur propre Loi – et nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Mais Dieu passe par-dessus les transgressions à cause de la croix du Calvaire. « Il a été blessé pour nos transgressions » (Ésaïe 53:5). Tout croyant, même le plus simple, peut dire : « L’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Ésaïe 53:6). Que cette grâce est merveilleuse, qui a amené le Seigneur Jésus aux souffrances et à la mort afin qu’Il puisse, à la fin, pardonner absolument le résidu croyant d’Israël – et tout croyant aujourd’hui ! « Qui est un Dieu comme toi ? »


 


15 - Michée 7:18 (3)

Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? Il ne gardera pas à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté.

12 mars 2007

Il est magnifique de trouver ce passage dans l’Ancien Testament, écrit lorsque Israël était encore sous la loi, et s’était montré coupable, non seulement de péché, mais de transgression et d’iniquité. Car, alors que le péché est un mal positif, la transgression est plus grave, et l’iniquité en est le superlatif. On peut tomber dans le péché par ignorance, mais la transgression, c’est la violation d’une loi donnée, et l’iniquité est encore plus grave, car c’est la détermination hardie de faire par force sa propre volonté contre le Dieu vivant.

Les fils d’Israël avaient été coupables de toutes ces fautes, et ils ne pouvaient certainement pas trouver de l’aide en faisant appel à la loi. La loi est dure comme la pierre sur laquelle elle a été écrite, et elle condamne les péchés, de quelque nature qu’ils soient, avec pour résultat un châtiment terrible pour une quelconque infraction.

Mais alors, comment est-il possible qu’un verset tel que celui-ci ait pu être écrit durant la dispensation de la loi ? - La seule réponse, c’est que Michée anticipe la valeur merveilleuse du sacrifice de Christ, qui seul pouvait poser un fondement satisfaisant pour le pardon. Quel encouragement extraordinaire pour une personne ou une autre qui lisait ce passage – bien que, en ce temps-là, ils n’étaient pas à même de comprendre comment Dieu pouvait, avec justice, pardonner leur péché. Mais Dieu voulait que les gens croient, même alors, qu’Il était capable de faire cela, de la même manière qu’Il enjoint aux âmes, en Proverbes 3:5 : « Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ».

Nous pouvons bien nous écrire : « Qui est un Dieu comme toi ? ». L’homme, dans son état naturel, n’envisage pas de pardonner un crime grave commis contre lui ou sa famille. Mais le grand Dieu du ciel et de la terre a donné Son propre Fils pour qu’Il porte le jugement que méritaient Ses ennemis, et Il est disposé, avec joie, à pardonner toute âme qui se confiera en Lui comme Sauveur. Amour extraordinaire et merveilleux !


 


16 - Michée 7:18 (4)

Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? Il ne gardera pas à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté.

13 avril 1998 et 23 août 2009

Aucun des dieux du paganisme n’a un tel caractère de grâce que le Dieu du ciel et de la terre. Car les idolâtres ne comprennent pas comment il est possible que Dieu soit autant déshonoré et traité avec mépris par les hommes, et qu’après toute leur méchanceté, Il ait compassion d’eux et leur pardonne complètement. Les gens peuvent comprendre un caractère d’indignation contre les malfaiteurs, et un juste jugement. Cependant, beaucoup ne comprennent pas qu’ils agissent mal en ne reconnaissant pas la grâce merveilleuse de Dieu, qu’Il a montrée en donnant Son Fils bien-aimé pour qu’Il souffre sur la croix du Calvaire pour les péchés de l’humanité. Pour un tel péché, s’ils ne se repentent pas, ils s’exposent au terrible jugement de Dieu, car si Dieu doit juger, le jugement sera sans merci, terrible, sans échappatoire.

Aussi longtemps que quelqu’un continue à mépriser Sa bonté et Sa longanimité, il refuse la possibilité d’un plein et merveilleux pardon. Israël a fait cela pendant des siècles.

Mais le jour viendra où Dieu réveillera le cœur des fils d’Israël, pour qu’ils se rendent compte que leur incrédulité est insensée : ils seront, moralement, amenés aux pieds du Seigneur Jésus, dans la repentance et la confession les plus humbles à cause de leur longue culpabilité, et ils découvriront en vérité que Dieu leur pardonnera pleinement et de tout cœur leurs iniquités même les plus viles. Ils verront qu’il est merveilleusement vrai que Dieu « ne gardera pas à perpétuité sa colère parce qu’il prend son plaisir en la bonté ». Si grand que soit leur péché, s’ils le confessent honnêtement devant Lui, Il ne leur dira pas qu’ils ont péché trop gravement pour être jamais pardonnés, mais Il les accueillera avec joie dans Sa grâce pleine de tendresse et prête à pardonner.


 


17 - Michée 7:18 (5)

Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? Il ne gardera pas à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté. Il aura encore une fois compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités, et tu jetteras tous leurs péchés dans les profondeurs de la mer.

10 septembre 2005 et 30 juillet 2015

Cela est triste à dire, mais la nation d’Israël a montré qu’elle était semblable à Jacob, son ancêtre, qui confessait à Dieu : « Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la vérité dont tu as usé envers ton serviteur » (Genèse 32:10). L’histoire des fils d’Israël avait été, non seulement faiblesse et manquements, mais dureté de cœur et rébellion contre l’Éternel. Dieu l’avait (et Il l’a) fait passer par des expériences de troubles et de souffrances que les autres nations reconnaissent même comme étant excessives, au-delà de ce que les autres ont enduré.

À la fin, une partie au moins de cette nation sera réveillée pour que ces Israélites prennent conscience de l’énormité de la culpabilité qu’ils ont accumulée, qu’ils la regardent en face, et qu’ils se tournent vers le Seigneur. Lorsqu’ils feront cela, que trouveront-ils ? D’une manière magnifique, ils trouveront qu’Il est plus plein de grâce et de bonté qu’ils ne l’avaient jamais imaginé. En fait, Sa grande bonté les conduira effectivement à la repentance (cf. Romains 2:4).

Mais l’assurance de la bonté et de la compassion du Seigneur ne sera pas restreinte à Israël, car le peuple d’Israël est un échantillon de toute l’humanité. De la même manière qu’Israël a péché, tous ont péché, et tous ont besoin du même Sauveur, qui recevra avec joie toute personne qui confesse sa culpabilité au Seigneur. Il pardonnera sans délai un tel péché : Sa colère contre le pécheur sera complètement éteinte, et Il jettera tous les péchés dans les profondeurs de la mer, qui ne seront plus jamais rappelés contre la personne coupable. Grâce merveilleuse, magnifique !

Si vous hésitez, ou que vous n’êtes pas assuré d’un tel pardon, n’hésitez pas plus longtemps, mais faites pleine confiance au Seigneur Jésus ; croyez Sa Parole, et remerciez-Le pour Sa grâce salvatrice.


 


18 - Nahum 1:6-7 (1)

Qui tiendra devant son indignation, et qui subsistera devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur est versée comme le feu, et devant lui les rochers sont brisés.

L’Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui.

2 janvier 1992

Quel contraste extraordinaire entre ces deux versets ! Voici un Dieu d’indignation, de violence, de colère et de fureur. Qui ne pourrait jamais tenir devant cela ? Les gens peuvent penser que ce serait une vérité terrible si c’était vrai, mais Dieu ne donne pas d’excuse de ce qu’Il a un tel caractère. Que cela plaise à l’homme ou pas, Dieu envoie quelquefois de terribles peines de mort et de destruction, comme des éruptions volcaniques, des tremblements de terre, des inondations, des ouragans ou des tornades.

Dieu n’est-Il qu’un tyran dur et cruel ? - Non ! Mais Il est absolument juste, absolument saint. Il hait le mal, et le jugera avec une sévérité sans indulgence. Si les gens se tiennent du côté de ce qui est péché, ils souffriront avec le péché qu’ils ont choisi. Peut-être qu’ils n’aiment pas souffrir, tout comme un criminel n’aime pas la prison ou la peine capitale, mais du moins Dieu a la puissance de Son côté, et ils ne peuvent pas échapper.

Mais si Dieu est juste, Il est tout autant d’une bonté et d’une grâce absolues. Si quelqu’un, au lieu de se ranger du côté de son péché et contre Dieu, décide qu’il se mettra du côté de Dieu, contre son propre péché, il trouvera que Dieu est vraiment merveilleux de bonté, de grâce et de miséricorde. Oui, Il est si plein de bonté qu’Il a donné Son Fils unique pour qu’Il souffre et meure pour des pécheurs sur la croix du Calvaire, et Il est prêt à accueillir tous ceux qui Le reçoivent. Bonté en effet merveilleuse !


 


19 - Nahum 1:6-7 (2)

Qui tiendra devant son indignation, et qui subsistera devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur est versée comme le feu, et devant lui les rochers sont brisés.

L’Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui.

28 octobre 2007

Quand un chef à la volonté affirmée se met dans une violente colère, ses employés en sont terriblement effrayés. Combien plus, quand le Dieu éternel, qui est « lent à la colère » (Exode 34:6) est indigné par la rébellion coupable de Ses créatures ! « Qui tiendra devant son indignation ? » Les hommes ne trembleront-ils pas de crainte et de terreur ? Les rochers même se fendent devant Lui. Si les hommes ont le cœur endurci comme la pierre, cela ne les protégera pas, car Il les brise facilement, les mettant en pièces.

Mais une telle puissance majestueuse, avec son activité en jugement, est immédiatement vue en contraste frappant. « L’Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui ». Il est vraiment magnifique que la grande puissance du Dieu des cieux et de la terre soit vue, non seulement dans la violence de Sa colère et de Son jugement, mais dans Sa merveilleuse bonté. Il est « un lieu fort au jour de la détresse » - mais non pas pour les cœurs endurcis de l’humanité rebelle. Tandis que ceux-là sont brisés en morceaux, ceux qui ont mis en Lui leur confiance, en Lui le Seigneur de gloire vivant - ceux-ci trouveront, au travers de toutes leurs expériences de troubles, qu’Il est véritablement pour eux un lieu fort.

Ainsi, la bonté et la force du Dieu vivant sont vues comme étant parfaitement unies en accomplissant la bénédiction de tous ceux qui mettent leur confiance en Lui. Nous voyons cela de manière admirable dans le merveilleux sacrifice du Seigneur Jésus sur la croix. Lorsqu’Il accepte de mourir pour les coupables, Sa bonté est manifestée avec une grande douceur. Mais dans ce même sacrifice se voit Sa puissance - une puissance qui surmonte tout le pouvoir de l’ennemi, une puissance qui a complètement jugé le péché et délivré de la culpabilité et de l’esclavage les pécheurs repentants, une puissance qui leur donne un héritage incorruptible qui ne peut se flétrir, réservé pour eux dans les cieux (cf. 1 Pierre 1:4).


 


20 - Habakuk 2:20

L’Éternel est dans le palais de sa sainteté : … que toute la terre fasse silence devant lui !

16 décembre 1994

Partout les nations sont en furie, et la confusion des langues humaines maintient le monde entier dans un tumulte bouillonnant de discorde et d’hostilité. Comment cela affecte-t-il la présence absolument sainte et calme du Dieu éternel ? - Son temple saint n’est en aucune manière troublé par la turbulence de l’humanité.

Les gens sont perturbés : ils sentent que leurs intérêts sont menacés, et les voix de l’opposition politique s’efforcent de se faire entendre au-dessus des autres. Il n’y a pas de calme, de repos et de paix, et les gens ont oublié d’écouter leur Créateur. Mais Lui, dans Sa dignité calme et éternelle, demeure le Maître souverain de l’univers.

Le jour viendra où le verset ci-dessus sera reconnu par tous comme étant la vérité absolue. « L’Éternel est dans le palais de sa sainteté … que toute la terre fasse silence devant lui ! » Car Lui-même, par Son jugement solennel d’un monde méchant, réduira au silence toutes les clameurs arrogantes des foules. Tous prendront conscience qu’ils doivent rendre compte au grand Créateur de l’univers. Mais chacun, individuellement, aujourd’hui, peut prendre cela profondément à cœur, et être conscient qu’il lui faut couper court à la confusion de sa vie, en faisant silence devant Dieu et en Le laissant parler à son cœur, dans Sa puissance et Sa réalité vivantes. Car Il désire parler en pure grâce aujourd’hui. Il souhaite réveiller Ses créatures pour qu’elles prennent conscience qu’Il a auparavant donné Son Fils unique en sacrifice volontaire sur la croix du Calvaire pour nos péchés. Tous ceux qui croient en Lui ont leurs péchés pleinement pardonnés, et en conséquence ils trouvent le repos pur et calme de faire confiance au Seigneur Jésus, étant délivrés de toute la confusion qui est dans le monde.

Personne n’échappera : tous seront réduits au silence devant Dieu. Mais qu’il est de beaucoup meilleur de prendre cette place maintenant, plutôt que lorsque le Seigneur Jésus débutera l’œuvre à laquelle Il ne prend pas plaisir, l’œuvre de juger en justice tous ceux qui ne Le reçoivent pas comme Sauveur.


 


21 - Habakuk 3:6 (1)

Il se tint là et mesura la terre, il regarda et mit en déroute les nations ; et les montagnes antiques furent brisées en éclats, les collines éternelles s’affaissèrent. Ses voies sont éternelles.

28 janvier 1988 et 23 avril 2016

La sagesse et la justice calmes et délibérées du Seigneur Jésus Christ sont dépeintes ici avec une grande beauté dans la manière dont Il se tient debout, pour discerner parfaitement la condition précise de la terre et de tous ses habitants au moment où le jugement doit tomber sur un monde impie. Ce jour est proche. Dieu, avec patience, a donné aux hommes toutes les occasions pour se repentir et être sauvés, et Il n’a rencontré que rébellion continuelle et obstinée. Cependant, après une patience aussi longue, alors même que la culpabilité de l’homme réclame à grand cris le jugement, le Seigneur ne fera pas tomber Son jugement sans faire de distinction, mais le mesurera et jugera en conséquence.

Cependant, quand le jugement tombera, il sera dévastateur et terrible. Les montagnes anciennes, ce qui semblait le plus stable et sûr dans les gouvernements du monde, éclateront. Les collines éternelles, les gouvernements subalternes, qui semblaient aussi ne jamais pouvoir être atteints, se déliteront. La ville de Rome est appelée la ville éternelle, cependant Apocalypse 18:19 déclare, dans un langage prophétique : « En une seule heure, elle a été désolée ».

Le verset se termine par des mots qui font un magnifique contraste : « Ses voies sont éternelles ». Bien que les hommes construisent comme si leurs œuvres devaient durer pour toujours, tout ce qui est de l’homme sera réduit au néant absolu. Que les voies et les œuvres du Seigneur sont différentes ! Par Sa mort, Il a accompli une « rédemption éternelle » (Hébreux 9:12) pour tous ceux qui, maintenant, Le reçoivent comme Sauveur ; Il leur a donné « la vie éternelle », qu’ils possèdent maintenant et pour toujours (Jean 5:24), pour qu’ils entrent dans « un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux » (1 Pierre 1:4). L’homme sage peut bien dire : « J’ai connu que tout ce que Dieu fait subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne » (Ecclésiaste 3:14).


 


22 - Habakuk 3:6 (2)

Il se tint là et mesura la terre, il regarda et mit en déroute les nations ; et les montagnes antiques furent brisées en éclats, les collines éternelles s’affaissèrent. Ses voies sont éternelles.

6 juin 2012

Le jugement calme et sage du Seigneur Jésus est magnifique. Quel contraste frappant il fait avec la précipitation de l’homme qui court, tête baissée, pour atteindre ses buts égoïstes aussi vite qu’il le peut - et avec la confusion alarmante que cela cause dans toutes les nations sous le soleil. Les hommes, remplis de peur, ont le cœur qui leur manque : beaucoup courent çà et là. Mais nous sommes à la veille du jour où le Seigneur se tiendra là – ne courra pas – et mesurera la terre. Il n’y a rien, là, qui soit fait précipitamment, pas le simple fait de détruire les nations par Sa colère, comme s’Il était impatient. Toutes choses seront mesurées à l’échelle de Son discernement parfait, et toutes choses seront jugées avec précision selon Sa vérité et Sa justice.

« Il regarda », c’est-à-dire, certainement, qu’Il observa tous les mouvements et les motifs des nations tumultueuses dans leur agitation bouillonnante pendant la grande tribulation. Il s’interpose alors, par Son jugement rapide et assuré : les nations sont abaissées, les montagnes éternelles volent en éclats. Cela parle des gouvernements terrestres les plus élevés, dépouillés de leur pouvoir, bien qu’ils aient paru tellement stables qu’on les qualifiait d’éternels, tout comme Rome se vante de son titre mal nommé de Ville éternelle. Les collines, les gouvernements subalternes, apparemment stables et perpétuels également, sont réduits à rien.

Et la conclusion, grandiose et triomphante, c’est : « Ses voies sont éternelles ». Les voix criardes des hommes se sont vantées de grandes choses. Mais Dieu aura le dernier mot. Ses voies, si élevées au-dessus de celles de l’homme, sont vues comme produisant un fruit véritablement éternel, remplissant l’univers de joie. Seigneur béni et merveilleux, Lui qui seul accomplit la volonté de Dieu !


 


23 - Habakuk 3:6 (3)

Il se tint là et mesura la terre, il regarda et mit en déroute les nations ; et les montagnes antiques furent brisées en éclats, les collines éternelles s’affaissèrent. Ses voies sont éternelles.

10 juillet 2000

Tandis que le jugement à venir de Dieu sera propre à inspirer crainte et terreur profondes à un monde qui n’est pas du tout préparé pour cet événement solennel, les délibérations calmes et majestueuses avec lesquelles Il juge commandent notre plus profond respect. Elles ne comporteront aucune explosion soudaine de colère qui agirait parce qu’Il ne supporte plus la culpabilité aggravée de l’homme, mais Il se tiendra là et mesurera la terre. Son jugement sera parfaitement adapté à la mesure de la culpabilité. Il mesurera la culpabilité des nations, comme celle des individus, par Sa parfaite connaissance de tous les détails relatifs à chaque occasion.

Considérant les nations, voyant toutes choses comme elles sont réellement, Il les troublera tellement qu’elles seront amenées dans une confusion complète. Et cela sera vrai même d’Israël, le peuple choisi de Dieu - et vrai aussi de toutes les autres nations, qu’elles tiennent le parti d’Israël ou soient contre lui.

« Les montagnes antiques furent brisées en éclats ». Celles-là sont les autorités gouvernementales les plus élevées, qui se considèrent comme établies de façon permanente, tout comme les hommes parlent de Rome comme de la ville éternelle. Mais cette ville brûlera, littéralement, et d’autres grandes autorités subiront le même sort.

Non seulement les plus hautes dignités, mais aussi « les collines éternelles » s’affaisseront. Les autorités subalternes, si bien établies qu’elles se croient à l’abri de toute attaque, se fondront devant la face du Seigneur Jésus.

« Ses voies sont éternelles ». Ce sera seulement lors du grand jour de Sa gloire que les hommes se rendront pleinement compte que toutes les prétentions humaines ne sont rien, et que seules les voies de Dieu sont éternelles. En vérité, quel merveilleux Seigneur !


 


24 - Habakuk 3:6 (4)

Il se tint là et mesura la terre, il regarda et mit en déroute les nations ; et les montagnes antiques furent brisées en éclats, les collines éternelles s’affaissèrent. Ses voies sont éternelles.

21 octobre 1996

Le Seigneur Jésus est maintenant assis à la droite de Dieu, recherchant avec patience le salut d’âmes précieuses. Mais bientôt Il viendra enlever tous les croyants pour les amener dans la béatitude de la gloire. Il se lèvera alors et mesurera la terre. Son jugement sera parfaitement impartial, calme et délibéré, mesuré avec une justice parfaite. Deux pourront être sur un lit, l’un sera pris pour le jugement, l’autre laissé – deux moudront ensemble, l’une sera prise, l’autre laissée – deux dans un champ, avec le même résultat (cf. Luc 17:34-35).

« Il regarda et mit en déroute les nations ». Comme il Lui sera facile de semer la confusion dans les rangs des nations, qu’elles soient amies d’Israël ou non. « Et les montagnes antiques furent brisées en éclats ». Des gouvernements, qui semblaient fermes et durables, seront éparpillés à tous les vents. Rome s’est appelée fièrement la ville éternelle, mais elle sera littéralement brûlée au feu (Apocalypse 18:16-19). « Les collines éternelles s’affaissèrent ». Ces autorités subalternes devront toutes laisser la place à la domination en justice du Seigneur Jésus, quelque permanente qu’elles paraissent aujourd’hui.

Le Fils de Dieu, éternel et béni, le Fils de l’homme, fidèle et plein de grâce, aura le dernier mot. « Ses voies sont éternelles ». Il introduira un royaume qui ne pourra jamais être mis en question, un royaume de vérité et de merveilleuse bonté, qui amènera une bénédiction éternelle à tous ceux qui se courberont sous Son autorité.

Car tout ce qu’Il fait subsiste à jamais. Nous construisons peut-être en vue de quelques années de prospérité, mais tout se termine par la faillite. Mais Son œuvre a en vue l’éternité, et les croyants ont part à la valeur merveilleuse de cette œuvre. Déjà maintenant ils ont cette assurance : « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5:11).


 


25 - Habakuk 3:17-18

Car le figuier ne fleurira pas, et il n’y aura point de produit dans les vignes ; le travail de l’olivier mentira, et les campagnes ne produiront pas de nourriture ; les brebis manqueront dans le parc, et il n’y aura pas de bœufs dans les étables ; mais moi, je me réjouirai en l’Éternel, je m’égayerai dans le Dieu de mon salut.

30 mai 2000

Quelle image de désolation ! C’était souvent le cas dans l’histoire d’Israël, mais cela le sera plus que jamais quand la nation d’Israël passera par les angoisses de la grande tribulation. Si les fils d’Israël sont capables de dire, en un tel temps : « je me réjouirai en l’Éternel, je m’égayerai dans le Dieu de mon salut », combien plus les croyants aujourd’hui peuvent-ils user d’un tel langage lorsqu’ils sont privés, pratiquement, de tout ce dont ils dépendaient sur le plan des bénédictions matérielles.

Le figuier parle du résidu d’Israël, planté dans une vigne (Luc 13:6), mais ici, sans avoir même de fleurs, donc sans promesse de fruits. Ainsi, l’espérance des fils d’Israël sera desséchée : ils ne verront aucun espoir de rétablissement. L’olivier illustre la puissance vivifiante du Saint Esprit, car l’huile parle de Lui, et il n’y aura aucune apparence de Son action dans le peuple lassé. Les brebis représentent le peuple de Dieu, mais hors de la bergerie d’Israël, et les bœufs nous rappellent les possessions des fils d’Israël, qui leur permettaient d’offrir des sacrifices à Dieu.

Toutes ces choses semblant perdues sans espoir, nous ne serions donc pas étonnés de trouver les gens dans un découragement misérable et complet. Mais le prophète, ici, se fait l’organe de nombreuses personnes, individuellement, dont la foi, avec une conviction de cœur, s’élèvera au-dessus de leurs circonstances désolantes. Comment cela ? - Parce que le Dieu vivant est l’objet de leur cœur, la source d’une joie impérissable.


 


26 - Sophonie 1:12

Je fouillerai Jérusalem avec des lampes ; et je punirai les hommes qui reposent sur leurs lies, - qui disent dans leur cœur : l’Éternel ne fera ni bien ni mal.

26 mai 1997

Certaines personnes ne nient pas qu’il y ait un Dieu, mais agissent comme si Dieu ne s’intéressait absolument pas aux humains. C’était le cas d’un jeune étudiant d’université avec lequel je parlais durant un trajet en car. Il me dit que la plupart des scientifiques reconnaissaient qu’il doit y avoir un Dieu, mais qu’il n’y avait aucune preuve qu’Il s’intéresse en aucune manière aux affaires de l’humanité. Je lui demandai s’il était d’avis que c’était un Dieu puissant. - Il doit bien l’être, pour avoir amené tout l’univers à l’existence, répondit-il. - Le reconnaissait-il aussi comme étant un Dieu de sagesse ? Il acquiesça aussi pleinement à cela, car c’était clairement visible dans la création.

Est-ce qu’il croyait aussi que le désir de pouvoir et de sagesse avaient une forte influence pour motiver le caractère de l’humanité – choses que Dieu a évidemment communiquées aux hommes ? - Oui, c’est vrai, répondit-il. Aussi je lui demandai : Y a-t-il une autre influence importante qui motive énormément les gens ? Il n’était pas sûr, et demanda à quoi je pensais. - Et la question de l’amour ? Est-ce que cela pousse les gens à faire certaines choses qu’ils n’auraient jamais faites, si ce n’est par amour ? - Oui, répondit-il. Cela aussi est certainement vrai.

Alors, pouvez-vous imaginer un Dieu qui est puissant et sage, et qui a communiqué ces caractères aux gens, mais qui a aussi communiqué aux humains cette nature aimante, alors que Lui-même n’a pas, dans Son Être, une once d’amour ?

Il reconnut immédiatement la force de cela, et admit : - Oui, Dieu doit aussi être un Dieu d’amour. Mais il demanda : - Comment pouvez-vous découvrir quelque chose de Son amour ? Il ne connaissait rien à la Bible, mais était bien disposé à s’y intéresser. Il fut impressionné quand il lui fut montré Jean 3:16 et d’autres versets, et il accepta un Évangile de Jean, en disant qu’il le lirait. Veuille le Seigneur accorder que nous nous rencontrions de nouveau, au ciel.


 


27 - Sophonie 1:14-15

Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche et se hâte beaucoup. La voix du jour de l’Éternel : l’homme vaillant poussera là des cris amers. Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse, un jour de dévastation et de ruine, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et d’épaisses ténèbres.

3 avril 1997

Ce « grand jour de l’Éternel » est en contraste avec le jour de l’homme, c’est-à-dire le temps où Dieu permet à l’homme d’accomplir sa propre volonté insensée. Le jour de l’homme atteint son plus haut point avec le terrible défi de la bête et de l’antichrist envers l’autorité de Dieu, qui dresseront une image de la bête dans l’enceinte du temple de Jérusalem (Apocalypse 13:14). Alors le jour de l’Éternel viendra, avec sa colère juste et terrible. Si ce jour était proche au temps de Sophonie, combien plus aujourd’hui ! L’urgence qu’il représente est affirmée hautement au peuple d’Israël. Ce sera un jour comme il n’y en a jamais eu auparavant, dans lequel, à la fois Israël et le monde entier souffriront sous la punition bien méritée que Dieu fera tomber sur eux dans Son ardente colère.

Dieu soit béni de ce que, avant ce temps-là, le Seigneur Jésus aura enlevé dans Sa présence tous les enfants de Dieu. C’est donc depuis le ciel que nous observerons toutes ces choses prévues après l’enlèvement de l’Église.

Nous pouvons bien croire que le moment de l’enlèvement est très proche, car nous voyons déjà des signes qui indiquent que le jugement de Dieu par la grande tribulation n’est pas loin. Par exemple, Luc 17:28-29 nous dit que les jours du Fils de l’homme seront comme les jours de Lot, qui fut pratiquement arraché hors de Sodome, et le feu et le soufre du ciel détruisirent la ville. Le péché de Sodome était l’homosexualité effrontée, et aujourd’hui les gens ont hardiment et ouvertement adopté ce péché que Dieu jugera sévèrement.

Ayons donc, en vérité et avec révérence, la crainte du Dieu des cieux et de la terre, mais aussi la foi qui Lui fait confiance pour le salut définitif qui nous retirera du monde.


 


28 - Sophonie 3:17 (1)

L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera ; il se réjouira avec joie à ton sujet : il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe.

3 août 1986

La venue du Seigneur Jésus dans Sa gloire magnifique, à la fin de la grande tribulation, remplira les fils d’Israël d’une profonde adoration. Car ils avaient cru qu’ils servaient l’Éternel quand ils ont rejeté et crucifié le Seigneur Jésus. Quel étonnement sera le leur quand ils s’apercevront qu’Il est Lui-même l’Éternel, leur Dieu ! D’une part, cela les fera se courber devant Sa face dans la repentance et la confession les plus profondes ; d’autre part, leurs cœurs se répandront dans une profonde adoration et une joie débordante, à la pensée de Sa grâce surabondante et à la vue de Son merveilleux visage.

Il sera au milieu d’eux, les attirant, à la place centrale. Ils feront l’expérience de la grandeur de Sa puissance qui les a sauvés - et de leurs péchés, et de leurs puissants ennemis. Tout cela sera une bénédiction sans égale pour cette nation restaurée après des siècles de mouvance et de troubles.

Mais il y a quelque chose de plus élevé à considérer. Lui-même aura une joie suprême, car l’amour de Son cœur trouvera ses délices dans ceux qu’Il a rachetés.

« Il se réjouira avec joie à ton sujet ». De plus, au lieu d’être à l’œuvre dans Son amour, comme Il l’a fait pendant si longtemps, en désirant les amener à la repentance, « il se reposera dans son amour ». L’œuvre de Sa longue patience aura enfin porté des fruits précieux dans la nation autrefois tellement coupable, mais qui maintenant répondra, du cœur et des lèvres, en se soumettant avec amour à leur Messie béni. Lui aussi ouvrira la bouche pour s’égayer et chanter au sujet de Son peuple bien-aimé.

Cependant, déjà maintenant, alors que tout ce qui est autour de nous est encore ténèbres et mal, le Seigneur entonne la louange au milieu de l’Assemblée, et c’est notre privilège de nous joindre à ce précieux cantique.


 


29 - Sophonie 3:17 (2)

L’Éternel, ton Dieu, au milieu de toi, est puissant ; il sauvera ; il se réjouira avec joie à ton sujet : il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe.

15 juillet 2018

Ce verset est une prophétie relative à la grandeur de la bénédiction dont les fils d’Israël feront l’expérience à la fin, quand ils se seront détournés de la honte et de l’incrédulité qui les ont tourmentés pendant des siècles parce qu’ils avaient rejeté et crucifié le Seigneur de gloire. Pourquoi l’avaient-ils rejeté ? - Parce qu’Il ne prenait pas publiquement la place du Puissant, bien qu’elle ait été la Sienne de droit. Parce qu’il prit une place d’humble soumission et de fidèle obéissance envers Dieu, Il fut traité avec mépris. Que ceux-là étaient terriblement corrompus, qui méprisaient le Seigneur de gloire béni à cause de Sa grâce dans l’humilité ! Il en est résulté que toute la nation d’Israël a souffert pendant des siècles.

Quand Il reviendra, dans un jour à venir, et qu’ils regarderont vers Celui qu’ils ont percé, ils seront alors complètement courbés dans la repentance, pour recevoir Celui dont ils se rendront alors compte qu’Il est l’Éternel, leur Dieu. Qu’ils se réjouiront alors de L’avoir au milieu d’eux ! Son amour pour le peuple d’Israël n’a pas eu de repos, à cause de leur incrédulité, mais alors Il se réjouira à leur sujet avec des chants.

Aujourd’hui, longtemps avant que le Seigneur Jésus trouve une telle joie en Israël, Il a de la joie dans l’Église de Dieu. Tous ceux qu’Il a rachetés par Son sang précieux ont le privilège de posséder la douce assurance qu’Il est au milieu d’eux quand ils se rassemblent à Son nom. « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18:20). Lorsque nous nous rassemblons pour la fraction du pain, nous trouvons une joie profonde en contemplant tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il a fait, et Il se réjouit à notre sujet avec chants de joie. Il est le Grand Musicien, qui conduit le chant de louange et d’actions de grâce. Puissions-nous nous joindre à cette mélodie d’adoration, car Il en est certainement digne.


 


30 - Aggée 1:8

Montez à la montagne et apportez du bois, et bâtissez la maison ; et j’y prendrai plaisir, et je serai glorifié, dit l’Éternel.

27 juin 1987

La maison de l’Éternel était en ruines à cause de la désobéissance d’Israël ; mais Dieu, dans Sa grâce, avait ramené de captivité quelques-uns de ceux de Son peuple. Découragés à cause des ruines, ceux-là s’intéressaient plus à bâtir leurs propres maisons qu’à restaurer le temple.

Quelle image pour nous aujourd’hui ! La vérité de l’Église, la maison de Dieu, a été par grâce restaurée par Dieu après bien des années d’ignorance et de désobéissance bien tristes de la part de Son peuple. Beaucoup ont été ramenés à la connaissance de cette merveilleuse vérité, et à sa juste appréciation. Et cependant, nous avons tendance à nous sentir tellement découragés parce que la ruine est grande, que nous nous contentons de nous accommoder de la ruine, et de nous concentrer sur notre confort plutôt que d’agir pour la restauration et la bénédiction de la maison de Dieu.

« Montez à la montagne et apportez du bois ». On ne s’attendait pas à ce que le bois arrive à Jérusalem. S’ils étaient appelés à se rendre en des endroits accidentés, qu’ils acceptent d’y aller, prêts à agir en mettant leur cognée à la racine des arbres. Ces grands arbres sont, bien sûr, le symbole de l’homme dans son orgueil prétentieux, qui doit être abaissé par le tranchant de la Parole de Dieu.

Dans notre cas, il se peut que la montagne soit très près de nous, chez nos voisins d’à côté ou d’en face. La montagne peut paraître être un grand obstacle, et il peut être plus difficile de parler de Christ à un proche voisin qu’à quelqu’un qui est à cinquante kilomètres de nous. Puisse Dieu nous accorder la grâce de ne pas être vaincus par les obstacles. Si nous croyons réellement à la vérité de l’Église, la maison de Dieu, n’avons-nous pas le désir d’employer toute notre énergie à l’édifier ? L’évangélisation est certainement la première étape dans cette édification. L’amour pour Dieu et l’amour pour les hommes poussera certainement nos cœurs à être diligents pour chercher à gagner des âmes vers le Seigneur Jésus.


 


31 - Aggée 2:6-7

Car ainsi dit l’Éternel des armées : Encore une fois, ce sera dans peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et la terre sèche ; et j’ébranlerai toutes les nations. Et l’objet du désir de toutes les nations viendra, et je remplirai cette maison de gloire, dit l’Éternel des armées.

4 novembre 2007 et 8 mars 2018

Bien que ceci ait été écrit il y a bien des siècles, cette prophétie parle de ce qui aura lieu « dans peu de temps ». Mais cela n’a pas encore eu lieu, et ne le fera pas avant que sept ans au moins se soient écoulés après l’enlèvement de l’Église. Que cet événement sera magnifique, au-delà de toute notre compréhension actuelle ! Ce qui se passera ensuite, nous le verrons depuis la hauteur des cieux.

Bien que cela puisse nous paraître long, pour Dieu c’est seulement « peu de temps ». Avant de devoir ébranler tout, Il est merveilleusement patient et miséricordieux, désirant le salut d’âmes précieuses. Mais à la fin, la nature propre du Dieu éternel, Sa vérité, Sa justice, exigeront exactement ce que décrit le verset ci-dessus : d’abord Il ébranlera les cieux. Pourquoi cela ? - Parce que Satan et son armée de démons ont même accès dans les lieux célestes (Éphésiens 6:12), où ils causent du dommage. Mais ils seront jetés dehors.

Il ébranlera aussi la terre, ce qui est le symbole de la nation d’Israël, et la mer, ce qui parle des nations non-juives (les Gentils) (Apocalypse 17:15) – et la terre sèche, ce qui s’applique peut-être à ceux qui cherchent à s’isoler. Mais Il ébranlera toutes les nations, secouant les âmes de peur et de tremblement.

« Et l’objet du désir de toutes les nations viendra ». Ce n’est rien moins que le Seigneur Jésus Christ venant en puissance et en gloire. Toutes les nations désirent un gouvernement en justice. Cela leur a échappé pendant des siècles, parce qu’ils n’ont aucune idée du fait que Christ seul peut répondre à ce besoin. C’est seulement lorsqu’Il sera établi comme Roi qu’elles prendront conscience qu’Il est véritablement le Désir des nations. Il remplira de gloire la maison de Dieu à Jérusalem.


 


32 - Zacharie 3:2

Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ?

20 août 1997

Toute personne, homme ou femme, qui croit au Seigneur Jésus, devrait être bien conscient que ce passage est vrai de lui ou d’elle. Que méritions-nous, sinon le feu du jugement de Dieu ? Ce n’était que Dieu seul qui pouvait nous sauver d’une telle fin. Seul le sacrifice que Lui-même a pourvu pouvait faire propitiation pour la culpabilité de nos nombreux péchés, afin que nous échappions au jugement terrible que nous méritions.

Mais quelquefois, des gens passent par une expérience qui met fortement en relief le fait que ce sont des tisons sauvés du feu. Un jeune homme, il y a quelques années, était dans un état d’amertume et d’animosité contre tout en général, et contre Dieu en particulier. Roulant à bicyclette, il vit, en bas d’une colline, un groupe de l’Armée du Salut jouant des cantiques. Il descendit rapidement la colline, directement au milieu du groupe et lança un coup de pied dans le tambour où un homme avait joué. Alors qu’il faisait cela, le musicien du tambour lui cria : Dieu vous bénisse, Monsieur ! Cela l’irrita tellement qu’il ne put en dormir de la nuit, et se sentit de plus en plus malheureux. Il passa tout le jour suivant dans cet état pénible de colère et de détresse. Le soir il décida de s’enlever la vie et partit vers un dock de la ville avec l’intention de se jeter dans l’eau. Mais quand il essaya de sauter, il ressentit ses pieds comme rivés au sol, et il fut incapable de sauter. Il quitta l’endroit et marcha, s’apercevant que ses pas le conduisaient à l’endroit où il avait rencontré le groupe de l’Armée du Salut. Il resta là et écouta l’évangile de la grâce de Dieu qui était prêché. La Parole de Dieu pénétra dans son cœur, il s’inclina devant le Seigneur Jésus et fut sauvé. Merveilleuse œuvre de salut !

Il se rendit compte qu’il était véritablement un tison sauvé du feu, car il avait été au bord du suicide, mais Dieu était intervenu. C’est cependant par la même grâce que tout pécheur sauvé a été arraché du feu.


 


33 - Zacharie 4:1

Et l’ange qui parlait avec moi revint et me réveilla comme un homme qu’on réveille de son sommeil.

16 août 1991

En ce qui concerne les choses spirituelles, nous sommes tous, par nature, aussi insensibles que si nous étions profondément endormis. Il a fallu que Zacharie soit réveillé par un moyen en dehors de lui pour discerner la vérité de la vision qui lui était donnée. Le contenu central de la vision est exprimé au verset 6 : « Ni par force, ni par puissance, mais par mon esprit, dit l’Éternel des armées ». La force et la puissance de tous les empires des Gentils (les nations en dehors d’Israël) n’étaient rien comparées à la puissance vivante de l’Esprit de Dieu, par lequel seul Israël pouvait être restauré et béni.

Mais cette puissance ne peut jamais être connue par la nature. « L’homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie ; et il ne peut les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:14). Pour acquérir une telle connaissance, nous avons besoin d’une révélation de la part de Dieu.

Les disciples du Seigneur Jésus avaient-ils l’esprit plus vif que Zacharie ? - Voyez Pierre, Jacques et Jean, au moment où le Seigneur Jésus a été transfiguré devant eux, avec une splendeur et une beauté magnifiques. Ils étaient accablés de sommeil (Luc 9:32). Ou voyez-les dans le jardin, après que le Seigneur leur ait enjoint de prier. Quand Il s’était éloigné d’eux pour prier dans la plus profonde angoisse, dans l’anticipation des terribles souffrances de la croix – ils étaient endormis.

Aurions-nous été différents ? - Malheureusement pas ! Si nous n’avons pas été réveillés par le pouvoir divin, nous ne serons pas portés à apprécier de manière juste la profondeur des souffrances dans lesquelles le Seigneur Jésus est entré en notre faveur. Et nous ne discernerons pas non plus la merveilleuse hauteur de la gloire dans laquelle Il est entré ensuite, en juste récompense de Son œuvre unique de la croix du Calvaire.


 


34 - Zacharie 9:9

Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ; pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi vient à toi ; il est juste et ayant le salut, humble et monté sur un âne, et sur un poulain, le petit d’une ânesse.

22 octobre 1994

« Voici ton roi vient ! » Zacharie a annoncé cela bien des années avant la venue effective du Seigneur Jésus dans le monde, cependant Israël n’était pas prêt à Le recevoir quand Il vint. Il a accompli la prophétie à la lettre : « Il est juste ». Son caractère sur la terre ne pouvait en rien être mis en question. Même Ses ennemis lui rendaient témoignage : « Maître, nous savons que tu es vrai » (Matthieu 22:16). Il avait le salut. Il sauva de nombreuses personnes de leurs maladies et du pouvoir de Satan. Ses ennemis, encore, Lui rendirent témoignage : « Il a sauvé les autres » (Matthieu 27:42). Bien plus que cela, Il S’est donné Lui-même en sacrifice pour nos péchés, pour accomplir un salut éternel pour l’humanité, quoique cela n’ait été compris de personne au moment de Sa mort.

On s’attend à la justice de la part d’un roi. Cependant, Il était « humble », ce qui n’était absolument pas le caractère que les hommes attendraient d’un roi, et qui ne fut pas du tout apprécié par les fils d’Israël quand notre Seigneur Jésus béni fut manifesté sur la terre. Précisément à cause de cela, ils le méprisèrent, bien que leurs propres Écritures aient annoncé que cela serait vrai de leur Messie. Il vint à Jérusalem, monté sur le petit d’une ânesse. Il n’est évidemment pas mentionné qu’aucun roi d’Israël ait chevauché un âne. Car l’âne est le symbole même de l’humilité, et il était plus convenable qu’un roi monte un cheval, qui est le symbole de la force et de la victoire, comme ce sera le cas du Seigneur Jésus quand Il apparaîtra, dans un jour à venir, en puissance majestueuse comme le « Roi des rois » et le « Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19:11-16). Mais quand Il fut présenté à Israël, monté sur un ânon (Luc 19:35-38), non seulement Il ne fut pas reconnu par Son peuple malgré cette prophétie frappante (verset ci-dessus), mais les pharisiens Lui résistèrent.


 


35 - Ésaïe 53:2 — Zacharie 9:17

Quand nous le voyons, il n’y a point d’apparence en lui.

Car combien grande est sa bonté ! Et combien grande est sa beauté !

22 novembre 1985

Comment se peut-il que ces deux passages parlent de la même Personne ? Dans les deux cas, ce sont les fils d’Israël qui parlent ; la première fois, en disant ce qu’ils pensaient du Fils de Dieu béni lorsqu’Il est venu dans Sa propre création, avec la grâce humble d’une humanité pure, marchant au milieu de Son peuple. Mais dans cette perfection morale pleine de douceur, de fidélité et de dévouement, ils n’ont vu aucune beauté. Car pour eux, la beauté, c’était quelque grand déploiement extérieur de pouvoir et d’exaltation de soi. Quand ils L’ont vu mené comme un agneau à la boucherie, et comme une brebis muette devant ceux qui la tondent (cf. Ésaïe 53:7), ne montrant que la douceur et la dignité d’une calme soumission, ils ont méprisé cela comme étant de la faiblesse sans beauté aucune. Et cependant, dans ces choses même, le cœur renouvelé de l’enfant de Dieu voit une beauté morale exquise, propre à attirer sa franche adoration.

Mais Zacharie parle du langage merveilleusement différent des fils d’Israël dans un jour à venir, après l’angoisse de leurs souffrances pendant la grande tribulation, quand il est dit que « l’Éternel des armées les protégera » (verset 15), au moment où leurs ennemis sont déterminés à les exterminer. Puis aussi, « l’Éternel, leur Dieu, les sauvera » (verset 16), et ils se rendront compte que cet Éternel, le Dieu d’Israël, n’est rien de moins que Jésus, Celui que, longtemps auparavant, ils avaient méprisé et rejeté.

Quel changement, quand ils seront sauvés ! Ils seront conscients de Sa bonté envers eux comme jamais auparavant, une bonté si grande malgré la manière cruelle et insensible dont ils L’avaient traité autrefois. Et Sa beauté personnelle deviendra pour eux tellement grande aussi. Ils auront appris à employer avec nous le langage dans lequel nous trouvons notre plaisir maintenant.


 


36 - Zacharie 11:12-13

Et je leur dis : Si cela est bon à vos yeux, donnez-moi mon salaire ; sinon, laissez-le. Et ils pesèrent mon salaire, trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux. Et je pris les trente pièces d’argent, et je les jetai au potier, dans la maison de l’Éternel.

29 octobre 1994

Le langage ici est voilé. Nous savons, d’après Matthieu 27:3-10, que cette prophétie a été accomplie dans la triste histoire de Judas. Il a trahi le Seigneur Jésus pour trente pièces d’argent puis, dans son remords, il a rendu l’argent aux principaux sacrificateurs, en le jetant dans le temple. Avec cet argent, ils achetèrent le champ du potier, pour servir de cimetière pour les étrangers.

Pourquoi le Seigneur est-Il représenté en Zacharie comme s’Il demandait : « Si cela est bon à vos yeux, donnez-moi mon salaire » ? - N’est-ce pas parce qu’Il était présenté aux fils d’Israël, en leur donnant à choisir ce qu’ils allaient faire avec Lui ? Il n’a pas combattu afin de ne pas être livré. Ils ont décidé que cela valait trente pièces d’argent (le prix d’un esclave) de Le mettre à mort. Au verset 13 ci-dessus, c’est la parole souveraine de Dieu qui parle : « Jette-le au potier ». Au moment où c’était les principaux sacrificateurs qui prenaient la décision d’acheter le champ du potier, c’était en réalité Dieu, dans Sa souveraineté, qui les faisait agir pour en décider ainsi. Aussi Zacharie dit : « Je les jetai au potier, dans la maison de l’Éternel ». Bien que ce soit Judas qui, en fait, jeta l’argent dans la maison de l’Éternel, cela est décrit de cette manière pour montrer que le Seigneur Jésus acceptait humblement d’être rejeté – mais pour insister aussi sur l’énormité de la culpabilité d’Israël en étalant l’argent du sang dans le saint temple de Dieu.

Le potier est celui qui a le pouvoir de former l’argile pour en faire un vase à honneur ou un vase à déshonneur. Dieu agit ainsi envers les hommes dans Sa souveraineté, que ce soit avec « les pauvres du troupeau » (Zacharie 11:7), ou avec Judas, ou avec les souverains sacrificateurs ou Pilate, qui tous, en dépit de leur détermination obstinée à faire leur propre volonté, n’étaient que des instruments dans la main d’un Dieu souverain.


 


37 - Zacharie 11:17

Malheur au pasteur de néant qui abandonne le troupeau ! L’épée tombera sur son bras et sur son œil droit. Son bras sera entièrement desséché, et son œil droit sera entièrement obscurci.

5 mai 1995

Quel contraste avec le Bon Berger qui « met sa vie pour les brebis » (Jean 10:11). Ce pasteur de néant est le même que celui dont le Seigneur Jésus parle comme d’un « homme à gages » en Jean 10:12. Quand il voit venir le loup, il s’enfuit, abandonnant les brebis à leur sort. Ce n’est pas parce qu’il aime les brebis qu’il en prend soin, mais parce qu’il veut être payé pour cela. Cela est triste à dire, mais il y en a eu beaucoup de semblables depuis le jour où le Seigneur a mis en garde contre cela.

Cependant, la personne précise dont Dieu parle ici est un homme qui se lèvera en Israël après que l’Église aura été enlevée au ciel. Il est appelé l’antichrist (1 Jean 2:18), parce que, prétendant être le Messie (le Christ) d’Israël, il s’exaltera lui-même jusqu’à s’asseoir dans le temple juif, « se présentant lui-même comme étant Dieu » (2 Thessaloniciens 2:4). En raison de cette tromperie, il est aussi appelé « le faux prophète » (Apocalypse 19:20), et « l’homme de péché » (2 Thessaloniciens 2:3). Son activité sera « selon l’opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge, et en toute séduction d’injustice » (2 Thessaloniciens 2:9-10), et il trompera un grand nombre.

Mais lorsqu’il aura obtenu une telle place, comme s’il était le berger d’Israël, alors le loup attaquera, c’est-à-dire que le roi du nord et ses satellites viendront comme un ouragan pour inonder le pays d’Israël (Daniel 11:40). Où sera alors le grand pouvoir de cet homme, maintenant, pour faire des miracles ? Il s’enfuira !

Alors, quand le peuple d’Israël sera réduit au plus bas état de troubles qu’il ait jamais connu, sans qu’il lui reste un rayon d’espoir, le vrai Berger d’Israël, le Seigneur Jésus Christ, viendra à eux pour les sauver de l’ennemi. Le pasteur de néant sera jeté dans l’étang de feu, et le vrai Berger rachètera Ses brebis et les amènera à L’adorer de tout leur cœur. Merveilleux Berger, en vérité !


 


38 - Zacharie 12:1

Ainsi dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, et qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui.

12 mai 1995

En hébreu, ces verbes « a étendu », « a fondé » et « a formé » ont un caractère de continuité. Dieu n’a pas seulement amené toutes choses à l’existence, mais Il poursuit Son œuvre en maintenant la création selon Sa volonté souveraine. Il y a des gens qui pensent que Dieu, après l’œuvre initiale de la création, S’est retiré de la scène, en laissant toutes choses continuer seules. Cela est totalement faux. La puissance de Dieu est continuellement engagée à soutenir les cieux et la terre, et aussi à former l’esprit de l’homme au-dedans de lui. Nos pensées, nos sentiments, nos attitudes changent à mesure que nous vieillissons. Cela résulte du fait que Dieu s’occupe de nous, et n’arrête pas de le faire tout au long de notre vie. Les fils d’Israël avaient besoin que cela leur soit rappelé, dans leur état d’indifférence à l’égard des revendications de Dieu, et nous en avons tout autant besoin.

Dieu étend les cieux. Les astronomes sont continuellement impressionnés par de nouvelles découvertes, étonnantes, quant à l’immensité des cieux. Mais le Seigneur Jésus est exalté bien au-dessus des cieux, et a fait don aux croyants de la dispensation actuelle d’un héritage incorruptible, qui ne peut pas se flétrir, réservé dans les cieux. L’immensité de cet héritage nous plongera toujours dans l’admiration, à mesure que le Seigneur nous dévoilera toujours plus des richesses de Sa gloire pendant l’éternité.

Le Seigneur a aussi fondé la terre. Cela appellera, dans un jour à venir, la profonde admiration des fils d’Israël et de tous ceux qui seront les compagnons du royaume terrestre d’Israël. Le fondement de la foi, c’est le Seigneur Jésus Lui-même. Israël découvrira toujours plus des merveilles de la gloire de Sa Personne. Dans l’éternité nos esprits aussi seront formés pour jouir de tout ce que le Seigneur révélera.


 


39 - Zacharie 13:1

En ce jour-là, une source sera ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l’impureté.

19 mai 1995

Il est question, là, du grand jour de la repentance pour les fils d’Israël. Pendant bien des siècles ils se sont obstinés à résister aux appels de l’Esprit de Dieu, et leurs péchés sont montés jusqu’au ciel. Mais en Zacharie nous trouvons un merveilleux travail de Dieu dans leur cœur, lorsqu’ils regarderont vers Celui qu’ils avaient percé et, dans une profonde contrition, se courberont à Ses pieds dans la repentance. Cette repentance recevra une magnifique réponse de la part de l’Éternel. La même source qui a jailli autrefois, au moment de la croix du Calvaire, mais qu’Israël n’avait jamais reconnue, leur est ouverte. Ce sera seulement quand ils prendront conscience de leur péché et de leur souillure qu’ils apprécieront véritablement le moyen d’en être purifiés.

Aux yeux de Dieu, la purification judiciaire des péchés, c’est « le sang de Jésus Christ son Fils (qui) nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Les Israélites prendront certainement conscience alors de la valeur de ce sang versé tant de siècles auparavant, et en vertu de ce sang, ils trouveront la paix avec Dieu. Mais la source n’est pas une source de sang, mais d’eau. Cela implique, non pas la purification judiciaire des péchés, mais la purification morale. L’eau de la Parole de Dieu (cf. Éphésiens 5:25-26) purifiera les fils d’Israël, de façon remarquable, de leur caractère et de leur attitude de désobéissance. Non seulement ils seront purifiés devant Dieu de la culpabilité de leurs péchés, mais leur caractère sera changé lorsqu’ils recevront la Parole de Dieu qui a le pouvoir de les débarrasser de leurs habitudes d’impureté. La source ouverte signifie, en hébreu, qu’elle aura une action qui se poursuivra, c’est-à-dire que la Parole de Dieu continuera à être efficiente dans la suite de leurs vies.

Puissions-nous, croyants de la période de l’Église, reconnaître toute la valeur du sang par lequel nous avons été sauvés pour l’éternité, mais aussi de l’eau, la Parole de Dieu, qui a une puissance purificatrice présente et continue.


 


40 - Zacharie 13:5-6

Et il dira : Je ne suis pas prophète ; je suis un homme qui laboure la terre ; car l’homme m’a acquis comme esclave dès ma jeunesse. Et on lui dira : Quelles sont ces blessures à tes mains ? Et il dira : Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis.

17 avril 1994

Ceci se rapporte à un Homme particulier. Le Seigneur ne sera pas un prophète pendant le temps de la gloire milléniale. Il dit qu’Il laboure la terre. Cette expression vient, en hébreu, d’une racine qui a le sens de servir. Depuis Sa jeunesse le Seigneur Jésus a servi l’humanité avec dévouement. Il est exact que, quand Il était sur la terre, Il était prophète (Luc 7:16), mais même alors, Son caractère de serviteur était plus mis en évidence que celui de prophète. De plus, il n’y aura plus besoin de prophéties lorsque le Seigneur aura introduit le Millénium, par contre Il restera Serviteur à toujours (cf. Exode 21:5-6 ; Luc 12:37). Qu’il est heureux de voir que le service tient plus au cœur de Dieu que la prophétie ! Puissions-nous tous être toujours trouvés ayant un esprit désireux de servir. Ce n’est pas que nous devions négliger la prophétie dans le jour mauvais où nous sommes, mais même la prophétie peut être donnée dans un esprit d’humble service.

Cependant, quelqu’un pose la question : « Quelles sont ces blessures à tes mains ? ». S’Il n’est qu’un serviteur, pourquoi de telles blessures ? Celui qui pose la question n’a évidemment aucune connaissance de la crucifixion de ce bien-aimé Serviteur de Dieu qui avait servi avec autant de grâce l’humanité dans ses besoins les plus profonds. La question ne pouvait pas avoir été posée par quelqu’un de la tribu de Juda, car c’est eux qui étaient coupables de ce que le Seigneur Jésus ait été crucifié, et le chapitre 12 de Zacharie présente cette tribu comme étant dans une profonde repentance, et ceci avant la question du chapitre 13. Il est plus vraisemblable que la question soit posée par ceux des dix tribus qui reviendront dans le pays à peu près dans ce temps-là.

La réponse : « Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis » rappelle que c’était Ses amis les plus proches, la tribu de Juda, qui ont blessé si profondément notre Seigneur de gloire béni.


 


41 - Zacharie 14:9

Et l’Éternel sera roi sur toute la terre. En ce jour-là, il y aura un Éternel, et son nom sera un.

15 mars 1993

Ce verset a une signification d’une merveilleuse beauté. Le jour vient où l’Éternel régnera sur Son royaume millénaire, non seulement sur Israël, mais sur toute la terre. Mais le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, c’est Jésus, qu’Israël a rejeté autrefois et rejette encore ! Voyez Apocalypse 19:10-16 et Psaume 2:6-7. « En ce jour-là », les Israélites ouvriront les yeux avec stupéfaction en se rendant compte que ce Jésus est réellement l’Éternel, le Dieu d’Israël ! Ils se soumettront dans l’humilité et l’étonnement les plus profonds.

« Il y aura un Éternel ». Cela n’a-t-il pas toujours été vrai ? - Si, certainement, comme il avait été dit à Israël il y a longtemps : « L’Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel » (Deutéronome 6:4). Mais les fils d’Israël ont refusé de croire ce que le Seigneur Jésus leur déclarait : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Depuis, ils ont accusé les chrétiens d’avoir plus qu’un seul Dieu, car ils disent que Dieu est une unicité, non pas une unité. Ils ne peuvent pas comprendre cette vérité, que « Dieu a été manifesté en chair » (1 Timothée 3:16) et que, en Christ « habite toute la plénitude de la déité corporellement » (Colossiens 2:9).

C’est pourquoi l’affirmation « il y aura un Éternel » se rapporte au fait que les fils d’Israël reconnaîtront à la fin, avec des cœurs reconnaissants, que le Père et le Fils sont un. Cette unité de la Déité leur sera alors un fait précieux. « Et son nom sera un » C’est ce que nous voyons d’une manière si belle en Ésaïe 9:6 : « On appellera son nom (non pas ses noms) : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix ». Cette unité sublime attirera les cœurs d’Israël dans l’adoration aux pieds de leur grand Roi.


 


42 - Malachie 1:11

Car du soleil levant jusqu’au soleil couchant, mon nom sera grand parmi les nations, et, en tout lieu, l’encens sera brûlé à mon nom, et une offrande pure sera présentée, car mon nom sera grand parmi les nations, dit l’Éternel des armées.

27 décembre 2002

Ces paroles étaient une sérieuse réprimande adressée aux fils d’Israël parce qu’ils avaient négligé de rendre l’honneur au nom du Dieu du ciel et de la terre. Osons-nous traiter Dieu avec légèreté ? Malheureusement, non seulement les fils d’Israël étaient coupables d’agir avec un tel mépris, mais beaucoup de personnes des autres nations le sont aussi.

Dieu permettra-t-il que cela continue indéfiniment ? - Non, cela ne sera pas. Le verset ci-dessus montre clairement que le jour vient où le nom de l’Éternel « sera grand parmi les nations » aussi bien qu’en Israël. Le lever du soleil (dont il est parlé aussi en Malachie 4:2) est le symbole du Seigneur Jésus Se levant – c’est-à-dire revenant vers le monde en splendeur magnifique au début du Millénium. Le coucher du soleil fait allusion au terme de cette merveilleuse dispensation de bénédiction pour le monde, pendant laquelle le Seigneur Jésus sera reconnu pour ce qu’Il est : le Dieu éternel, Créateur des cieux et de la terre, le Rédempteur dont le sacrifice sur la croix a été le moyen de la bénédiction éternelle pour d’innombrables millions d’humains.

Dans ce temps-là, les gens des nations aussi bien que les Israélites trouveront tout leur bonheur à rendre le plus grand honneur à Celui qui seul en est digne. Mais le verset ci-dessus était destiné à inciter les fils d’Israël du temps de Malachie à Lui rendre l’honneur qui Lui est dû. Trouvons-nous tout notre bonheur, aujourd’hui, à nous courber dans l’adoration et la reconnaissance aux pieds de Celui qui est si infiniment grand et plein de grâce ? Il n’y a point d’honneur ou de dignité qui soient trop grands pour Lui.


 


43 - Malachie 3:1

Voici, j’envoie mon messager, et il préparera le chemin devant moi ; et le Seigneur que vous cherchez viendra soudain à son temple, et l’Ange de l’alliance en qui vous prenez plaisir, — voici, il vient, dit l’Éternel des armées.

24 décembre 1994

Cette promesse de Dieu a été accomplie, au moins dans un de ses aspects. Jean le Baptiseur, « la voix de celui qui crie dans le désert » (Ésaïe 40:3), était le messager envoyé devant la face du Seigneur Jésus pour préparer le chemin devant Lui. Il ne rendit pas un témoignage incertain quant à cette fonction magnifique qui lui avait été donnée par Dieu. Lorsqu’il vit le Seigneur Jésus venant à lui, il déclara devant les foules qui venaient au Jourdain pour être baptisées : « Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le Messie fut donc annoncé de la manière dont l’Écriture l’avait dit à l’avance.

Celui-là même est venu « soudain à son temple », non pas avec un grand déploiement de puissance, mais dans la grâce et l’humilité ; cependant Il a agi avec une ferme décision pour chasser les bœufs et les brebis qui avaient été amenés là par des marchands recherchant le gain ; Il a renversé la table des changeurs d’argent, en déclarant : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jean 2:17). Il était l’Ange (ou le Messager) de l’alliance dans laquelle les Israélites professaient trouver leur plaisir. Mais quand Il est venu, où était leur plaisir ? Pourquoi ne L’ont-ils pas reçu de tout leur cœur ? Les prophéties de leurs propres Écritures étaient clairement accomplies en Lui.

« Mais qui supportera le jour de sa venue » (verset 2). Malgré tous les témoignages qui confirmaient Sa venue, Israël n’était pas prêt. Pourquoi cela ? - Parce que le Seigneur Jésus est « comme un feu d’affineur, et comme la potasse des foulons ». Son caractère même est tel qu’Il exposerait et jugerait le mal caché du cœur des hommes. Ils diraient peut-être qu’ils attendaient leur Messie, mais ce n’était que de l’hypocrisie : leur cœur était loin de Lui. Pour qu’ils puissent être bénis, il faudrait qu’ils passent par le processus du raffinement sous Sa main en discipline, et que les scories de leur péché soient ôtées.


 


44 - Malachie 3:2-3

Mais qui supportera le jour de sa venue, et qui subsistera lorsqu’il se manifestera ? Car il est comme un feu d’affineur, et comme la potasse des foulons. Et il s’assiéra comme celui qui affine et purifie l’argent ; et il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme l’or et comme l’argent, et ils apporteront à l’Éternel une offrande en justice.

29 mars 2003

Ce passage ne se rapporte pas à la venue du Seigneur Jésus sur la terre au moment de Son incarnation, ni non plus de Sa venue pour enlever l’Église au ciel dans Sa présence, mais plutôt à Sa glorieuse apparition à la fin de la grande tribulation. Quelle vision ce sera pour Israël, après des siècles de leur rébellion contre l’Éternel Dieu, des siècles pendant lesquels ils ont refusé de reconnaître le Seigneur Jésus comme le Fils de Dieu, le Sauveur.

Qui subsistera le jour de Sa venue ? - Seuls ceux qui auront accepté d’être purifiés de leur péché d’incrédulité. Car le Seigneur Jésus ne flattera pas leur orgueil, mais les abaissera au niveau de pécheurs ayant un besoin désespéré d’être purifiés. Étant le grand Affineur, il s’assiéra pour ôter les scories de la confiance en soi et de l’incrédulité. Les sacrificateurs, en Israël, étaient des fils de Lévi, mais bien qu’ils aient été des conducteurs, ils étaient plongés aussi profondément dans le péché que qui que ce soit d’autre. Ils ont besoin d’être purifiés par la discipline du Seigneur, qui les mettra devant la réalité de Ses souffrances sur la croix à cause de leurs péchés. C’est seulement alors qu’ils seront conscients de ce que signifie apporter à Dieu « une offrande en justice », car une offrande parle du sacrifice du Seigneur Jésus, qui sera alors un fait de très grande valeur pour ceux qui avaient auparavant refusé ce moyen merveilleux – et unique – d’être sauvés.


 


45 - Malachie 3. 16

Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel a été attentif et a entendu, et un livre de souvenir a été écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel, et pour ceux qui pensent à son nom.

23 novembre 2007 et 9 mai 2018

En Malachie, nous trouvons le message bien triste du déclin et de la faillite du résidu d’Israël, qui avait été ramené après soixante-dix ans de captivité sous le joug de Babylone. C’était leur désobéissance envers Dieu qui L’avait poussé à permettre que les Babyloniens les emmènent en captivité. Mais Sa merveilleuse grâce avait agi dans le cœur du roi Cyrus, pour qu’il encourage les captifs, aussi nombreux qu’ils le voulaient, à retourner dans leur propre pays et à rebâtir le temple.

Seul un petit nombre du peuple mit à profit cette occasion donnée par Dieu de commencer une nouvelle œuvre de dévouement envers leur Dieu. Sous la direction d’Esdras et de Néhémie ce travail prospéra, avec une nouvelle vitalité de foi et de bonne volonté, et avec une grande joie.

Cependant il ne se passa pas longtemps avant que cette foi commence à perdre sa fraîcheur, et le résidu d’Israélites montra bientôt le même caractère de désobéissance qu’avaient leurs pères. Dieu met au jour cette triste désobéissance dans le livre de Malachie. Il expose la condition du peuple en général, et des sacrificateurs en particulier, comme étant hautains et insoumis, sans avoir à cœur la repentance, ni l’honneur de Dieu.

Mais le verset ci-dessus montre clairement que, au milieu de ce reste du peuple, il y avait un résidu qui craignait l’Éternel. Ils parlaient souvent les uns aux autres. De quoi parlaient-ils ? - C’était de l’Éternel Lui-même, et de leur chagrin et de leur détresse quant au fait que les autres Israélites avaient exclus l’Éternel de leur cœur. Dieu appréciait tellement leur foi qu’un livre de souvenir était écrit pour eux.

Puisque, aujourd’hui, nous voyons le même abandon de la vérité de l’Église de Dieu, parlons souvent les uns aux autres, en désirant par-dessus tout l’honneur du Seigneur Jésus, au milieu du péché et de la faillite.


 


46 - Malachie 4:2

Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes.

22 mai 2018

Ce chapitre commence par un avertissement sérieux annonçant la terreur de la grande tribulation, le jour qui brûle comme un four, ne laissant aux impies « ni racine ni branche ». Ceci aura lieu peu après que l’Église aura été enlevée au ciel.

Il restera cependant un résidu fidèle, qui supportera les souffrances de la tribulation, et les traversera par l’intervention en grâce du Soleil de justice, qui se lèvera en ayant la guérison dans Ses ailes. L’Église n’attend pas le lever du Soleil de justice ; nous attendons l’Étoile du matin. En Apocalypse 22:16, il est parlé du Seigneur Jésus comme de « l’étoile brillante du matin ». La prophétie est décrite comme étant « une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et que l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs » (2 Pierre 1:19) ». On voit l’étoile du matin alors que la nuit est la plus sombre, peu avant l’aube. Elle parle du Seigneur Jésus lorsqu’Il viendra enlever l’Église, avant le début de la grande tribulation. Mais ensuite, à la fin de cette courte période de sept années de grands troubles – le moment le plus sombre de la nuit – le Seigneur Jésus paraîtra comme le Soleil de justice se levant sur la terre.

Plus loin dans ce chapitre, le peuple d’Israël est appelé à se souvenir de la loi de Moïse. Cela n’est jamais dit à l’Église, car l’Église est sous la grâce, non pas sous la loi. Dans l’esprit des prophéties de l’Ancien Testament, il est aussi rappelé à Israël que Dieu enverrait le prophète Élie, qui avait fidèlement enduré des souffrances pour l’Éternel. Il ne s’agit pas d’Élie en personne, mais d’un prophète de même caractère, dont le ministère servira à restaurer les cœurs des pères et des enfants, de peur que Dieu « ne vienne et ne frappe le pays de malédiction » (Malachie 4:6). L’Ancien Testament se termine par une « malédiction ». Le Nouveau Testament se termine par « Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints » (Apocalypse 22:21).


 


47 - Malachie 4:2 — Apocalypse 22:16 (1)

Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes.

Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.

13 août 1997

Le Seigneur Jésus, dans l’Écriture, est présenté avec différentes expressions. En Malachie 4, Il est appelé le Soleil de justice, ce qui a trait à Son apparition future pour les hommes pieux d’Israël, après les ténèbres de la grande tribulation. Le Seigneur Jésus sera comme le soleil se levant pour briller tout au long de la période milléniale, apportant la guérison à beaucoup de ceux qui ont été pendant longtemps dans les ténèbres et la misère. Jour merveilleux de bénédiction terrestre pour Israël et pour beaucoup d’entre les autres nations !

Apocalypse 22 se réfère au Seigneur Jésus comme à « l’étoile brillante du matin ». Cette étoile apparaît au ciel avant le lever du soleil, quand il fait encore nuit. Cela parle d’une manière très belle de la venue du Seigneur Jésus avant la grande tribulation, pendant que le monde est encore dans les ténèbres. Car alors le Seigneur Jésus vient pour retirer tous les croyants hors du présent siècle mauvais. C’est l’enlèvement, lorsque le Seigneur Jésus Lui-même descend du ciel. Alors, « les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

La venue du Seigneur, comme « l’étoile brillante du matin » n’était pas annoncée dans l’Ancien Testament, bien que Sa venue comme « le soleil de justice » l’ait été bien longtemps avant dans l’Écriture. Pourquoi Dieu a-t-Il composé Sa Parole de cette manière ? - Non pas pour Lui-même, mais pour nous, afin que nous prenions conscience de la grandeur de Sa grâce, qui a choisi un peuple d’entre les nations pour les bénir, non pas dans le monde, mais pour les retirer du monde afin qu’ils jouissent des bénédictions du ciel pour l’éternité !


 


48 - Malachie 4:2 — Apocalypse 22:16 (2)

Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes.

Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.

4 septembre 2005 et 4 février 2015

La première expression se trouve à la fin de l’Ancien Testament, la seconde, à la fin du Nouveau Testament. Bien sûr, « le soleil de justice », c’est Jésus, comme Il est aussi « l’étoile brillante du matin ». Dans chacun des cas, Sa venue est décrite avec précision. Dans l’Ancien Testament, c’est au peuple terrestre choisi par Dieu, Israël, qu’il est parlé en particulier. Ils attendront que le Seigneur Jésus vienne avec une puissance et une majesté très grandes, comme le soleil qui se lève dans sa splendeur, « avec la guérison dans ses ailes ». La beauté de sa lumière et de sa chaleur rempliront la terre de bonheur.

À l’Église de Dieu sur la terre, aujourd’hui, il est dit que le Seigneur Jésus apparaîtra comme l’étoile brillante du matin. Cette étoile se lève alors qu’il fait encore sombre, avant que le soleil brille dans sa majesté. Ainsi, pendant que le monde est plongé dans le sommeil, le Seigneur de gloire béni descendra soudain du ciel pour prendre en haut tous ceux qui se confient en Lui comme en leur Sauveur (qu’ils soient morts ou vivants), pour qu’ils soient toujours avec Lui. Quelle merveilleuse perspective !

Comment cela est-il possible ? - C’est parce qu’Il est « la racine et la postérité de David » - c’est-t-à dire que, bien que, par Sa naissance, Il descende de David, cependant David est venu de Lui ! Parce qu’Il est un descendant de David, Il est véritablement un Homme dans tous les sens du mot, un Homme capable d’entrer avec sympathie dans tous les besoins et les préoccupations des hommes. Mais, étant la racine de David, Il n’est rien de moins que « le Christ qui est sur toutes choses, béni éternellement » (Romains 9:5), l’objet de la louange et de l’adoration de tous ceux qui ont été rachetés par Son sang précieux.

Le croyant peut bien désirer ardemment et de tout cœur la venue soudaine d’un tel Seigneur, pour être avec Lui et comme Lui pour toujours.