Esclave

(SLE 12:201)

« Doulos », le mot original est le plus méprisable dont se servait les Grecs pour désigner un esclave de naissance, ce que nous sommes tous, comme descendants d’Adam. « Andrapodon » était le terme désignant celui qui avait été vendu comme esclave ou l’était devenu du fait de la guerre. L’esclave désigne quelqu’un dont la volonté disparaît complètement, pour faire place à celle d’un autre. Ce qui compte aujourd’hui pour nous, qui étions autrefois dominés par Satan, c’est la « volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite » (Rom. 12:2).

Il s’agit de quelqu’un qui sert un autre sans avoir égard à ses propres intérêts. Depuis sa conversion, Paul eut une vie de consécration complète ; elle s’est achevée par le martyre (Act. 20:24). Un esclave ne s’appartient pas, mais il est entièrement à son maître. Seulement, pour les croyants, ce n’est pas une condition imposée, mais la réponse à l’amour de Christ (2 Cor. 5:14, 15).

Ainsi, en se désignant par ce mot, Paul témoigne de son humilité… mais il ne suggère pas une servitude involontaire à Jésus Christ.