2.1 - Chapitres 1-10 : Le Serviteur à son service
2.2 - Chapitres 11-13 : Le Serviteur à Jérusalem
2.3 - Chapitres 14-15 : Le Serviteur donne sa vie
2.4 - Chapitre 16 : Le Serviteur ressuscité et exalté
Dans l’aide à l’étude de l’évangile selon Matthieu nous avons dit que les évangiles présentent chacun un caractère particulier du Seigneur Jésus. Matthieu le présente comme le Messie ; Marc comme le Serviteur prophète ; Luc comme le Fils de l’homme ; Jean comme le Fils de Dieu.
Marc, donc, présente le parfait Serviteur de Dieu venu prophétiser à son peuple, selon une prophétie de Moïse en Deutéronome 18 : 18. Une caractéristique de cet évangile est l’enchaînement des paragraphes commençant par « et », montrant le serviteur s’acquittant de ses tâches successives, sans relâche. Une autre caractéristique est l’insistance du Seigneur pour que ses miracles ne soient pas divulgués, ce qui convenable de la part d’un serviteur qui doit rester effacé. Nous voyons, de plus, qu’Il dit souvent à ceux qui sont guéris miraculeusement de retourner chez eux pour témoigner là premièrement, et non pas de faire de grandes choses.
Remarquons aussi que cet évangile a été écrit par Marc, un serviteur restauré et utile (2 Tim. 4 : 11), après avoir été défaillant (Actes 15 : 38).
Chapitre 1- Bien qu’il s’agisse de l’évangile du serviteur, il ne faut pas se méprendre sur sa personne : il s’agit bien du Fils de Dieu (v. 1). Cependant, la généalogie d’un serviteur et son passé n’ont pas d’importance, c’est pourquoi cet évangile ne mentionne pas la naissance du Seigneur mais débute à son entrée en service, au baptême de Jean, lequel est suscité comme étant son précurseur selon une prophétie d’Esaïe (v. 2-11). Aussitôt que Jésus reçoit le Saint Esprit, son service commence par un test pour manifester son obéissance (v. 12-13), après quoi, il délivre fidèlement son message qui invite chacun à entrer dans le royaume de Dieu. Ce message dit qu’il faut se repentir de son état de péché et croire à la bonne nouvelle de Dieu (v. 14-15). Après s’être adjoint des disciples (v. 16-20), il revient dans sa ville, car c’est la première sphère d’activité du serviteur avant d’aller plus loin. Son enseignement et les miracles qu’il accomplit manifestent son autorité (v. 21-34). Puis on le voit commencer une nouvelle journée dans la dépendance de son Père, avant de reprendre le service (v. 35-39). Après avoir été guéri miraculeusement, un lépreux fait grande publicité de sa guérison alors, pour ne pas attirer l’attention sur lui, le Serviteur parfait se retire dans des lieux déserts (v. 40-45).
Chapitre 2- Revenant dans sa ville, le vrai Serviteur de Dieu poursuit inlassablement son service. Il guérit un paralytique en réponse à la foi de ceux qui le lui avaient amené ; mais il ne se contente pas de la guérison du corps, il veut guérir l’âme, c’est pourquoi il lui pardonne ses péchés (v. 1-12). Ce sont les pécheurs qui sentent leur état de péché qu’Il appelle à Lui, mais non pas ceux qui s’estiment justes (v. 13-17). Ceux qui viennent à Lui obtiennent Sa grâce, sont libres et se réjouissent. La grâce ne peut s’accorder avec la loi de la même façon que du neuf ne peut s’accorder avec du vieux (v. 18-22). La Loi condamne ceux qui ont recours à elle alors que la Grâce pardonne ceux qui y font appel ; Sa grâce libère du joug de la Loi, car Il est Seigneur, au-dessus d’elle (v. 23-28).
Chapitre 3- Le Serviteur guérit un homme un jour de sabbat sans pourtant enfreindre la loi, car il ne fait rien si ce n’est de dire une seule parole, mais cela lui vaut néanmoins la haine des docteurs de la loi qui, eux, sont impuissants (v. 1-6). Il continue sans relâche de guérir des multitudes qui viennent même de l’étranger. Les démons eux-mêmes le reconnaissent comme Fils de Dieu, titre que lui refusaient les chefs religieux (v. 7-12). Pour s’adjoindre les douze qui vont servir avec lui, il monte sur une montagne, pour être symboliquement dans la proximité de Celui qu’Il sert, montrant ainsi sa dépendance (v. 13-19). Quand Il revient à la maison, entouré d’une foule, ses proches le croient insensé et les scribes, jaloux de sa popularité, blasphèment en attribuant sa puissance au chef des démons (v. 20-30). Il déclare alors qu’il ne reconnait comme siens que ceux qui font la volonté de Dieu (v. 31-35).
Chapitre 4- Le Serviteur dépendant poursuit son service d’enseignement. Une foule vient à Lui mais, connaissant leurs cœurs, il leur parle en parabole pour qu’ils ne comprennent pas, selon une prophétie d’Esaïe. Cependant, en privé, il explique à ses disciples la parabole du semeur qui présente comment la Parole prêchée est reçue dans le cœur (v. 1-20), et les exhorte à ne pas cacher par l’activité terrestre (boisseau pour mesurer la quantité de grain) ou par la paresse (lit) la lumière qui est en eux (v. 21-25). La parabole suivante, qui correspond à celle de l’ivraie en Matthieu 13, montre le côté de Dieu qui donne accroissement à la parole semée, comme le dit l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 3 : 6 (v. 26-29). La parabole du grain de moutarde présente l’aspect grandiose que prend le royaume de Dieu dans le monde, et dans lequel l’ennemi (les oiseaux du ciel) s’active au mal (v. 30-34). Le soir étant venu, il renvoie les foules et traverse la mer de Galilée avec ses disciples. Le serviteur peut enfin se reposer en paix, malgré la tempête qui fait rage, car la création ne peut rien contre son créateur. Les disciples angoissés le réveillent et sont stupéfaits de voir que le vent et la mer lui obéissent (v. 35-41).
Chapitre 5- Arrivé à l’autre rive, Jésus guérit un démoniaque de plusieurs démons qui reconnaissent en Lui le Fils de Dieu auquel ils doivent se soumettre. L’homme qui a été guéri voudrait le suivre, mais Jésus lui dit de rester et de témoigner d’abord à ses proches, comme Lui l’avait fait (1 : 21) (v. 1-20). Repassant à l’autre rive, une foule s’assemble à nouveau, mais il la laisse pour aller guérir la fille de Jaïrus, le chef de synagogue qui le supplie instamment (v. 21-24). En chemin, il est retardé par une femme malade depuis douze ans. Elle est guérie juste en le touchant, en cachette, mais Jésus la conduit à confesser sa foi publiquement, « car du cœur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut » (Rom. 10 : 10) (v. 25-34). Ce retard est fatal à la fille de Jaïrus qui meurt ; mais cela est arrivé pour donner l’occasion à Jésus d’exercer sa puissance divine en la ressuscitant, afin de manifester qu’il vient de Dieu. Cependant le parfait Serviteur reste dans la discrétion (v. 35-43).
Chapitre 6- Jésus revient dans son pays, mais il n’y est pas reconnu comme le Serviteur Prophète, même par sa parenté, et il ne fait là aucun miracle, à cause de leur incrédulité (v. 1-6). N’étant pas reçu, il envoie les douze pour prêcher et guérir (v. 7-13). A Jérusalem, il est reconnu comme un prophète mais non pas comme LE Prophète annoncé par Moïse ; tandis qu’Hérode voit en lui Jean le baptiseur, car sa conscience est tourmentée de l’avoir fait mettre à mort (v. 14-29). Quand les douze reviennent, Jésus les mène à l’écart pour se reposer, mais la foule ne leur en laisse pas le loisir (v. 30-33). Alors, ému de compassion, il va les enseigner, puis il va manifester sa puissance en multipliant les cinq pains à disposition pour nourrir les cinq mille personnes présentes (v. 34-44). Quand le repas est fini, malgré l’heure tardive, il envoie ses disciples de l’autre côté de la mer tandis que Lui se retire sur une montagne pour prier, dans la présence de Dieu qu’Il sert (v. 45-46). Puis il rejoint ses disciples en marchant sur la mer. Ceux-ci ont peur car, malgré la multiplication des pains, leurs yeux n’ont pas été ouverts pour reconnaitre la puissance divine de leur maître, qui a aussi le pouvoir de marcher sur la mer (v. 47-52). Arrivé à l’autre rive, il est reconnu, et tous accourent pour être guéris, alors qu’auparavant il avait été chassé de cette contrée (5 : 16) ! N’était-ce pas dû au témoignage du démoniaque qui voulait le suivre, mais que Jésus avait renvoyé chez lui pour y témoigner ? (v. 53-56).
Chapitre 7- Les pharisiens, arrivant de Jérusalem, interrompent le service de Jésus pour l’accuser de ce que ses disciples ne respectaient pas la tradition des anciens en ne se lavant pas les mains pour manger ! Le parfait Serviteur, le seul qui accomplissait la loi, les accuse sévèrement d’annuler la loi par leur traditions (v. 1-16). Puis il explique, à ses disciples qui ne comprennent pas, que ce qui souille l’homme, ce ne sont pas les choses matérielles, mais les souillures morales qui proviennent du cœur (v. 17-23). Mais le Serviteur ne se laisse pas plus retenir et poursuit son service en se rendant tout au nord du pays, dans la région de Tyr et Sidon, pour répondre à la foi d’une femme des nations. Cette foi est si grande qu’il se plait à la faire briller (v. 24-30). Il revient dans la région de Décapolis où il guérit un sourd. En tant que serviteur, il désire rester discret et demande que ses miracles ne se divulguent pas, mais en vain (v. 31-37).
Chapitre 8- Sa renommée est telle que quatre mille personnes sont assemblées près de Lui depuis trois jours, et elles n’ont rien à manger. Avec compassion, Jésus les rassasie avec seulement sept pains (v. 1-9). Puis Il retourne en Galilée où il rencontre l’incrédulité des pharisiens, mais il ne leur répond pas, Il poursuit son service en retraversant la mer avec ses disciples. Pendant la traversée, Il les met en garde contre le levain des pharisiens, mais les disciples ne comprennent pas qu’Il parle du mal des pharisiens (v. 10-21). A Bethsaïda, on voit avec quel soin Il guérit un aveugle : Il s’assure que la guérison soit parfaite avant de le laisser ; il lui dit alors de retourner à sa maison, sans divulguer ce miracle (v. 22-26). Il va ensuite à Césarée de Philippe, tout au nord du pays ; en chemin, il commence à dire à ses disciples qu’il sera bientôt mis à mort mais qu’il ressuscitera, ce qu’ils ne comprennent pas. (v. 27-33). Alors, Il avertit ses disciples et les foules que pour le suivre, il faudra prendre sa croix et perdre sa vie dans ce monde, c’est-à-dire accepter l’opprobre d’être rejeté du monde, comme lui l’était (v. 34-38).
Chapitre 9- Après avoir parlé de sa mort à ses disciples, il montre à trois d’entre eux sa gloire qui en résultera (v. 1-8), mais il leur demande de ne le dire à personne pour le moment (v. 9-10). Les disciples, venant de voir Elie avec Jésus, se rappellent une parole des scribes à son sujet. Jésus leur dit qu’Elie est effectivement venu ; il s’agissait en fait de Jean le Baptiseur qui avait la puissance et le service d’Elie pour faire revenir le peuple à Dieu, par la repentance (Luc 1 : 15-17). Mais de même que celui-ci n’a pas été reçu, Lui-même ne le serait pas non plus, et il leur annonce à nouveau sa mort prochaine (v. 11-13). Redescendus de la montagne, ils trouvent une foule reprochant aux disciples de n’avoir pu guérir un démoniaque. Jésus le guérit, en réponse à la foi de son père, et révèle aux disciples la raison de leur échec : ils n’avaient ni prié ni jeûné ; de telles guérisons ne se font pas à la légère, elles nécessitent un profond engagement (v. 14-29). Puis Jésus traverse la Galilée discrètement, pour ne pas être dérangé par les foules afin de pouvoir enseigner ses disciples sur sa mort prochaine (v 30-32). Arrivés chez lui, à Capernaüm, il doit reprendre ses disciples qui, malgré l’exemple d’humilité qu’Il leur montrait, se disputaient pour savoir qui serait le plus grand (v. 33-37). De plus, ils étaient vexés de voir d’autres personnes chasser des démons, qu’eux-mêmes ne pouvaient chasser à cause de leur manque de piété (v. 38-40). Jésus les met aussi en garde de ne pas être une occasion de chute pour un petit, et pour cela il faudra peut-être arrêter telle ou telle activité (main), telle ou telle attitude (pied) ou telle ou telle lecture ou occupation (œil) (v. 41-51).
Chapitre 10- La fin du service de Jésus se rapproche et il se dirige vers la Judée (v. 1). Les Pharisiens viennent pour essayer de le prendre en défaut sur la question du divorce, mais le parfait Serviteur s’en tient à ce qui est établi dès le commencement, qui ne change pas, et le précise bien à ceux qui le suivent (v. 2-12). Contrairement à ces raisonneurs, les petits enfants qu’on lui amène sont un exemple de ce qu’il faut être pour entrer dans le royaume de Dieu (v. 13-16). Pour suivre Jésus, il ne suffit pas d’avoir une vie exemplaire, il ne faut pas s’attacher aux choses de la terre, il faut porter sa croix (v. 17-27), et être prêts à sacrifier nos liens terrestres les plus chers s’il le faut, pour Lui (v. 28-31). Jésus se met en route pour Jérusalem et annonce une fois de plus aux douze sa mort prochaine et sa résurrection (v. 32-34). Malgré l’exemple d’humilité et de dévouement que leur maître leur donne, les fils de Zébédée, Jacques et Jean, veulent dominer les autres. Jésus leur rappelle que celui qui est grand, ce n’est pas celui qui se fait servir, comme dans ce monde, mais c’est celui qui sert les autres, comme Lui-même, le parfait Serviteur, le leur montrait (v. 35-45). Ensuite Jésus passe à Jéricho, la ville maudite (Josué 6 : 26) pour y apporter la grâce (Jean 1 : 17). Là, Bartimée, l’aveugle, voyant en Lui le fils de David, l’appelle à l’aide ; Jésus ne va pas vers lui, mais le fait appeler. Surpassant son handicap, sa hâte manifeste la réalité de son besoin et Jésus lui donne la vue en réponse à sa foi (v. 46-52).
Chapitre 11- Le parfait Serviteur de Dieu entre à Jérusalem comme le roi humble et débonnaire, acclamé par quelques-uns aux cris du Psaume 118. Il entre dans le temple, constate l’état de chose sans rien dire et repart à Béthanie (v. 1-11). Le lendemain, en retournant à Jérusalem, il ne trouve aucun fruit sur un figuier qui avait pourtant belle apparence et le maudit ; celui-ci est une image d’Israël qui ne porte pas de fruits pour Dieu malgré tout ce dont il se vante (v. 12-14). Il entre à nouveau au temple où rien n’avait changé depuis la veille ! Les consciences de tous étaient endormies ; personne ne voyait ce qu’ils faisaient d’inconvenant, malgré la présence du maître de ces lieux. Alors, Il chasse dehors tous ceux qui déshonoraient la maison de Dieu (v. 15-19). Le lendemain, repassant devant le figuier, ils le trouvent séché, image de ce qui allait arriver à Israël, à cause de son bas état moral. Jésus leur dit qu’en revanche, Il répond favorablement à ceux qui ont foi en Dieu et qui ont un esprit de pardon, reflétant ainsi le caractère de Dieu (v. 20-26). Revenant à Jérusalem, Jésus est pris à partie par les pharisiens qui lui demandent des comptes, mais il leur ferme la bouche par une seule question à laquelle ils ne veulent pas répondre parce qu’ils se condamneraient eux-mêmes (v. 27-33).
Chapitre 12- Jésus présente alors aux pharisiens la parabole des cultivateurs qui refusent de donner au maitre le fruit de sa vigne. Les pharisiens reconnaissent qu’il s’agit d’eux dans cette parabole qui les condamne alors ils voudraient se saisir de Jésus (v. 1-12). D’autres pharisiens viennent lui tendre un piège et lui demande s’il faut payer l’impôt à César, c’est-à-dire s’il faut se soumettre ou non à la domination romaine ; s’il répond oui, ce serait se soumettre à l’homme plutôt qu’à Dieu, sinon, ce serait désobéir à l’autorité en place et dans les deux cas Il serait en défaut. Mais il les confond par une seule parole : Rendez les choses de César à César et les choses de Dieu à Dieu (v. 13-17). Viennent ensuite les Saducéens qui lui soumettent un cas hypothétique pour ridiculiser la pensée de la résurrection, mais, par un seul verset, Jésus met en évidence leur ignorance des Écritures (v. 18-27). Suit un scribe qui le questionne sur la Loi. Ce scribe se montre intelligent, il est proche du royaume de Dieu – mais être proche ne suffit pas car c’est être encore dehors (v. 28-34). Pour entrer dans ce royaume, il faut reconnaître que le fils de David est le Seigneur, comme David lui-même l’avait reconnu (v. 35-37) ; il ne faut pas chercher à être au-dessus des autres (v. 38-40) ; il faut se donner entièrement à Dieu, comme cette veuve qui donnait tout ce qu’elle avait pour Dieu, ne gardant rien pour elle (v. 41-44).
Chapitre 13- En sortant de Jérusalem, les disciples s’émerveillent devant le Temple ; Jésus leur dit que celui-ci allait être détruit. Il l’a bien été en l’an 70, par les armées romaines de Titus, mais il y en aura un nouveau dans un temps à venir, après que l’évangile aura été prêché dans toutes les nations (v. 10), c’est-à-dire après l’enlèvement de l’Église. A ce moment-là, commencera la soixante dixième et dernière semaine de la prophétie de Daniel (Dan. 9 : 27). Le monde sera marqué par une grande instabilité (guerres, cataclysmes…) et il y aura un grand déchainement de violence contre les disciples du Seigneur (v. 1-13). Puis, au milieu de la semaine (c’est-à-dire après trois ans et demi), une tribulation effroyable viendra contre le peuple juif, mais, au bout de trois ans et demi, le Seigneur Lui-même viendra y mettre fin soudainement, en venant du ciel avec ses armées pour anéantir les ennemis (Apocalypse 19 : 19-21). Il rassemblera alors les siens et commencera son règne sur la terre (v. 14-27). Mais auparavant, pendant le temps actuel de la grâce, le figuier séché (ch. 11) doit reverdir c’est-à-dire qu’Israël doit à nouveau reparaitre sur la scène (c’est maintenant chose faite depuis 1948). Ces évènements prophétiques sont donc très proches, mais seul le Père en connait le moment, quant à nous, nous devons veiller (v. 28-37).
Chapitre 14- Le jour où Jésus allait être livré arrivait (v. 1-2). A Béthanie, une femme répand sur sa tête un parfum de grand prix en vue de sa sépulture (v. 3-9), tandis que Judas prépare son sinistre projet (v. 10-11). Le jour de la pâque, les disciples vont l’apprêter là où Jésus leur a dit, en se laissant guider par un homme portant une cruche d’eau. Cela symbolise le fait que le lieu du rassemblement à la Table du Seigneur où se prend la cène, ne peut se trouver qu’en se laissant guider par la Parole (l’eau) que le Saint Esprit nous fait comprendre (v. 12-16). Lors du repas, Judas, le traitre, est démasqué et doit sortir (v. 17-21), alors Jésus institue la cène (v. 22-26). Puis, allant à la montagne des Oliviers, Jésus avertit ses disciples qu’ils seraient scandalisés de ce qui allait Lui arriver, et que Pierre allait même le renier (v. 27-31). Puis, Jésus entre au jardin de Gethsémané où il est angoissé à la pensée de rencontrer la colère de Dieu à la croix. Mais, dans une pleine soumission à son Père, il prend de Sa main la coupe de Sa colère qu’il subirait à la croix (v. 32-42). Alors Judas arrive avec une foule pour se saisir de Lui et le livrer au souverain sacrificateur (v. 43-54). Devant ses juges, Jésus ne dit rien, si ce n’est pour témoigner qu’il est le Fils de Dieu, ce qui entraine sa condamnation à mort (v. 55-65). Pendant ce temps, Pierre, étant assis en compagnie des moqueurs (Psaume 1), le renie par trois fois, comme le seigneur l’en avait averti (v. 66-72).
Chapitre 15- Jésus est conduit devant Pilate, le gouverneur romain. Celui-ci ne trouve aucun crime en lui, mais le livre quand même à la foule, et libère un criminel pour la contenter (v. 1-15). Jésus est alors humilié par les soldats qui le revêtent d’un vêtement royal et lui mettent une couronne d’épine, par dérision, puis le conduisent à Golgotha (v. 16-21). Là, il est crucifié et soumis à la haine et à la moquerie des hommes (v. 22-32), puis, quand Jésus est soumis à la colère de Dieu parce qu’Il portait nos péchés et était fait péché, les ténèbres enveloppent la scène pour éviter qu’elle soit profanée par le regard des moqueurs (v. 33). Son œuvre étant accomplie, il expire et entre dans la mort. Alors, le voile du temple se déchire depuis le haut jusqu’en bas, ce qui signifie que Dieu lui-même (le voile se déchire depuis le haut) ouvre l’accès aux lieux saints à tous ceux qui croient à l’œuvre de la croix (Hébreux 10 :19-22) (v. 34-41). Le soir étant là, Joseph d’Arimathée prend soin du corps de Jésus, le descend de la croix, enveloppe son corps puis le met dans un sépulcre (v. 42-47).
Chapitre 16- Le premier jour de la semaine, des femmes vont au sépulcre pour embaumer Jésus. Mais elles trouvent le tombeau ouvert ; Jésus n’y est plus. Un ange leur apprend qu’Il est ressuscité (v. 1-8). Jésus apparait à Marie de Magdala puis à plusieurs autres (v. 9-14). Ensuite, il envoie ses disciples prêcher l’évangile à toute la création, en leur accordant de produire des signes miraculeux pour attester devant les hommes que leur autorité vient de Dieu (v. 15-18). Alors, le Parfait Serviteur qui a été méprisé et rejeté par son peuple sur la terre est élevé dans le ciel et s’assied à la droite de Dieu où nous pouvons maintenant le voir par la foi, couronné de gloire et d’honneur (Hébreux 2 : 19) (v. 19). Les disciples commencent alors leur mission avec l’aide du Seigneur (v. 20).
« Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai trouvé mon plaisir. » (1 11)
« Le fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés » (2 10)
« Lui … dormait sur un oreiller… ils le réveillèrent…il repris le vent… et il se fit un grand calme » (4 38-39)
« Jésus … vit une grande foule ; et il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger » (6 34)
« Il fait toutes choses bien » (7 37)
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (9 7)
« Toutes choses sont possibles pour Dieu » (10 27)
« Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (11 9)
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (15 34)
« Le Seigneur donc, … fut élevé en haut dans le ciel, et s’assit à la droite de Dieu » (16 19)